Méditation sur la Lettre de Jacques menant à la maturité chrétienne

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Jacques1

Introduction

Le disciple Jacques est le frère cadet de Jésus-Christ, mentionné dans l’évangile de Matthieu: « D’où cet homme tient-il cette sagesse et ces œuvres de puissance ? N’est-ce pas là le fils du charpentier ? Est-ce que sa mère ne s’appelle pas Marie, et ses frères Jacques, et Joseph, et Simon, et Judas ? » (Matthieu 13:54,55). Par conséquent, il n’est pas à confondre avec l’apôtre Jacques, qui est le frère de l’apôtre Jean (Matthieu 10:2,3 (Jacques le fils de Zébédée, et Jean son frère). En 1 Corinthiens 15:7, il est écrit que Jésus-Christ ressuscité est apparu à son frère cadet Jacques. C’est probablement à partir de cette apparition qu’il a commencé à exercer la foi en lui, parce qu’il est écrit dans l’évangile de Jean, que pendant le ministère de Jésus-Christ, ses frères n’exerçaient pas la foi en lui (Jean 7:5). Quelques années plus tard, c’est le disciple Jacques qui a présidé le concile de Jérusalem qui devait statuer sur l’enseignement de la circoncision (Actes 15:12, il ne pouvait pas s’agir de l’apôtre Jacques, car le roi Hérode l’avait fait supprimer avant ce concile (Actes 12:2)).

Quand on lit la lettre de Jacques, on est surpris par la ressemblance de sa manière d’enseigner, avec celle de son frère aîné Jésus. Il utilise beaucoup d’illustrations comme le faisait Jésus. Pour indication, tout en lisant la méditation sur la lettre de Jacques, vous pouvez comparer avec le Sermon sur la Montagne prononcé par son grand frère Jésus en Matthieu chapitres 5 à 7. Cette lettre est très facile à comprendre, c’est pour cela qu’avant chaque passage, il y aura une introduction simple indiquant le thème de son exhortation. Quand cela sera nécessaire, il y aura un commentaire afin de préciser le sens de certaines expressions ou comparaisons.

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Chapitre 1:

« Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dispersées: Salutations! » (verset 1). Les douze tribus font semble-t-il allusion à l’Israël de Dieu, un Israël Spirituel que représente l’ensemble de la congrégation chrétienne (Galates 6:16).

Il faut considérer les épreuves que Dieu permet que nous ayons, comme un moyen de nous améliorer dans notre capacité à endurer: « Considérez-le comme une pure joie, mes frères, quand vous rencontrez diverses épreuves, 3sachant que la valeur éprouvée de votre foi produit l’endurance. 4Mais que l’endurance fasse œuvre complète, pour que vous soyez complets et sans défaut à tous égards, ne manquant de rien. (…) Heureux l’homme qui continue d’endurer l’épreuve, parce qu’en devenant un homme approuvé il recevra la couronne de vie, que Jéhovah a promise à ceux qui continuent de l’aimer. 13Que personne, lorsqu’il est dans l’épreuve, ne dise : “ Je suis en train d’être éprouvé par Dieu. ” Car Dieu ne peut être éprouvé par des choses mauvaises et lui-même n’éprouve personne de cette façon. 14Mais chacun est éprouvé en se laissant entraîner et séduire par son propre désir. 15Puis le désir, quand il a été fécondé, donne naissance au péché ; à son tour, le péché, quand il a été accompli, enfante la mort » (versets 2-4,12-14).

Jacques explique bien que Dieu n’est pas l’initiateur des épreuves parce que ce n’est pas lui qui créait les problèmes dans lesquels se trouvent ses serviteurs. Dieu permet seulement l’épreuve dont bien souvent son serviteur en est l’initiateur. Il donne l’exemple des tentations qui ne sont pas envoyées par Dieu, mais qui peuvent être suscitées par les mauvaises pensées. Il explique le simple le processus qui peut aboutir au péché. Jésus-Christ, dans son Sermon sur la Montagne, a montré comment le désir fécondé, donne naissance au péché dans le cœur concernant l’adultère: « Mais moi je vous dis que tout homme qui continue à regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:28). Jésus-Christ donne un exemple de désir fécondé dans le cœur qui donne naissance au péché sans nécessairement qu’il y ait une action. Les deux enseignements sont complémentaires parce que Jacques écrit que c’est le péché accompli qui aboutit à la mort, tandis que Jésus-Christ dit que la mauvaise intention dans le cœur, est un péché en soi. L’apôtre Jean a montré aussi que les mauvaises intentions nourries dans le cœur, constituent un péché grave, concernant la haine qui pourrait aboutir au meurtre: « Tout homme qui a de la haine pour son frère est un homicide, et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:15).

Il faut demander avec persévérance et foi, la sagesse de Dieu: « Si donc l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande sans relâche à Dieu, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproche; et elle lui sera donnée. 6Mais qu’il continue à la demander dans la foi, sans douter du tout, car celui qui doute est semblable à une vague de la mer, poussée par le vent et ballottée. 7Oui, que cet homme-là ne s’imagine pas qu’il va recevoir quelque chose de Jéhovah; 8c’est un homme indécis, instable dans toutes ses voies. (…) Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés. 17Tout beau don et tout présent parfait vient d’en haut, car il descend du Père des lumières célestes, et chez lui il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre. 18Parce qu’il l’a voulu, il nous a enfantés par la parole de vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures » (versets 5-8,16-18).

La mention du doute est un manque de foi, qui est considéré, du point de vue de Dieu, comme un péché: « D’ailleurs, sans la foi il est impossible de lui plaire, car celui qui s’avance vers Dieu doit croire qu’il est, et qu’il devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement » (Hébreux 11:6).

Concernant l’insistance dans les demandes faites à Dieu, c’est Jésus, dans le Sermon sur la Montagne qui l’a bien illustré: « Continuez à demander, et on vous donnera; continuez à chercher, et vous trouverez; continuez à frapper, et on vous ouvrira. Car tout homme qui demande reçoit, et tout homme qui cherche trouve, et à tout homme qui frappe on ouvrira. Oui, quel est l’homme d’entre vous à qui son fils demande du pain — il ne lui remettra pas une pierre, n’est-ce pas? Ou peut-être demandera-t-il un poisson — il ne lui remettra pas un serpent, n’est-ce pas? Si donc vous, bien que vous soyez méchants, vous savez donner des dons qui sont bons à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent! » (Matthieu 7:7-11).

Quand Jacques écrit que lorsque Dieu donne à ses serviteurs, il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre, c’est-à-dire, qu’Il est constamment au zénith, qu’Il donne constamment le meilleur pour son serviteur.

Les prémices de ses créatures pourraient faire allusion aux chrétiens qui seraient cohéritiers célestes avec Christ, selon l’apôtre Paul. En 1 Corinthiens 15:20-23, il applique exclusivement l’expression « les prémices » à Jésus-Christ ressuscité et en Romains 8:23, il l’applique aux chrétiens cohéritiers avec Christ.

Le pauvre sera élevé, tandis que le riche sera abaissé: « Mais que le frère d’humble condition se glorifie de son élévation, 10et le riche de son humiliation, parce qu’il passera comme une fleur de la végétation. 11Car le soleil se lève avec sa chaleur brûlante et dessèche la végétation, et sa fleur tombe, et la beauté de son apparence périt. De même aussi le riche se flétrira au milieu de ses activités » (versets 9-11).

Il faut faire attention à l’utilisation de la langue: « Sachez ceci, mes frères bien-aimés. Tout homme doit être prompt à entendre, lent à parler, lent à la colère; 20car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. 21C’est pourquoi rejetez toute saleté et ce qui surabonde: la méchanceté, et acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui peut sauver vos âmes. (…) Si quelqu’un croit bien pratiquer le culte et que pourtant il ne tienne pas sa langue en bride, mais continue à tromper son propre cœur, le culte de cet homme est futile. 27Le culte qui est pur et sans souillure du point de vue de notre Dieu et Père, le voici: prendre soin des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder sans tache du côté du monde » (versets 19,20,26,27, voir aussi le chapitre 3).

Il faut mettre en pratique dans notre vie l’enseignement biblique: « Cependant, devenez des pratiquants de la parole, et pas seulement des auditeurs, vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23Car si quelqu’un est un auditeur de la parole et non un pratiquant, celui-là est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel. 24Car il se regarde, et il s’en va et oublie aussitôt quel genre d’homme il est. 25Mais celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, parce qu’il est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui fait l’œuvre, sera heureux en la faisant » (versets 22-25).

Chapitre 2:

Il ne faut pas être partial dans nos relations avec autrui, que ce soit avec les riches comme avec les pauvres: « Mes frères, vous ne possédez tout de même pas la foi de notre Seigneur Jésus Christ, notre gloire, avec des actes de favoritisme ? 2En effet, s’il entre dans votre assemblée un homme avec des bagues d’or aux doigts et un habit splendide, mais qu’il entre aussi un pauvre avec un habit sale ; 3si vous regardez cependant avec faveur celui qui porte l’habit splendide et [lui] dites : “ Toi, assieds-toi ici à cette belle place ”, et que vous disiez au pauvre : “ Toi, reste debout ”, ou bien : “ Assieds-toi là sous mon marchepied ”, 4vous établissez, n’est-ce pas, des distinctions de classe parmi vous et vous êtes devenus des juges aux sentences mauvaises.5Écoutez, mes frères bien-aimés. C’est Dieu, n’est-ce pas, qui a choisi ceux qui sont pauvres quant au monde pour qu’ils soient riches en foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment. 6Mais vous, vous avez déshonoré le pauvre. Ce sont les riches qui vous oppriment, et ce sont eux, n’est-ce pas, qui vous traînent devant les tribunaux. 7Ce sont eux, n’est-ce pas, qui blasphèment le beau nom dont vous avez été appelés. 8Si donc vous accomplissez fidèlement la loi royale selon cette parole de l’Écriture: “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même”, vous faites bien. 9Mais si vous continuez à faire du favoritisme, vous commettez un péché, car vous êtes repris par la loi comme transgresseurs » (versets 1-9).

Nous devons pratiquer tous les aspects de la loi chrétienneen n’oubliant pas de faire miséricorde: « Car quiconque observe toute la Loi, mais fait un faux pas sur un seul point, est devenu coupable à l’égard de tous. 11Car celui qui a dit: “Tu ne dois pas commettre d’adultère”, a dit aussi: “Tu ne dois pas assassiner.” Si donc tu ne commets pas d’adultère, mais que tu assassines, tu es devenu un transgresseur de la loi. 12Continuez de parler ainsi et continuez d’agir ainsi, en hommes qui vont être jugés par la loi d’un peuple libre. 13Car pour celui qui ne pratique pas la miséricorde, le jugement est sans miséricorde. La miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement » (versets 10-13).

Concernant la miséricorde, Jésus-Christ a montré qu’il sera fait miséricorde aux miséricordieux et que Dieu pardonnera à ceux qui pardonnent les fautes de leur prochain (Matthieu 5:7 et 6:14,15).

La foi vivante est authentifiée par les œuvres chrétiennes, mais une foi sans œuvres est morte: « À quoi cela sert-il, mes frères, si quelqu’un dit qu’il a de la foi, mais qu’il n’ait pas d’œuvres ? Cette foi ne peut pas le sauver, n’est-ce pas ? 15Si un frère ou une sœur se trouvent nus et manquent de la nourriture quotidienne, 16et que pourtant l’un de vous leur dise : “ Allez en paix, restez au chaud et continuez à bien vous nourrir ”, mais que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il ? 17De même aussi la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte en elle-même. 18Toutefois, quelqu’un dira : “ Tu as de la foi, et moi j’ai des œuvres. Montre-moi ta foi en dehors des œuvres, et moi je te montrerai ma foi par mes œuvres. ” 19Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu fais bien. Et pourtant les démons croient et frissonnent. 20Mais veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi en dehors des œuvres est inactive ? 21Abraham notre père n’a-t-il pas été déclaré juste par des œuvres après avoir offert Isaac son fils sur l’autel ? 22Tu vois que sa foi travaillait avec ses œuvres et que par ses œuvres sa foi a été rendue parfaite, 23et que s’est accomplie cette parole de l’Écriture qui dit : “ Abraham eut foi en Jéhovah, et cela lui fut compté comme justice ”, et il fut appelé “ ami de Jéhovah ”. 24Vous voyez qu’un homme sera déclaré juste par les œuvres, et non par la foi seule. 25Pareillement Rahab la prostituée n’a-t-elle pas aussi été déclarée juste par des œuvres, après avoir accueilli les messagers avec hospitalité et les avoir fait partir par un autre chemin? 26Oui, comme le corps sans esprit est mort, de même aussi la foi sans œuvres est morte » (versets 14-26).

Les œuvres que mentionnent le disciple Jacques, selon le contexte, sont des œuvres de miséricorde et non les œuvres de la Loi mosaïque (voir versets 15,16,25).

Chapitre 3:

Les conseils du disciple Jacques sur l’utilisation de la langue: « Ne soyez pas nombreux, mes frères, à devenir des enseignants, sachant que nous recevrons un jugement plus sévère. 2Car tous, nous trébuchons souvent. Si quelqu’un ne trébuche pas en parole, celui-là est un homme parfait, capable de tenir aussi tout son corps en bride. 3Si nous mettons un mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi tout leur corps. 4Regardez ! Même les bateaux, si grands soient-ils et bien que poussés par des vents violents, on les dirige par un très petit gouvernail là où le veut le désir de l’homme qui tient la barre. 5De même aussi la langue est un petit membre et qui pourtant se vante de grandes choses. Voyez quel petit feu suffit pour incendier une si grande forêt ! 6Eh bien, la langue est un feu. La langue est constituée monde d’injustice parmi nos membres, car elle tache tout le corps et enflamme la roue de la vie sur terre, et elle est enflammée par la géhenne. 7En effet, toute espèce de bêtes sauvages ainsi que d’oiseaux et de bêtes rampantes et d’animaux marins va être domptée et a été domptée par l’espèce humaine. 8Mais la langue, personne parmi les humains ne peut la dompter. C’est une chose mauvaise, déréglée, pleine d’un poison qui donne la mort. 9Avec elle nous bénissons Jéhovah, oui le Père, et pourtant avec elle nous maudissons les hommes qui sont venus à l’existence “ à la ressemblance de Dieu ”. 10De la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Il ne faut pas, mes frères, que ces choses continuent à se passer de la sorte. 11Une source ne fait pas jaillir le doux et l’amer par la même ouverture, n’est-ce pas? 12Mes frères, un figuier ne peut pas produire des olives ni une vigne des figues, n’est-ce pas? Une eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce » (versets 1-12).

La géhenne mentionnée par Jacques est le symbole de la mort sans résurrection, la mort éternelle. Au verset 6, il montre que c’est avec la langue que l’on peut commettre des péchés qui peuvent conduire à la sentence de la géhenne. Dans son Sermon sur la Montagne, Jésus a dit la même chose: « Cependant moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal; mais celui qui profère contre son frère un inqualifiable terme de mépris en répondra devant la Cour suprême; tandis que celui qui dit: ‘Fou abject!’ sera passible de la géhenne de feu » (Matthieu 5:22). Et ensuite, un peu plus tard, Jésus-Christ a dit qu’un homme peut pécher contre l’esprit saint avec la bouche. Le péché contre l’esprit est impardonnable, c’est un péché éternel: « Voilà pourquoi je vous le dis: Toute espèce de péché et de blasphème sera pardonnée aux hommes, mais le blasphème contre l’esprit ne sera pas pardonné. Par exemple, celui qui dit une parole contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais celui qui parle contre l’esprit saint, il ne lui sera pas pardonné, non, ni dans ce système de choses-ci ni dans celui qui est à venir. (…) Je vous dis que toute parole inutile que disent les hommes, ils en rendront compte au Jour du Jugement; car par tes paroles tu seras déclaré juste, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 10:31,32,37).

Rejetons la sagesse terrestre, animale, mais pratiquons la sagesse d’en haut: « Qui est sage et intelligent parmi vous? Qu’il montre, par sa belle conduite, ses œuvres avec une douceur qui est celle de la sagesse. 14Mais si vous avez dans vos cœurs jalousie amère et esprit de dispute, ne vous vantez pas et ne mentez pas contre la vérité. 15Ce n’est pas là la sagesse qui vient d’en haut, mais celle qui est terrestre, animale, démoniaque. 16Car là où il y a jalousie et esprit de dispute, il y a désordre et toute chose vile. 17Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. 18De plus, la semence du fruit de justice se sème dans la paix pour ceux qui font la paix » (versets 13-18).

Nous trouvons le même genre de description contrastée entre cette fois, les œuvres de la chair et le fruit de l’esprit, écrite par l’apôtre Paul:  » Or les œuvres de la chair sont manifestes; ce sont fornication, impureté, dérèglement, idolâtrie, pratique du spiritisme, inimitiés, querelle, jalousie, accès de colère, disputes, divisions, sectes, envies, soûleries, orgies et choses semblables. Quant à ces choses, je vous préviens, comme je vous ai déjà prévenus, que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. Par contre, le fruit de l’esprit est amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi » (Galates 5:19-23).

Chapitre 4:

Nous devons éviter d’avoir de mauvaises intentions: « D’où viennent les guerres et d’où viennent les combats parmi vous? N’est-ce pas de ceci: de vos désirs insatiables de plaisir sensuel qui combattent dans vos membres? 2Vous désirez, et pourtant vous n’avez pas. Sans cesse, vous assassinez et vous convoitez, et pourtant vous ne pouvez pas obtenir. Sans cesse, vous combattez et faites la guerre. Vous n’avez pas, parce que vous ne demandez pas. 3Vous demandez, et pourtant vous ne recevez pas, parce que vous demandez dans de mauvaises intentions, afin de le dépenser pour satisfaire vos désirs insatiables de plaisir sensuel » (versets 1-3).

Nous devons éviter l’adultère spirituelle, c’est-à-dire l’amitié pour le monde: « Femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu. 5Ou bien estimez-vous que la parole de l’Écriture dise pour rien: “C’est avec une tendance à l’envie que ne cesse de désirer ardemment l’esprit qui s’est établi en nous”? 6Cependant, la faveur imméritée qu’il donne est plus grande. C’est pourquoi l’Écriture dit: “Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais aux humbles il donne la faveur imméritée” » (versets 4-6).

L’adultère représente la rupture d’une promesse de fidélité entre un homme et une femme, les deux étant mariés. L’adultère spirituel est la rupture d’une promesse de fidélité faite à Dieu et au Christ, durant le baptême chrétien (Matthieu 28:19). L’amitié pour le monde a été définie plus précisément par l’apôtre Jean: « N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; parce que tout ce qui est dans le monde — le désir de la chair et le désir des yeux et l’orgueilleux étalage de ses moyens d’existence — ne vient pas du Père, mais vient du monde. De plus, le monde est en train de passer, et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours » (1 Jean 2:15).

Il faut se soumettre à Dieu et s’opposer au diable: « Soumettez-vous donc à Dieu; mais opposez-vous au Diable, et il fuira loin de vous. 8Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs, et purifiez vos cœurs, gens indécis. 9Abandonnez-vous à la tristesse, soyez dans le deuil et pleurez. Que votre rire se change en deuil et votre joie en abattement. 10Humiliez-vous aux yeux de Jéhovah, et il vous élèvera » (versets 8-10).

Il ne faut pas juger son prochain: « Cessez de parler les uns contre les autres, frères. Celui qui parle contre un frère ou qui juge son frère parle contre la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu es, non pas un pratiquant de la loi, mais un juge. 12Il n’y a qu’un seul législateur et juge, celui qui peut sauver et détruire. Mais toi, qui es-tu pour juger ton prochain ? » (versets 11,12).

Nous retrouvons la même exhortation dans le Sermon sur la Montagne: « Cessez de juger, afin de ne pas être jugés; car c’est avec le jugement dont vous jugez que vous serez jugés; et c’est avec la mesure dont vous mesurez qu’on mesurera pour vous. Pourquoi donc regardes-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, mais ne considères-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi? Ou comment peux-tu dire à ton frère: ‘Permets que je retire la paille de ton œil’, alors que, voici, une poutre est dans ton œil à toi? Hypocrite! retire d’abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clairement comment retirer la paille de l’œil de ton frère » (Matthieu 7:1-5).

Cette exhortation de ne pas juger est à mettre dans le contexte de la relation humaine en générale et non dans le cadre normal d’un tribunal qui nécessite l’intervention d’un juge pour statuer sur la culpabilité ou non d’une personne.

Jésus-Christ dit que l’humain qui a tendance à juger systématiquement son prochain, oublie souvent qu’il est très exactement dans la même situation que la personne qu’elle juge: il est pécheur comme tous les autres descendants d’Adam: « Tous, en effet, ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Jésus-Christ ajoute un deuxième point montrant que la personne qui juge se met dans une situation très délicate du point de vue de celui qui exercera un jugement, le roi Jésus-Christ, particulièrement peu avant la grande tribulation: il sera jugé de la même manière qu’il juge les autres. Ainsi, le fait de ne pas juger, vu sous cette perspective, est une manière d’être prudent. Cependant, Jésus-Christ a dit auparavant, dans son sermon, qu’il faut être miséricordieux et ainsi, il nous sera fait miséricorde. Il faut pardonner, ainsi, Dieu nous pardonnera nos fautes (Matthieu 5:7; 6:14,15).

Cependant, Jésus-Christ va beaucoup plus loin concernant la personne qui a tendance à juger son prochain, il dit sans hésiter, qu’elle est hypocrite. Effectivement, elle juge son prochain en ignorant, qu’elle a des défauts, voir même beaucoup plus graves; Jésus-Christ dit que la personne jugée a une petite paille dans l’œil tandis que, par effet d’optique, elle a une poutre dans son œil. L’expression employée par le Christ, est tout à fait conforme à la personne qui juge régulièrement son prochain: « Médecin, guéris-toi toi-même » (Luc 4:23).

Il faut éviter la présomption et l’arrogance: « Allons, maintenant, vous qui dites: “Aujourd’hui ou demain nous irons dans cette ville, nous y passerons une année, nous nous lancerons dans les affaires et nous ferons des bénéfices”, 14alors que vous ne savez pas ce que votre vie sera demain. Car vous êtes une brume qui apparaît pour un peu de temps et puis disparaît. 15Au lieu de cela, vous devriez dire: “Si Jéhovah le veut, nous vivrons et ferons aussi ceci ou cela.” 16Mais maintenant vous tirez fierté de vos vantardises arrogantes. Toute fierté de ce genre est mauvaise. 17Si donc quelqu’un sait faire ce qui est juste et pourtant ne le fait pas, c’est un péché pour lui » (versets 13-17).

La remarque du disciple Jacques sur la fragilité de la vie humaine, nous amène à nous poser des questions existentielles sur son sens. Le livre biblique de l’Ecclésiaste est très exactement dans le thème de la réflexion existentielle du sens de la vie et des questions, liées à la mort et à l’espérance. À ces thèmes de méditation sur la vie, la mort et l’espérance, le livre de l’Ecclésiaste les met sous deux perspectives importantes: la description de la vie d’un humain qui serait dans une optique complétement dépouillée de toute spiritualité, et l’autre qui consisterait à tenir compte de sa dimension spirituelle et divine.


Ce livre commence par ce qui constitue son thème central, avec sa répétition régulière: « La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités ! Tout est vanité ! » (Ecclésiaste 1:2). Le thème de l’absurdité de la condition humaine actuelle, est agrémenté par de nombreuses exemples. Il illustre la condition humaine qui le mène inexorablement à la mort, de sorte que quoiqu’il entreprenne, en fin de compte, cela sera inutile.


Bien évidemment, ce livre biblique ne se contente pas de faire ce constat réaliste et sombre, il en présente la solution, dans l’ensemble du livre de l’Ecclésiaste et dans les derniers mots du chapitre 12: « La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, pour savoir si elle est bonne ou mauvaise » (Ecclésiaste 12:13,14). Si ce livre commence par un aspect très sombre de l’existence, le contrepoint est la solution d’être en lien avec Dieu, avec le divin parce que Lui seul peut nous sortir de ce cycle absurde, de cette existence, en nous accordant la vie éternelle (Jean 3:16,36 ; 17:3). Tout au long de ce constat d’absurdité, il y a comme une alternance entre l’obscurité, notre condition humaine actuelle et la lumière, le fait que Dieu puisse nous délivrer de cette voie sans issue.

Chapitre 5:

Il y aura un jugement des riches qui oppriment les pauvres et qui extorquent les salariés: « Allons, maintenant, vous, les riches, pleurez, hurlez sur vos malheurs qui viennent sur vous. 2Votre richesse s’est pourrie, et vos vêtements de dessus se sont mités. 3Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille sera en témoignage contre vous et dévorera vos chairs. Ce qui est comme un feu, voilà ce que vous avez amassé dans les derniers jours. 4Voyez! Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, mais que vous retenez, crie sans relâche, et les appels au secours des moissonneurs sont entrés dans les oreilles de Jéhovah des armées. 5Vous avez vécu sur la terre dans le luxe et vous vous êtes livrés aux plaisirs sensuels. Vous avez engraissé vos cœurs au jour de l’abattage. 6Vous avez condamné, vous avez assassiné le juste. Ne s’oppose-t-il pas à vous? » (versets 1-6).

Jésus-Christ a parlé de la richesse qui a une valeur provisoire, d’une manière similaire: « Cessez de vous amasser des trésors sur la terre, où mite et rouille rongent, et où les voleurs percent et dérobent. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où ni mite ni rouille ne rongent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6:19-21).

L’apôtre Paul a montré que ce n’est pas l’argent le problème, mais l’amour de l’argent: « Cependant, ceux qui sont bien décidés à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans de nombreux désirs insensés et nuisibles, qui plongent les hommes dans la destruction et la ruine. Car l’amour de l’argent est une racine de toutes sortes de choses mauvaises, et en aspirant à cet amour quelques-uns se sont égarés loin de la foi et se sont transpercés partout de bien des douleurs » (1 Timothée 6:9,10).

Il faut être patient dans l’espérance: « Soyez donc patients, frères, jusqu’à la présence du Seigneur. Voyez! Le cultivateur attend le précieux fruit de la terre, étant patient à son propos, jusqu’à ce qu’il reçoive la pluie précoce et la pluie tardive. 8Vous aussi soyez patients; affermissez vos cœurs, parce que la présence du Seigneur s’est approchée » (versets 7,8).

Ce texte associe la présence de Jésus-Christ glorifié à l’accomplissement de l’espérance chrétienne. Dans ce cas, juste au moment où Jésus-Christ viendra pour juger l’humanité, peu avant la grande tribulation: « Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur son trône glorieux. Et toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres. Et il mettra les brebis à sa droite, mais les chèvres à sa gauche » (Matthieu 25:31-33).

Après avoir décrit des évènements dramatiques qui précèderaient la fin de ce système de choses, au moment qui devrait être le plus angoissant et que nous vivons actuellement, Jésus-Christ a dit à ses disciples de « relever la tête » parce que l’accomplissement de notre espérance s’approche: « Mais, quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28).

Comment puiser de la joie au cœur des épreuves personnelles. L’apôtre Paul a écrit qu’il faut suivre le modèle de Jésus-Christ: « Ainsi donc, parce que nous avons une si grande nuée de témoins qui nous entoure, débarrassons-nous aussi de tout poids et du péché qui nous entrave facilement, et courons avec endurance la course qui est placée devant nous,tandis que nous avons les yeux fixés sur l’Agent principal de notre foi et Celui qui la porte à la perfection: Jésus. Pour la joie qui était placée devant lui, il a enduré un poteau de supplice, méprisant la honte, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Oui, considérez attentivement celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre leurs propres intérêts, pour que vous ne vous fatiguiez pas et ne défailliez pas dans vos âmes » (Hébreux 12:1-3).

Jésus-Christ puisait l’énergie de son endurance, face aux épreuves, par la joie de l’espérance qui était placée devant lui. Il est important de puiser de l’énergie pour alimenter notre endurance, par la « joie » de notre espérance de la vie éternelle, placée devant nous. Pour ce qui est de nos épreuves, Jésus-Christ a dit de les résoudre au jour le jour: « Voilà pourquoi je vous dis : Arrêtez de vous inquiéter pour votre vie, au sujet de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ou pour votre corps, au sujet de ce que vous mettrez. La vie n’est-​elle pas plus importante que la nourriture, et le corps plus important que les vêtements ? Observez les oiseaux : ils ne sèment pas, ne moissonnent pas et ne font pas de réserves ; pourtant, votre Père céleste les nourrit. N’avez-​vous pas plus de valeur qu’eux ? Qui de vous, en s’inquiétant, peut allonger, même un peu, la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiétez-​vous au sujet de ce que vous allez mettre ? Regardez ce que vous apprennent les lis des champs : ils poussent sans effort et ne tissent pas de vêtements. Mais je vous dis que même Salomon, dans toute sa gloire, n’a jamais été habillé comme l’un d’eux. Si Dieu habille ainsi la végétation des champs, qui est là aujourd’hui, mais qui sera jetée au feu demain, ne vous habillera-​t-​il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc jamais+, disant : “Qu’allons-​nous manger ?” ou : “Qu’allons-​nous boire ?” ou : “Qu’allons-​nous mettre ?” Ce sont là les choses dont les nations se préoccupent beaucoup. Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses » (Matthieu 6:25-32). Le principe est simple, nous devons utiliser le présent pour résoudre nos problèmes qui se présentent au fur et à mesure, en mettant notre confiance en Dieu, pour nous aider à trouver une solution: »Donc, continuez à chercher d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées. Et ne vous inquiétez jamais du lendemain, car le lendemain aura ses propres inquiétudes. À chaque jour ses problèmes » (Matthieu 6:33,34). L’application de ce principe nous aidera à gérer au mieux l’énergie mentale et émotionnelle pour faire face à nos problèmes journaliers. Jésus-Christ déconseille l’anticipation excessive, voir morbide, des problèmes ou des épreuves qui pourraient encombrer notre esprit et générer des sentiments morbides de peur et de frayeur, ce qui pourrait, à terme, nous enlever toute énergie spirituelle (Comparer avec Marc 4:18,19).

Pour revenir à l’encouragement écrit en Hébreux 12:1-3, nous devons utiliser notre capacité mentale à nous projeter dans le futur par le moyen de la joie dans l’espérance, qui fait partie du fruit de l’esprit saint: « Par contre, le fruit de l’esprit est amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi. Il n’y a pas de loi contre de telles choses » (Galates 5:22,23). Il est écrit dans la Bible que Jéhovah est un Dieu heureuxet que le chrétien prêche une « bonne nouvelle d’un Dieu heureux » (1 Timothée 1:11). Alors que ce système de choses n’a jamais été autant dans l’obscurité spirituelle, nous devons être des foyers de lumière par la bonne nouvelle que nous partageons, mais aussi par la joie de notre espérance que nous voulons irradier sur les autres: « Vous êtes la lumière du monde. Une ville ne peut pas être cachée quand elle se trouve sur une montagne. Si on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous un panier, mais sur un porte-lampe ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes pour qu’ils voient vos belles actions et rendent gloire à votre Père qui est au ciel » (Matthieu 5:14-16). Faisons de la joie de Jéhovah notre forteresse: « Ne soyez pas peinés, car la joie de Jéhovah est votre forteresse” (Néhémie 8:10).

Nous devons supporter le mal et être patient, à l’exemple de Job: « Ne soupirez pas les uns contre les autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voyez! Le Juge se tient devant les portes. 10Pour ce qui est de supporter le mal et d’être patient, prenez comme exemple, frères, les prophètes, qui ont parlé au nom de Jéhovah. 11Voyez! Nous déclarons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu le dénouement que Jéhovah a amené, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux » (versets 9-11).

Après avoir repris très sévèrement les trois accusateurs de Job, Jéhovah Dieu a délivré Job de sa condition de captif, créé par Satan le diable:

« Et il arriva ceci: après que Jéhovah eut dit ces paroles à Job, Jéhovah alors dit à Éliphaz le Témanite:

“Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme [l’a fait] mon serviteur Job. Et maintenant prenez pour vous sept taureaux et sept béliers, allez vers mon serviteur Job et vous devrez offrir un holocauste en votre faveur ; et Job mon serviteur priera pour vous. Sa face seule je l’agréerai afin de ne pas commettre avec vous de sottise déshonorante, car vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job. ”

Éliphaz le Témanite, Bildad le Shouhite et Tsophar le Naamathite s’en allèrent donc et firent exactement comme Jéhovah leur avait dit ; et ainsi Jéhovah agréa la face de Job.

Et Jéhovah lui-même fit s’en retourner l’état de captif de Job lorsqu’il pria en faveur de ses compagnons, et Jéhovah se mit à donner en outre tout ce qui avait été à Job, au double. Vinrent alors vers lui tous ses frères et toutes ses sœurs, ainsi que tous ceux qui le connaissaient auparavant, et ils se mirent à manger le pain avec lui dans sa maison; ils se mirent à le plaindre et à le consoler de tout le malheur que Jéhovah avait laissé venir sur lui, puis ils lui donnèrent chacun une pièce d’argent et chacun un anneau d’or.

Quant à Jéhovah, il bénit la fin de Job, par la suite, plus que son commencement, si bien qu’il eut quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bovins et mille ânesses. Il eut aussi sept fils et trois filles. 14Il appelait la première du nom de Yemima, la seconde du nom de Qetsia et la troisième du nom de Qérèn-Happouk. On ne trouvait pas dans tout le pays d’aussi belles femmes que les filles de Job; leur père leur donna alors un héritage parmi leurs frères.

Et Job vécut encore après cela cent quarante ans, et il put voir ses fils et ses petits-fils — quatre générations. Finalement Job mourut, vieux et rassasié de jours » (Job 42:7-17).

Nous devons respecter notre parole: « Mais avant tout, mes frères, cessez de jurer, que ce soit par le ciel ou par la terre ou par quelque autre serment. Mais que votre Oui signifie Oui et votre Non, Non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement » (verset 12).

Jésus-Christ a dit exactement la même chose dans son Sermon sur la Montagne: « Vous avez encore entendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens: ‘Tu ne dois pas jurer sans tenir, mais tu dois t’acquitter envers Jéhovah de tes vœux.’ Cependant moi je vous dis: Ne jurez pas du tout: ni par le ciel, parce qu’il est le trône de Dieu; ni par la terre, parce qu’elle est le marchepied de ses pieds; ni par Jérusalem, parce qu’elle est la ville du grand Roi. Tu ne dois pas non plus jurer par ta tête, parce que tu ne peux rendre un seul cheveu blanc ou noir. Que votre mot Oui signifie simplement Oui, votre Non, Non; car ce qui est en plus vient du méchant » (Matthieu 5:33-37).

Les bienfaits de la prière du juste et de son enseignement pour ramener le pécheur de sa mauvaise voie: « Quelqu’un parmi vous supporte-t-il le mal ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il de bonne humeur ? Qu’il chante des psaumes. 14Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle à [lui] les anciens de la congrégation, et qu’ils prient sur lui, l’enduisant d’huile au nom de Jéhovah. 15Et la prière de la foi rétablira celui qui est souffrant, et Jéhovah le relèvera. De plus, s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. 16Confessez donc ouvertement vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La supplication d’un juste, quand elle est à l’œuvre, a beaucoup de force. 17Éliya était un homme avec des sentiments semblables aux nôtres, et pourtant dans la prière il a prié pour qu’il ne pleuve pas ; et il n’a pas plu sur le pays pendant trois ans et six mois. 18Et il a prié de nouveau, et le ciel a donné de la pluie et le pays a produit son fruit. 19Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare loin de la vérité et qu’un autre le ramène, 20sachez que celui qui ramène un pécheur de l’erreur de sa voie sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » (versets 13-20).

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Atteindre la maturité spirituelle (Hébreux 6:1)

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