LE NOM RÉVÉLÉ DE DIEU

« À coup sûr, je me grandirai et je me sanctifierai et je me ferai connaître sous les yeux de nations nombreuses ; et il faudra qu’elles sachent que je suis Jéhovah »
(Ézéchiel 38 :23)
Il s’agit, de droite à gauche, des quatre lettres en hébreu du Nom, le tétragramme: YHWH, prononcé phonétiquement Iouah ou Ieouah.
D’après ce texte il est évident que Dieu désire que son Nom, YHWH soit connu et révélé. Jésus-Christ, le fils de Dieu, a fait en sorte de faire connaître le Nom et le Renom de son Père : « Père, glorifie ton nom. ” Une voix vint donc du ciel : “ Et je l’ai glorifié, et je [le] glorifierai de nouveau » (Jean 12:28). « Et je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en union avec eux » (Jean 17:26). Dans la prière du Notre Père, que beaucoup connaissent, la toute première requête faite à Dieu, est la suivante : « Vous devez donc prier ainsi : “‘Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié » » (Matthieu 6:9). Lorsqu’on examine attentivement cette prière qui est un modèle, nous constatons que le Christ décline les requêtes faites à Dieu, par ordre d’importance. Par conséquent, comme Jésus-Christ, nous devons considérer le Nom Divin, YHWH, comme sacré et l’intégrer dans notre relation personnelle avec Dieu, mais aussi dans le ministère de la Parole, la prédication de la Bonne Nouvelle, et l’enseignement biblique dans le but de le faire connaître (Matthieu 24:14 ; 28:19,20).
(Jésus-Christ nous a enseigné que nous devons prier seulement son Père, Jéhovah Dieu)
Certains diront que Jésus-Christ n’a pas utilisé le Nom de Dieu, YHWH, dans le cadre de son enseignement, ni même dans ses prières, dans les quatre évangiles. Cela ne veut pas dire qu’il ne prononçait pas le Nom Divin. Par exemple, lorsqu’il est allé dans la synagogue de Nazareth pour annoncer qu’il avait été oint par son Père pour effectuer son ministère terrestre, il est écrit : « Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit : “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ” Puis il roula le rouleau, le rendit au serviteur et s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : “ Aujourd’hui, cette [parole de l’]Écriture que vous venez d’entendre est accomplie” (Luc 4:16-21). Ce texte biblique que Jésus-Christ a lu, d’Isaïe 61:1, contient le Nom Divin, YHWH (vocalisé dans cette traduction de la Bible, « Jéhovah »). Ce qui veut dire qu’il n’hésitait pas à utiliser le Nom divin, YHWH, dans le cadre d’une lecture biblique publique. Comment doit-il être vocalisé ou prononcé?
(Jésus-Christ est l’unique moyen d’obtenir la vie éternelle)
Il se prononce comme il s’écrit
Y=i H= (h silencieux expiré (e)) W=ou H(final)=A
YHW = IOUA matres lectionis hébreu
(lettres voyelles/consonnes)
YHWH=IEOUA
Certains pensent que la prononciation du Nom Divin s’est perdue et que nous ne sommes plus en mesure de pouvoir l’utiliser avec une vocalisation exacte. Il est intéressant de noter que dans la prophétie d’Ézéchiel 38:23, Dieu annonce que son Nom sera connu par toute la terre, particulièrement, au moment de la grande tribulation. Par conséquent, il est évident que le Père Céleste a veillé à son Nom, comme à sa Parole, la Bible, pour que nous puissions le connaître actuellement. Certaines informations historiques, et techniques relatives au Nom Divin, sont basées sur un ouvrage intitulé, « Un Historique du Nom Divin » – (L’Harmattan (édition française)), écrit par Monsieur Gérard Gertoux, un hébraïsant. Ces informations concernant le Nom Divin, sont appuyées par plusieurs centaines de références comme sources historiques. L’introduction de ce livre, aux pages 9 et 10 résume très bien l’ensemble de ce travail de recherche historique concernant le Nom Divin. On pourrait l’intituler : Il n’y a pas de mystère. Voici ce qui est écrit :
« Tout d’abord, l’écriture du nom de Dieu ne pose aucun problème : il s’agit du nom de quatre lettres YHWH appelé le Tétragramme. Comment prononcer un tel nom ? Les dictionnaires ou les encyclopédies indiquent que Yahvé (ou Yahweh) est une vocalisation incertaine, et que Jéhovah est un barbarisme provenant d’une mauvaise lecture. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette dernière affirmation est délibérément fausse. Cette grossière erreur fut pourtant dénoncée par des hébraïsants de toutes confessions, y compris avec l’appui du Vatican (Congrégation de la propagande), mais sans résultat.
« Ce nom YHWH se lit sans difficulté puisqu’il se prononce comme il s’écrit, ou selon ses lettres pour reprendre l’expression du Talmud. En effet, jusqu’en 70 de notre ère, les grands prêtres lisaient le jour du Yom Kippour la bénédiction de Nombres 6:24-27 en prononçant YHWH selon ses lettres, c’est-à-dire comme il s’écrit. En fait, ce nom est même le plus facile à lire de toute la Bible puisqu’il est constitué de quatre voyelles comme le rappelle Flavius Josèphe. La question de savoir quelles étaient les voyelles accompagnant les lettres YHWH est absurde, car les voyelles massorétiques ne sont apparues au plus tôt qu’au sixième siècle de notre ère. Avant cela, les noms hébreux étaient vocalisés grâce aux trois lettres Y, W, H, comme les écrits de Qumrân (Manuscrits de la mer Morte) l’ont largement confirmé. La lettre Y était lue I (ou Ê), lettre W : Û (ou O) et la lettre H : A à la fin des mots. Par exemple, YH se lit IA. YHWDH se lit littéralement IHÛDA (Juda). Si le nom ne comportait pas de lettres voyelles, on insérait alors la voyelle a ; ainsi YSHQ est lu : ISaHaQ (Isaac), YRWSLYM : IRÛSaLIM (Jérusalem) ; etc. Le nom YHWH se lisait donc IHÛA (Ioua). Pour mieux entendre la lettre H (quasi inaudible) on pouvait lui adjoindre un « e » muet, ainsi le nom YHWDH lu littéralement I-H-Û-D-A devient alors I-eH-Û-D-A, soit l’équivalent exact du nom hébreu Yehoudah. Cette légère amélioration donne pour le nom YHWH la prononciation I-Eh-Û-A (Ieoua), l’équivalent de la ponctuation massorétique YeHoWaH. Cette coïncidence est remarquable ; providentielle si l’on croit que Dieu a veillé sur son Nom (Visiblement à l’insu des copistes) » (« Un historique du Nom Divin » page 9 et 10). Nous aurons l’occasion de revenir sur d’autres informations convergentes sur la vocalisation du Nom Divin, YHWH, par un l’examen des noms bibliques « théophores » hébreux et araméens (contenant le tétragramme, partiellement ou dans son entier).
Quelle devrait être la meilleure vocalisation du Nom Divin YHWH ?
D’après ce qui est écrit dans l’introduction de cet ouvrage, les deux noms théophores contenant la totalité du Tétragramme, à savoir YHWDH (Juda (fils de Jacob et nom d’une des douze tribus d’Israël)), se prononce I-Û-D-A ou I-Eh-Û-D-A. Concernant le nom de Jésus, YHSW ‘, il se vocalise Yehoshoua. Ainsi sur la base de la vocalisation de ces deux noms théophores, nous comprenons que le Tétragramme YHWH, se vocalise de la façon suivante : Iouah ou Ieouah.
Cependant, dans ce qu’écrit l’auteur, il y a une certaine ambigüité qu’il convient d’éclaircir. Voici ce qui est écrit : « Cette légère amélioration donne pour le nom YHWH la prononciation I-Eh-Û-A (Ieoua), l’équivalent de la ponctuation massorétique YeHoWaH ». Pris isolément, cette phrase pourrait laisser à penser que la vocalisation actuelle « Jéhovah » serait le résultat des points voyelles massorétiques. Or, d’après ce qui est écrit dans l’ensemble de l’ouvrage et de manière résumée ci-dessus (corroboré par différents érudits du passé), ce n’est absolument pas le cas. Les points voyelles indiquent la prononciation des lettres YWH (le H du milieu étant muet), à savoir IOA, ou Ye(I)hou(O)ah(A). Ainsi, le « W » du Tétragramme ne devrait pas se prononcer comme un « V », mais comme un « Û » ou « OU ». Par conséquent, Yehowah, doit être lu phonétiquement comme Yeouah. Il est donc évident que la vocalisation actuelle du Nom Divin, « Jéhovah » est doublement inexact par l’insertion du « J » qui doit être remplacé par un I ou Y et du « v » (correspondant au W) qui doit être lu phonétiquement « ou ».
La conclusion de cet ouvrage « Un HISTORIQUE DU NOM DIVIN », confirme une vocalisation du Nom (Ioua), découverte il y a des centaines d’années auparavant par le moine espagnol Raymond Martin dans son ouvrage (Pujio fidei (Poignard de la foi (1278))). Lui-même avait puisé ses sources sur les écrits de R. Moseh Ben Maymon (Maimonide), dans « le guide des égarés » chapitres 60-64, partie 1, relative au Nom (qui avait une solide connaissance de l’hébreu biblique ancien). Un autre érudit du nom de Porchetus de Salvaticis (1303), utilisa comme Raymond Martin, la même vocalisation du Nom.
Compte tenu de cet ajustement dans la vocalisation du Nom Divin, la question est de savoir que faire ? Comme nous l’avons compris plus haut, la vocalisation du Nom du Fils de Dieu, en « Jésus » est inexacte, et devrait être prononcé Yehoshouah. Cependant, dans le cadre de l’enseignement public, il est plus logique de continuer à le vocaliser comme il a été depuis des siècles, afin que les personnes sachent de qui il s’agit, en tant que Fils de Dieu. Il en va de même pour le Nom Divin du Père Céleste, il a été vocalisé pendant des siècles comme « Jéhovah ». Concernant, l’utilisation du Nom Divin, il convient de faire preuve de discernement en tenant compte qu’il doit être associé au Père Céleste. Peut-être que l’enseignant, de manière publique utilisera-t-il, le Nom Divin sous sa forme la plus connue, tandis que dans d’autres circonstances, dans le cadre de sa relation personnelle avec Dieu, il l’utilisera dans sa vocalisation qui lui semble la plus exacte. Ce qui est vrai pour le Père Céleste, l’est aussi pour son Fils.
Quatre méthodes principales qui permettent de retrouver
la vocalisation du Nom
1 – La méthode de l’étymologie : le nom s’identifie à son étymologie (quand celle-ci existe). C’est la plus incertaine parce qu’elle considère que l’étymologie est systématiquement scientifique et qu’elle est équivalente à l’étymologie ou message spirituel (ce qui n’est pas toujours le cas (voir les explications ci-dessus)).
2 – La méthode de lecture des lettres qui démontre que le Nom (YHWH) se lit par lui-même. Il est constitué des trois lettres de base (consonnes/voyelles (Y H W)), permettant sa lecture (Matres Lectionis (La lettre Y était lue I (ou Ê), lettre W : Û (ou O) et la lettre H : A à la fin des mots)) (Voir les explications ci-dessus).
3 – La méthode des témoins : Elle consiste à examiner les voyelles utilisées pour les noms hébreux traduits en en grec, dans le texte de la Septante (La Bible traduite de l’hébreu au grec (II e siècle av. J.-C. )). Par exemple : Abraham est écrit dans la Septante, Abraam. Jésus : Ièsous. Noé : Noé. Israël : Israèl. Juda : Iouda. Moïse : Môusès. Jérusalem : Iérousalèm.
4 – La méthode de l’onomastique est l’étude des noms hébreux qui contiennent entièrement le Tétragramme (YHWH), ou partiellement (YH). Les noms avec le Tétragramme (entièrement ou partiellement), sont des noms « théophores ». C’est la méthode la plus fiable : « Cette dernière méthode est la plus fiable, car les noms sont très stables dans le temps, souvent beaucoup plus que les mots de la langue eux-mêmes. Les noms propres sont en quelque sorte une mémoire des sons du passé ou des « phonogrammes ». De plus, la langue hébraïque fut, malgré quelques variations, très stable sur une grande période de temps. Par exemple, l’hébreu des lettres d’El Amarna datant du 14e siècle avant notre ère peut encore être compris par un Israélien moderne. Ainsi, on peut reconstituer un nom avec un taux de confiance très élevé si le nom à retrouver est préservé dans plusieurs autres noms. Or, sous cet aspect, le nom divin est extrêmement favorisé, puisqu’il fut intégré dans des centaines de noms propres. La seule difficulté est d’éviter de confondre le grand nom YHWH (Jérémie 44:26), avec le petit YH (Psaumes 68:4) » (Un historique du Nom page 45) (YHWH: Yeouah; YH: Yah (diminutif du Nom)).
De l’étymologie scientifique d’un nom, à son message spirituel
Dans la Bible, un nom hébreu ou araméen, a intrinsèquement un sens étymologique que toute personne comprenant ces langues peut comprendre. Cependant, à cette étymologie scientifique, s’ajoute une signification spirituelle biblique (ou message) qui explique le sens de ce nom, son autorité, sa mission. Prenons plusieurs exemples connus :
– Jésus : Étymologie scientifique : Yéshouaʽ ou Yehôshouaʽ en hébreu, signifie « Jéhovah est salut ». Le message ou le sens spirituel de son nom : « il sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21).
– Noé : Étymologie scientifique : Repos. Le sens spirituel de son nom : consolation : « Celui-ci nous apportera une consolation dans notre travail et dans la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit » (Genèse 5:29).
– Israël : Étymologie scientifique : Lutter avec Dieu. Le sens spirituel de son nom : Lutter et persévérer avec Dieu et avec les hommes : « Tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, si bien qu’à la fin tu l’as emporté » (Genèse 32:28).
– Barnabas (nom d’origine araméenne) : Étymologie scientifique : Fils de prophétie. Le sens spirituel de son nom : Fils de consolation : « Ainsi Joseph, qui était surnommé par les apôtres Barnabas — ce qui, traduit, signifie Fils de consolation » (Actes 4:36).
Voici l’explication que l’on trouve dans « Un Historique du Nom Divin » (page 41), concernant ces écarts entre l’étymologie scientifique d’un nom et son sens spirituel ou message biblique :
« On peut noter le « gouffre » qui sépare ces deux sortes d’étymologies. Plutôt que de chercher à les faire coïncider, il faut se rappeler que l’explication de ces écarts est toujours la même : le but des définitions bibliques est de donner avant tout un message religieux. Du reste, quel serait l’intérêt d’expliquer à un hébreu le sens d’un nom hébreu ? Ainsi, il est évident pour un Hébreu que le nom Noé signifie scientifiquement « repos » ; cependant le verset de Genèse 5:29 nous précise que ce « repos » signifiera bibliquement « il consolera », car Noé allait jouer un rôle prophétique consolant ».
Certains pensent que la déclaration de Yeouah (courramment vocalisé « Jéhovah »), concernant son Nom, « Je serai ce que je serai », est à considérer comme une étymologie scientifique du Nom, permettant du même coup, une vocalisation plus exacte du Nom (Exode 3:14). Cette interprétation à deux obstacles majeurs :
1 – Le Nom lui-même, Yéhouah (YHWH), n’a aucune étymologie scientifique hébraïque avérée. Ce qui semble logique : Dire que le Nom propre Yéhouah, aurait une étymologie scientifique serait un anachronisme qui consisterait à laisser entendre que la langue hébraïque aurait précédé l’existence du Nom Divin. Or ce Nom est étroitement associé à un Dieu éternel qui n’a pas eu de commencement (Genèse1:1)… De plus, selon les déclarations inspirées de l’apôtre Paul, il ne semble pas que dans les cieux on parle l’hébreu (1 Corinthiens 13:1 « la langue des anges »). Il est plus logique de penser que la langue hébraïque serait construite autour du Nom, en permettant même aux enfants de le vocaliser en toute simplicité (Il se prononce selon ses lettres pour reprendre l’expression du Talmud, étant constitué des trois consonnes/voyelles de base permettant sa lecture (YHW) (Matres Lectionis)): « ”Jésus leur dit : “ Oui. N’avez-vous jamais lu ceci : ‘ De la bouche des tout-petits et des nourrissons tu as produit une louange ’ ? » (Matthieu 21 :16 comparer avec 11:25).
2 – Le contexte du livre de l’Exode démontre que les Israélites connaissaient le Nom du Dieu de leurs ancêtres (Abraham, Isaac et Jacob), et par conséquent, sa vocalisation ne posait aucun problème. La réponse de Dieu « Je serai ce que je serai », n’est pas une étymologie scientifique de son Nom (qui aurait aidé Moïse à mieux vocaliser le Nom), mais plutôt un message spirituel concernant le « mémorial » de son Nom (Exode 3:15).
Conclusion sur la prononciation du Nom
« On a pu constater, en dehors de la vocalisation massorétique, il existe plusieurs méthodes pour retrouver la prononciation d’un nom au premier siècle de notre ère. Cependant, l’étymologie biblique (qui est en fait un enseignement religieux), par essence scientifique, ne peut être utilisée dans ce but. Les trois autres méthodes donnent par contre des résultats concordants. Dans le cas du Tétragramme, ces trois méthodes donnent successivement les trois prononciations, Iaô (Méthode des témoins : comparaison avec les noms de la Septante) Yehowah (méthode onomastique : comparaison avec les noms théophores), Ihûa (méthode de lecture des lettres), L’examen du contexte historique a permis d’expliquer la discordance en Iaô. En effet, à cette époque le substitut hébraïque YHW, ou son homologue araméen YW, était encore largement utilisé parmi les Juifs. (…) Ainsi, on constate un bon accord entre les deux prononciations Yehowah et Ihûa, aussi satisfaisant que Yehûdah et Ihuda (Juda), Yésûa’ et Isûa’ (Jésus), etc. Eu égard à cette concordance, l’unanimité sur la vocalisation aurait dû être facile à obtenir ! » (Un historique du Nom page 54).
« Je serai ce que je serai »
(Exode 3:14)

La réponse souvent donne le sens de la question ou ce qu’elle laisse entendre implicitement. Concernant l’identité de Yeouah (couramment vocalisé « Jéhovah »), Moïse demande ce qu’il doit dire à ses frères Israélites :
« Mais Moïse dit au vrai Dieu : “Supposons que je sois venu maintenant vers les fils d’Israël et que je leur aie dit : ‘ Le Dieu de vos ancêtres m’a envoyé vers vous ’, et qu’ils disent vraiment : ‘ Quel est son nom ? ’ Que leur dirai-je ?” (Exode 3:13).
La question semble étrange parce qu’elle laisserait entendre que les Israélites auraient oublié le Nom propre du Dieu de leurs ancêtres (Abraham, Isaac et Jacob), après 215 ans passés en Egypte. Or d’après le contexte, du livre de l’Exode, les Israélites craignaient et connaissaient le Nom de Yeouah. Par exemple, plus de quatre vingt ans plus tôt, concernant les accoucheuses hébreux qui ont refusé de faire mourir les nouveaux nés mâles sur ordre de pharaon, le récit ajoute qu’elles craignaient Yeouah (Exode 4:17). Moïse lui-même connaissait Yeouah, le Dieu de ses ancêtres (Hébreux 11:23-28). Par conséquent sa vocalisation exacte ne posait aucun problème.
Pour bien comprendre, implicitement, le sens des deux questions de Moïse, il convient d’examiner la définition du mot hébreu « shêm », traduit par « nom » : « une appellation, en tant que marque ou mémorial d’individualité; implicitement honneur, autorité, caractère (ou personnage) » (Strong’s Corcondance (H8034)). Compte tenu de la réponse de Yeouah (du contexte biblique), et de la définition de « shêm » (nom), nous comprenons qu’il s’agit du nom avec son mémorial d’actions passées qui devait constituer sa réputation :
« Alors Dieu dit à Moïse : “JE SERAI CE QUE JE SERAI. ” Et il ajouta : “ Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ JE SERAI m’a envoyé vers vous. ’ ”Puis Dieu dit encore à Moïse : “Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. ’ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération » (Exode 3:14,15).
La dernière partie de la réponse de Yeouah, permet de comprendre le sous-entendu de la question de Moïse : « c’est là mon mémorial de génération en génération ». La question « quelle est ton nom ? », doit se comprendre de la manière suivante, « Quel est ton « renom », le « mémorial » d’actions (passées) attaché à ton nom ». Et sa réponse « Je serai ce que je serai » est à mettre en perspective par rapport à l’idée que se faisaient les Israélites et probablement Moïse (élevé à la cour de Pharaon): A chaque dieu son nom et son pouvoir ou sa puissance. Le “JE SERAI CE QUE JE SERAI », laisse entendre aussi, que Moïse voulait savoir quoi répondre quant au pouvoir attaché au Nom de Yeouah.
Ainsi, lorsque Yeouah Dieu parle de son Nom comme étant un « Mémorial », cela veut dire que la question de Moïse concernant le Nom, était la suivante: Que devrai-je dire aux Israélites concernant le pouvoir de ton Nom et des actions extraordinaires attachées à ce Nom (Mémorial) ? La question de Moïse, concernant le Nom Divin s’inscrit sur la capacité d’action du Vrai Dieu, qui réside dans le pouvoir de son Nom. Néanmoins, la réponse de Jéhovah est très fine : en Égypte, chaque dieu avait un nom attaché à un pouvoir d’action très précis. Ainsi, dans sa réponse « Je serai ce que je serai », Yeouah ne veut pas que l’intelligence humaine cloisonne son Nom dans une seule capacité extraordinaire de faire des miracles. Dans le récit d’Exode 4:1-9, il est écrit que Yeouah fit quatre miracles, montrant sa capacité de création en transformant le bâton de Moïse en serpent, et en le refaisant devenir un bâton. Ou encore en faisant que la main de Moïse ait la lèpre (destruction) et en la guérissant (recréation). Par ces deux séries de deux miracles, Yeouah Dieu illustrait sa Toute Puissance, et par conséquent, seulement ses actions extraordinaires révèleraient le mémorial de son Nom. “JE SERAI CE QUE JE SERAI », c’est l’action entreprise par Dieu qui donnerait le sens spirituel à son Nom, de qui « Il est ».
***
« Oui, il arrivera que tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah s’en tirera sain et sauf »
(Joël 2 :32)
« À cette époque-là ceux qui craignent Jéhovah parlèrent l’un avec l’autre, chacun avec son compagnon, et Jéhovah faisait attention et écoutait. Et un livre de souvenir commença à être écrit devant lui pour ceux qui craignent Jéhovah et pour ceux qui pensent à son nom » (Malachie 3:16).
Notre relation avec Yeouah (couramment vocalisé « Jéhovah ») est spirituelle (et non magique) : « Cependant, une différence de taille sépare les Hébreux des autres peuples concernant la conception du nom de la divinité : Dans les peuples de l’Antiquité, le fait d’invoquer le nom du dieu contraint celui-ci à agir, c’est une conception magique du nom ; alors que chez les Hébreux le fait d’invoquer le nom de Dieu est seulement une supplication et non une incantation (1 Rois 8:33,34). Cette nuance est capitale. Par exemple, dans son dialogue avec Jésus, Satan cita Psaume 91:11,12 dans le sens d’une obligation pour Dieu ; c’est la conception magique de la prière (analogue à la lampe d’Aladin). Jésus rectifia cette conception erronée (Matthieu 4:6,7) » (« Un Historique du Nom Divin » (page 57)).
La Bible montre qu’une conception magique du Nom est spirituellement dangereuse. Peu avant son ascension au ciel, Jésus-Christ avait dit que son Père lui avait transféré toute l’autorité liée à son Nom : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Par conséquent, tous les chrétiens qui sollicitaient (et même actuellement) l’aide de Dieu, devaient le faire au nom du Christ. Cependant, ce qui est applicable au Nom Divin, Yeouah, s’applique aussi au Nom du Christ, Jésus (Yehoshouah) : ne pas l’utiliser de manière magique, en voulant contraindre Dieu à agir (en vocalisant son Nom de manière magique). Voici ce qui s’est passé à une certaine occasion, écrit dans le livre des Actes (Bible):
« Mais quelques-uns parmi les Juifs itinérants, qui faisaient métier de chasser les démons, entreprirent de nommer, eux aussi, le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits méchants, en disant : “ Je vous ordonne solennellement par Jésus que Paul prêche. ” Or il y avait sept fils d’un certain Scéva, un prêtre en chef juif, qui faisaient cela. Mais en réponse l’esprit méchant leur dit : “ Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? ” Là-dessus, l’homme en qui était l’esprit méchant sauta sur eux, les maîtrisa l’un après l’autre, et fut plus fort qu’eux, si bien qu’ils s’enfuirent de cette maison, nus et blessés. Cela fut connu de tous, tant des Juifs que des Grecs qui habitaient à Éphèse ; une crainte tomba sur eux tous, et le nom du Seigneur Jésus continua d’être magnifié. » (Actes 19:13-17). Il est évident que ces juifs, qui faisaient métier de chasser les démons, en utilisant le nom de Jésus de manière magique, sans avoir foi en lui, ont été sanctionnés.
Invoquer le Nom de Yeouah (Jéhovah) veut dire que nous devons l’aimer (Matthieu 22:37-40). Avoir foi en Lui, et avoir foi en son Fils Jésus-Christ (Jean 3:16,36 ; 17:3 ; Hébreux 11:6). En invoquer le Nom de Yeouah (Jéhovah), par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ nous permettra de survivre à la grande tribulation et d’obtenir la vie éternelle : « Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17:3 ; Révélation 7:9-17).
Le Nom Divin, YHWH, appartient à Dieu
Il convient de rappeler cette idée simple et importante, à savoir que le Nom Divin, YHWH (Yehouah), appartient seulement à Dieu et par conséquent, il le donne à qui il veut. Bien entendu, de nombreux humains par le monde ont des noms théophores qui contiennent partiellement, généralement, le diminutif du Nom Divin, à leur naissance. Cependant, la raison spirituelle du titre de cette méditation biblique, ne concerne pas ces situations courantes, mais plutôt de mieux comprendre le sens spirituel de l’appartenance du Nom Divin YHWH (Yehouah), au Père Céleste.
Le Nom Divin YHWH (Yehouah) représente ce qui constitue la gloire de Dieu. Elle représente le renom de Dieu par les actions extraordinaires qu’il entreprend de sorte que le sens de son nom est déterminé par l’action qu’il entreprend: « Je serai ce que je serai » (Exode 3:14). Son dessein s’articule autour du Nom Divin YHWH (Yehouah), c’est ce qui ressort dans la prière que Jésus-Christ prononça en Jean 17: « En outre, je ne suis plus dans le monde, mais eux sont dans le monde et moi je viens vers toi. Père saint, veille sur eux à cause de ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous le sommes. Quand j’étais avec eux, je veillais sur eux à cause de ton nom que tu m’as donné » (Jean 17:11,12). Jésus-Christ agissait « à cause de ton nom (celui de Dieu) ». « Siméon a raconté minutieusement comment Dieu, pour la première fois, s’est occupé des nations pour tirer d’entre elles un peuple pour son nom » (Actes 15:14). Ce texte exprime une idée similaire qui montre que Dieu a un peuple « pour son nom », ainsi le sens de son Nom s’articule autour de sa volonté. Dit en passant, et cette idée sera examinée ultérieurement, Dieu a un peuple « pour » son nom, et non qui « porte » son nom. Le nom d’Israël représentant le peuple de Dieu des temps bibliques, ne contenait pas le tétragramme, de sorte qu’il n’était pas porteur du Nom Divin, YHWH (Yehouah).
Toujours dans la même prière, Jésus-Christ a montré que connaître le Nom Divin, YHWH (Yehouah), c’est l’associer à l’amour que Dieu manifeste envers ses créatures célestes et terrestres: « Et je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en union avec eux » (Jean 17:26). « Celui qui n’aime pas n’a pas appris à connaître Dieu, parce que Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Connaître Dieu, c’est à la fois connaître son Nom, mais aussi, le mémorial de ses actions qui permettent de comprendre que Dieu est amour.
Si le Nom Divin YHWH (Yehouah) est en lien avec son renom, ou le mémorial de ses nombreuses actions, il symbolise aussi son autorité. En Exode, nous lisons que Dieu informa qu’il enverrait un ange au-devant de son peuple, la nation d’Israël: « Voici que j’envoie un ange en avant de toi pour te garder pendant la route et pour te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé. Prends garde à cause de lui et obéis à sa voix. Ne te montre pas rebelle envers lui, car il ne pardonnera pas votre transgression, parce que mon nom est en lui » (Exode 23:20,21). Dieu ne mentionna pas directement le nom de l’ange, mais plutôt, que son nom contenait le Nom Divin, représentant l’autorité de Dieu, conférée à cette ange.
Plus tard, Jésus-Christ (Yeshoua), qui portait littéralement le Nom Divin dans son nom donné par Dieu, à sa naissance, allait hérité de l’autorité de Dieu: « Elle mettra au monde un fils, et tu devras l’appeler du nom de Jésus (Yeshoua) » (Matthieu 1:21). Avant de monter au ciel, voici ce qu’a dit Jésus-Christ: « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Ce qui veut dire que lorsque Dieu donne son Nom, c’est qui lui donne d’exercer son autorité (ou une partie de son autorité). Par conséquent, le fait de rappeler que le Nom Divin, YHWH (Yehouah) appartient à Dieu, cela veut dire, qu’il le donne à celui qu’il choisit pour exercer son autorité (dans l’exemple, ce fut à Jésus-Christ, son Fils). Ce qui veut dire qu’aucun groupe religieux ne peut s’approprier le Nom Divin, YHWH (Yehouah), sans l’autorisation de Dieu, dans le but d’exercer une quelconque autorité sur le peuple qui lui appartient pour son nom (Actes 15:14).
Les amis et les ennemis du Nom Divin, YHWH
« Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah ton Dieu de manière indigne, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne »
(Exode 20:7)
Comment dans l’histoire humaine, certains soit individuellement ou en groupe se sont comportés ou se comportent en amis du Nom Divin, YHWH (Yehouah) et d’autres en ennemis ? Cet examen se basera essentiellement sur des faits bibliques mais aussi historiques et de manière très simplifiée (le lecteur intéressé par le sujet pourra faire des recherches personnelles plus approfondies).
On peut introduire le thème par une déclaration du Christ, faite lors de sa dernière prière adressée à son Père Céleste: « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. (…) Et je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en union avec eux » (Jean 17:6,26). Ainsi, les amis du Nom Divin YHWH (Yehouah), comme Jésus-Christ, font connaître le Nom de Dieu à ceux qu’ils enseignent, ou avec qui ils partagent la Bonne Nouvelle (Matthieu 24:14 ; 28:19,20). De plus, Jésus-Christ montra que le nom de son Père Céleste, est sacré, saint, à part et c’est le sens de la requête exprimée dans la prière du Notre Père: « Que ton nom soit sanctifié », c’est-à-dire considéré par chacun d’entre nous, comme saint, sacré, à part et l’utiliser de manière à le révérer et le révéler à notre prochain.
D’un autre côté, les ennemis du Nom Divin sont plus dans le fait de l’occulter ou de le cacher. En considérant, par exemple, que sa vocalisation s’est oubliée au travers des siècles (ce qui est faux) et par conséquent, dans le doute, il ne convient pas de le prononcer dans sa forme la plus connue. D’autres pensent que le Nom est tellement saint, qu’il ne convient pas de le prononcer, mais plutôt de le remplacer par des titres tel que Dieu, l’Eternel, Seigneur ou Adonaï (en hébreu). Des traducteurs de la Bible ont volontairement occulté le Nom Divin YHWH (Yehouah), en le remplaçant par des titres tels que l’Eternel, le Seigneur, qui pourtant apparaît environ sept mille fois dans la Bible. D’autres encore ont plus une relation ésotérique avec le Nom Divin l’entourant de mystères que seuls les initiés sont en mesure de comprendre. Toute ces façons de faire sont contraires à ce que Jésus-Christ a fait, en révélant le Nom Divin. L’enseignement païen de la Trinité a largement contribué à l’occultation du Nom Divin en confondant le Père Céleste avec son Fils. Dans le cadre d’offices religieux chrétiennes, certains qui croient en la Trinité, prient en utilisant le titre de Seigneur, sans que l’on sache s’ils prient Dieu, le Père Céleste ou son Fils.
Certains diront que Jésus-Christ n’a pas utilisé le Nom de Dieu, YHWH, dans le cadre de son enseignement, ni même dans ses prières, dans les quatre évangiles. Cela ne veut pas dire qu’il ne prononçait pas le Nom Divin. Par exemple, lorsqu’il est allé dans la synagogue de Nazareth pour annoncer qu’il avait été oint par son Père pour effectuer son ministère terrestre, il est écrit en Luc (4:16-21), que Jésus-Christ a lu, d’Isaïe 61:1, contenant le Nom Divin, YHWH (vocalisé dans cette traduction de la Bible, « Jéhovah »). Ce qui veut dire qu’il n’hésitait pas à utiliser le Nom divin, YHWH, dans le cadre d’une lecture biblique publique.
De plus le fait que dans les évangiles, il n’y ait pas de passages bibliques montrant que Jésus-Christ utilisait directement le Nom Divin (YHWH) (à part dans le cadre de sa lecture publique à Nazareth), pourrait s’expliquer par sa relation filiale directe avec son Père Céleste. En effet, dans le cadre d’une relation, fils-père, l’enfant appellera son père ou sa mère, papa ou maman, ou père, ou mère. Il n’appellera pas son père par son nom, mais par son titre de père: « Il dit encore : “Abba, Père, toutes choses te sont possibles ; écarte cette coupe de moi. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux” » (Marc 14:36). L’expression « Abba » est d’origine araméenne, elle signifie, Père dans un sens très affectueux. Dans le cadre de cette relation spéciale avec son Père Céleste, on comprend bien qu’il ne va pas systématiquement l’appeler par son Nom, mais plutôt par une expression à la fois respectueuse et affectueuse. L’apôtre Paul a expliqué cette relation étroite entre les fils de Dieu (sur terre) et le Père Céleste, en l’appelant Abba, Père, et non directement ou systématiquement par le Nom Divin, YHWH (Yéhouah) (Romains 8:15 ; Galates 4:6).
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Le Nom Divin, YHWH et les Témoins de Jéhovah
Cette communauté chrétienne, pour ceux qui ne la connaisse pas, est constituée actuellement de 9 millions de personnes dans le monde, organisées en approximativement cent mille congrégations locales. Néanmoins, ces congrégations ne sont pas autonomes en termes d’autorité spirituelle, en lien avec l’enseignement biblique, et même financièrement. Cette autorité sur elles, est exercée de façon mondialisée, à partir des Etats-Unis, par un groupe de personnes appelé Collège Central. Ce groupe d’hommes est appuyé par une organisation (la considérant comme celle de Dieu), pour reprendre leur terme, qui est ni plus ni moins qu’une multinationale, appelée la Watch Tower, alias J.W.ORG (Jehovah Witnesses), logo estampillé sur la façade de chacune de leurs salles de réunions (Salles du Royaume) et salles d’assemblées. Le contrôle, voir la gouvernance du Collège Central sur les 100 000 congrégations, se fait par le moyen de la décentralisation de la filiale mère en environ 170 filiales réparties dans le monde. L’autorité nationale de ces filiales est relayée par des « surveillants de district » supervisant le travail des « surveillants de circonscription » qui, eux-mêmes surveillent le travail des anciens locaux (ou administrateurs), des congrégations (le surveillant qui fait le lien entre la filiale mère et les autres filiales, est appelé « surveillant de zone ». C’est lui qui supervise (ou surveille) la gestion financière des filiales nationales).
En résumé, vous pouvez constater, par cette simple explication, que les chrétiens étant dans les 100 000 congrégations qui pourraient tout à fait être autonomes spirituellement, dans l’enseignement biblique et financièrement, sur un plan local, sont sous l’autorité directe du Collège Central, dépendant, de facto, de la structure organisationnelle de la Watch Tower, alias J.W.ORG. Les chrétiens de cette organisation religieuse éparpillés dans le monde, ne se soumettent pas directement à l’autorité du Christ, mais à l’autorité du Collège Central et de la Watch Tower, alias J.W.ORG, qui influence de toute évidence leurs décisions et qui s’interposent, entre eux et Dieu. Ce qui n’est pas conforme à ce qui est écrit dans la Bible: « Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Christ Jésus » (1 Timothée 2:5).
En lisant Apocalypse chapitres 2 et 3 concernant les messages du Christ aux sept congrégations, vous constaterez que Jésus-Christ glorifié s’adresse à des administrateurs locaux (les anges ou messagers), des congrégations, et non à une organisation humaine mondialisée. Dans les explications qui vont suivre, il faut bien dissocier les agissements des chrétiens locaux de ces congrégations, qui peuvent se révéler pour la plupart, à bien des égards, sincères et fidèles à Dieu, à son Fils et à la Parole de Dieu, la Bible, d’une part, et les agissements des détenteurs de cette autorité mondialisée située principalement, non pas dans les cieux, où se trouve le Christ, mais bien aux Etats-Unis et dans les nombreuses filiales nationales. Revenons au thème principal, à savoir leur lien avec le Nom Divin, YHWH, vocalisé Jéhovah.
Cette communauté chrétienne, mondialisée s’appelle, depuis les années 30, les Témoins de Jéhovah. Avant cela leur appellation était les Etudiants de la Bible. Ce groupement religieux a fait connaître le Nom Divin, sur un plan mondial, ce qui en soi, est une très bonne chose. Comme il est écrit dans la Bible, Dieu le Père Céleste désire que son nom soit mondialement connu: « Pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre ! » (Psaumes 83:18).
Ces chrétiens ont fait connaître le Nom Divin, Jéhovah, principalement de deux manières, par la prédication mondiale et leur traduction de la Bible, la Traduction du Monde Nouveau. Leur prédication se réalise actuellement dans la quasi-totalité des pays, avec environ, cent mille congrégations chrétiennes éparpillées dans le monde, regroupant environ neuf millions de chrétiens. La qualité principale de la Traduction du Monde Nouveau est qu’elle a rétabli le Nom Divin YHWH, sous la forme la plus connue, Jéhovah. De plus, cette traduction est une belle œuvre d’érudition, agréable à lire parce qu’en plus d’avoir rétabli le Nom Divin, elle est écrite dans des langues vivantes actualisées, c’est-à-dire dépouillées de tout archaïsme, ou mots anciens pas toujours compréhensibles pour un lecteur de la Bible des temps modernes. Dans la Bible à référence (Rbi8), de taille plus importante, il y a de nombreuses annotations en lien avec le Nom Divin.
Principalement sous ces deux aspects, la prédication de la Bonne Nouvelle avec une Traduction de la Bible qui a rétabli le Nom Divin à la place qui convenait, les milliers de congrégations chrétiennes locales de Témoins de Jéhovah se sont comportés avec beaucoup de sincérité comme de véritables amis du Nom Divin, Jéhovah. De plus, ces chrétiens ont enduré courageusement la persécution, dans de nombreux pays, ont été très courageux jusqu’à la mort pour certains d’entre eux, lors de la deuxième guerre mondiale, et durant la guerre froide derrière le rideau de fer et dans bien d’autres pays. Leur intégrité, a rendu gloire à Dieu et à son Nom. Dieu leur accordera, par le moyen du Christ, la résurrection promise dans les Écritures (Jean 5:28,29). Par conséquent, les observations qui vont suivre, ne concernent pas directement, ces chrétiens pour la plupart sincères et fidèles à Dieu et au Christ et attachés à la Parole de Dieu, mais bien les instances dirigeantes de cette organisation américaine mondialisée qui les gouverne d’une main de fer. Les décisions doctrinales se décident aux Etats-Unis. Par conséquent, la manière qu’ils ont d’utiliser le Nom Divin, est en lien avec leur manière d’enseigner la Bible.
Concernant l’appellation, de Témoin de Jéhovah, qui se base sur la Bible, est qu’elle n’est justement pas conforme à la Bible. Le nom religieux se base sur un passage de la Bible, contenu dans le livre d’Esaïe: « »Vous êtes mes témoins ”, c’est là ce que déclare Jéhovah, “ oui mon serviteur que j’ai choisi » » (Esaïe 43:10). Selon le contexte immédiat, il s’agit d’une déclaration circonstancielle qui ne demandait pas à ce que les Israélites de l’époque fussent désignés comme tel. Par exemple en Apocalypse 2:13, nous lisons que Jésus-Christ désigna Antipas, un disciple mort en martyr, comme étant « son témoin » (mon témoin, le fidèle), il s’agissait d’une désignation circonstancielle qui ne laissait pas entendre que l’ensemble des disciples du Christ devaient s’appeler « Témoins de Jésus » ou encore « les Fidèles de Jésus ».
De plus, cette appellation, n’est pas conforme à ce qui est écrit en Actes: « Ce fut d’abord à Antioche que les disciples furent par une providence divine appelés chrétiens » (Actes 11:26). Les Témoins de Jéhovah, doivent se désigner comme chrétiens, sans cette appellation qui n’est pas conforme à la providence divine mentionnée à Actes (11:26). D’où le titre de cette étude biblique, le Nom Divin appartient à Dieu, et par conséquent, il n’appartient pas à un groupe religieux de se l’approprier, pour ensuite dire que c’est un peuple qui porte son Nom. En Actes 15:14, il est écrit que Dieu a un peuple « pour » son nom et non, qui « porte » son nom…
Avec l’extension de l’Internet, et la brusque augmentation du nombre de chrétiens (Témoins de Jéhovah), passant, dans les années soixante et soixante-dix de 1 à deux millions dans le monde, pour ensuite passer, entre les années 80 et 2000, de 7, 8 et actuellement 9 millions de chrétiens, a véritablement changé l’ambiance dans les congrégations locales, une génération plus âgée étant renouvelé par une génération plus jeune et utilisant plus facilement les outils de l’internet. L’avènement de l’internet entre autres a accentué l’autocratie du système mondialisé d’administration américaine des plus de cent mille congrégations éparpillées dans le monde, par la Watch Tower, alias J.W.ORG. Qu’est-ce que cela à voir avec le Nom Divin ?
Faisons un historique très simplifié. Dans les années qui ont précédé l’avènement d’internet, le Collège Central qui gouvernait l’ensemble des cent mille congrégations de ce groupe religieux, dans le monde était très discret. Les membres des congrégations locales les connaissaient à peine, de sorte que l’on peut dire que l’administration des congrégations avait un caractère local. La notion d’organisation mondiale quoiqu’existante, était très peu évoquée, parce que de fait elle avait très peu d’incidence sur l’administration locale de la congrégation.
L’apparition et l’avènement de l’Internet a complètement bouleversé l’administration des congrégations chrétiennes locales, en la centralisant, sur un plan mondial par la création, non seulement d’un site internet (J.W.ORG), mais aussi d’une télévision en ligne (JW. Broadcasting). Les membres du comité mondiale, qui étaient très peu connus, ont commencé par apparaitre très régulièrement à la télévision, dans les congrégations locales. Ensuite, la notion d’organisation (mondialisée) a été depuis lors accentuée. Cette organisation, qui fonctionne comme une multinationale, avec environ 170 filiales, s’est faite appeler l’organisation de Dieu, incluant les congrégations locales (au lieu de peuple). Le constat que le titre religieux de Témoin de Jéhovah en anglais Jehovah Witness (JW) est devenu la marque du site internet et de leur télévision en ligne.
La question qui se pose est la suivante: Que pense Dieu lorsqu’il constate que cette organisation religieuse utilise son Nom YHWH, Jéhovah, pour promouvoir, pas seulement les intérêts du royaume, mais aussi, des intérêts financiers et immobiliers qui se montent actuellement à des actifs de plusieurs milliards de dollars, alors qu’en envoyant son propre Fils sur terre, il n’avait rien ? « Et Jésus lui dit : “ Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des abris, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête” » (Luc 9:58). C’est là que le verset d’Exode 20:7 (mentionné plus haut prend tout son sens): « Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah ton Dieu de manière indigne, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne » (Exode 20:7). Il y a de toute évidence un bouleversement dans la manière dont cette organisation mondialisée utilise le Nom Divin. Nous allons voir un exemple précis qui constituera la conclusion de cette exposé biblique sur le Nom Divin.
Comme cela a été expliqué plus haut, cette organisation religieuse s’est véritablement approprié le Nom Divin, non seulement par son appellation en tant que groupe, dans les années 30, mais aussi, plus récemment, en estampillant, sur la plupart des salles de Réunions des cent mille congrégations locales, le Logo J.W.ORG (Jehovah Witnesses (JW)) (témoin de Jéhovah en anglais). Le logo de la multinationale américaine, J.W.ORG, a pour ainsi dire, remplacé pour le grand public, l’ancienne appellation Watch Tower. Le point est que pour chaque décision prise par le comité mondialisé, le Collège Central de cette organisation, emploie le Nom Divin, pour dire que c’est Dieu qui la dirige, et qu’il serait responsable des décisions qu’ils prennent, bonnes et mauvaises et c’est grave… Voici, un exemple concret illustrant la gravité de cette situation en relation avec l’utilisation inappropriée du Nom Divin.
En 2023, un membre du Collège Central, appelé Jeffrey Winder, a prononcé un discours biblique sur JW Broadcasting, en 2023, intitulé « Comment la lumière devient plus brillante ? », basé sur Proverbes 4:18. Dans cette extrait, cité ci-dessous, il va dire quelque chose de très choquant, en prononçant à trois reprises le Nom Divin, Jéhovah:
« Donc c’est ce que nous savons des Écritures, et de notre propre expérience aussi, sur la manière dont la lumière brille davantage à notre époque. Cela se produit par le moyen de l’esprit saint, par l’intermédiaire de son canal, l’esclave fidèle et avisé ; il la révèle progressivement et au moment opportun.
« Alors, partant de là donc, nous ne sommes pas gênés quand il y a des changements. Et nous n’avons pas, non plus, besoin de nous excuser de ne pas avoir bien compris des choses dans le passé. Nous comprenons que c’est comme ça que Jéhovah procède. Progressivement, il révèle les choses quand son peuple en a besoin. Et puis le Collège Central n’est ni inspiré ni infaillible. Donc, il peut se tromper sur des points doctrinaux ou des instructions en matière d’organisation. Les frères font tout leur possible avec ce qu’ils ont, et ce qu’ils comprennent sur le moment. Mais ils sont heureux quand Jéhovah estime devoir rectifier les choses de pouvoir les transmettre à la famille des frères. Et quand cela arrive, c’est parce que c’est le moment choisi par Jéhovah. Nous le comprenons et l’admettons bien volontier » (fin de citation).
(Voici le texte en anglais, traduit ci-dessus: “So, this is what we know from the Scriptures, and from our own experience as well about how the light gets brighter in modern times. It comes about by means of the holy spirit, through his channel of the faithful and discreet slave, he reveals it gradually and at a time that it is needed.
“Well, knowing this then, we are not embarrassed about adjustments that are made. Nor is an apology needed for not getting it exactly right previously. We understand this is how Jehovah operates. He reveals matters gradually when is needed. And also, the governing body is neither inspired nor infallible. And so, it can err in doctrinal matters or in organizational direction. The brothers do the best they can with what they have and what they understand at the time. But are happy if Jehovah sees fit to clarify matters. And then that can be shared with the brotherhood. And when that happens, we understand that it is because it is Jehovah’s time for that to happens. And we eagerly accept that.”).
Dans un premier temps, l’orateur dit que le Collège Central n’a aucune excuse à présenter pour les dommages occasionnés par leurs mauvaises décisions. Pourquoi ? C’est là que les propos sont choquants, il laisse entendre, indirectement, vers la deuxième partie de l’extrait, que c’est Jéhovah qui serait responsable de leur errance décisionnelle. N’étant pas responsables de ces mauvaises décisions parce que c’est Jéhovah qui n’a pas estimé bon de rectifier sur le moment et à temps, ils ne sont pas tenus de s’excuser sur les conséquences graves que cela a eues sur les frères et sœurs. Ces propos sont d’autant plus choquants, qu’ils ont été prononcés peu de temps après la pandémie mondiale du Covid 19, où le Collège Central a fait une coercition avérée sur l’ensemble des cent mille congrégations, pour qu’elles se fassent injecter avec les produits expérimentaux commercialisés par P.F.I.Z.E.R et M.O.D.E.R.N.A et A.s.t.r.a.Z.e.n.e.c.a. Ces décisions ont causé, des effets secondaires sous la forme de maladies chroniques graves et de nombreux décès dans les congrégations (Pour plus d’informations voir VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System (www.vaers.hhs.gov))) (Seulement écrit en anglais (Vous pouvez utiliser Google Traduction)). En conclusion, voici ce que pourrait être la réponse de Dieu, aux propos ci-dessus:
« Le Rocher, parfaite est son action,
car toutes ses voies sont justice.
Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice ;
il est juste et droit.
5 Ils ont, quant à eux, agi d’une manière perverse ;
ils ne sont pas ses enfants, la tare est leur.
Génération tortueuse et pervertie !
6 Est-ce ainsi que vous continuez à traiter Jéhovah,
ô peuple stupide et dépourvu de sagesse ?
N’est-ce pas lui ton Père, qui t’a produit,
lui qui t’a fait et qui t’a donné alors la stabilité ?
7 Souviens-toi des jours d’autrefois,
considérez les années de génération en génération ;
interroge ton père, et il saura te le raconter ;
tes vieillards, et ils sauront te le dire » (Deutéronome 32:4-7).
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