Méditation sur les trois lettres de Jean, menant à la maturité chrétienne

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Jean1

Le rédacteur de ces trois lettres est Jean, l’un des douze apôtres de Jésus-Christ. Il est également le rédacteur de l’évangile qui porte son nom et ainsi que de l’Apocalypse ou Révélation. La lecture de ces lettres est agréable parce qu’elle ne pose pas de difficultés majeures de compréhension, et elle est aussi très instructive pour renforcer notre foi en l’espérance de la vie éternelle, grâce au sacrifice de Jésus-Christ (Jean 3:16,36). Chaque idée importante écrite par l’apôtre Jean, sera introduite par un commentaire succinct. Après, il pourra y avoir un commentaire qui permettra au lecteur de voir comment on peut élargir la réflexion et la compréhension, en relation avec l’enseignement présenté par l’apôtre Jean.

La première lettre de l’apôtre Jean

Chapitre 1:

L’introduction de la lettre explique simplement que son objectif essentiel est de rendre témoignage de la participation avec Dieu et son Fils Jésus-Christ, dans l’espérance de la vie éternelle grâce au sacrifice du Christ: « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons regardé avec attention et que nos mains ont palpé, concernant la parole de vie 2 (oui la vie a été manifestée, et nous avons vu et nous témoignons et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée), 3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que vous aussi vous ayez part avec nous. Et cette participation qui est nôtre est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. 4 Et ainsi nous écrivons ces choses pour que notre joie soit complète. 5 Et voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : que Dieu est lumière et qu’il n’y a pas du tout de ténèbres dans l’union avec lui. 6 Si nous déclarons : “ Nous avons part avec lui ”, et que pourtant nous continuions à marcher dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité. 7 Cependant, si nous marchons dans la lumière comme lui-même est dans la lumière, nous avons part les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (versets 1-7).

L’apôtre Jean parle des personnes qui prétendent ne pas avoir de péché et par conséquent, elles n’ont pas besoin de la valeur propitiatoire du sang du Christ pour obtenir le pardon des péchés: « Si nous déclarons : “ Nous n’avons pas de péché ”, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. 10 Si nous déclarons : “ Nous n’avons pas péché ”, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous » (versets 8-10).

Jésus-Christ lors de sa discussion avec l’enseignant de la Loi, Nicodème, a bien dit que ceux qui refuseraient d’exercer la foi dans son sacrifice, encourraient la colère de Dieu, et par conséquent n’auraient pas la vie éternelle: « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. (…) Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:16,36).

Il est possible que les personnes, mentionnées par Jean, qui prétendaient ne pas avoir de péché, pensaient que l’on peut être juste (ou sans péché) aux yeux de Dieu, par une conduite humainement irréprochable et ainsi obtenir le salut, par mérité et sans nécessairement devoir exercer la foi dans le sacrifice du Christ. Peut-être que c’étaient le cas des Juifs de l’époque qui n’exerçaient pas la foi en Jésus et qui pensaient que le salut passait simplement par une bonne application de la Loi Mosaïque. Voici ce qu’écrivait l’apôtre Paul à ce sujet: « Nous qui sommes Juifs par nature, et non pécheurs d’entre les nations, sachant bien que l’homme est déclaré juste, non en raison des œuvres de la loi, mais seulement par le moyen de la foi envers Christ Jésus, nous aussi nous avons mis notre foi en Christ Jésus, pour être déclarés justes en raison de la foi envers Christ, et non en raison des œuvres de la loi, parce qu’en raison des œuvres de la loi nulle chair ne sera déclarée juste » (Galates 2:15,16).

De plus la condition de pécheur de l’homme ne dépend pas seulement de son comportement bon ou mauvais aux yeux de Dieu, mais aussi, de ce que le péché est en l’homme, dans sa chair, dans ses gènes hérités de notre ancêtre commun, Adam. Ce faisant, quand bien même cette personne qui prétendrait ne pas avoir de péché parce qu’elle aurait un bon comportement devant Dieu, cela ne l’empêcherait pas de subir la loi physique du péché en elle, qui la conduit irrémédiablement à la mort: « Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché. (…) Car le salaire que paie le péché, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie éternelle par Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 5:12 ; 6:23). Par conséquent, pour sortir de ce tunnel sombre du péché qui mène à la tombe, il n’y a pas d’autres choix que de reconnaître notre état de pécheur et d’exercer la foi dans le sacrifice du Christ, pour obtenir la vie éternelle (pour raisonner dans un esprit de sagesse pratique).

Chapitre 2:

Nous devons mettre notre foi dans la valeur propitiatoire du sacrifice du Christ, pour le pardon des péchés, nous devons également observer les commandements de Dieu: « Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et pourtant, si quelqu’un vient à commettre un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus Christ, un juste. 2 Et il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier. 3 Et par là nous savons que nous avons appris à le connaître, c’est-à-dire si nous continuons d’observer ses commandements. 4 Celui qui dit : “ J’ai appris à le connaître ”, et qui pourtant n’observe pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en celui-là. 5 Mais celui qui observe sa parole, véritablement en celui-là l’amour de Dieu a été rendu parfait. Par là nous savons que nous sommes en union avec lui. 6 Celui qui dit qu’il demeure en union avec lui est tenu, lui aussi, de continuer à marcher tout comme celui-là a marché. (…) Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous ont été pardonnés à cause de son nom. 13 Je vous écris, pères, parce que vous avez appris à connaître celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant. Je vous écris, petits enfants, parce que vous avez appris à connaître le Père. 14 Je vous écris, pères, parce que vous avez appris à connaître celui qui est dès [le] commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous êtes forts et que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le méchant » (versets 1-6,12-14).

C’est là où l’on rejoint l’idée simple exposée par le disciple Jacques et qui va dans le sens de ce qu’écrit l’apôtre Jean, à savoir que la foi, en la circonstance la foi en Jésus-Christ, passe par un comportement conforme à la volonté de Dieu. Une foi sans œuvres ou sans ce bon comportement devant Dieu est morte: « Vous voyez qu’un homme sera déclaré juste par les œuvres, et non par la foi seule. Pareillement Rahab la prostituée n’a-t-elle pas aussi été déclarée juste par des œuvres, après avoir accueilli les messagers avec hospitalité et les avoir fait partir par un autre chemin ? Oui, comme le corps sans esprit est mort, de même aussi la foi sans œuvres est morte » (Jacques 2 :24-26).

L’amour chrétien est incompatible avec la haine: « Bien-aimés, je vous écris, non pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès [le] commencement. Ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. 8 Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau — ce qui est vrai dans son cas et dans le vôtre — parce que les ténèbres passent et que la vraie lumière brille déjà. 9 Celui qui dit être dans la lumière et qui pourtant a de la haine pour son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a pas d’occasion de trébucher en ce qui le concerne. 11 Mais celui qui a de la haine pour son frère est dans les ténèbres et marche dans les ténèbres, et il ne sait pas où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (versets 7-11).

Le chrétien ne doit pas aimer le monde: « N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde — le désir de la chair et le désir des yeux et l’orgueilleux étalage de ses moyens d’existence — ne vient pas du Père, mais vient du monde. De plus, le monde est en train de passer, et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours » (versets 15-17).

Le disciple Jacques a fait également la même recommandation avec le fait de ne pas aimer le monde: « Femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu » (Jacques 4:4). L’amour pour le monde est un adultère spirituel, c’est-à-dire, la rupture d’une promesse de fidélité faite à Dieu et au Christ, durant le baptême chrétien (Matthieu 28:19).

L’apôtre Jean annonce la venue de l’antichrist et en donne la définition. Il encourage à demeurer en union avec Jésus-Christ: « Petits enfants, c’est la dernière heure, et, tout comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, dès maintenant beaucoup d’antichrists ont paru ; d’où nous pouvons savoir que c’est la dernière heure. 19 Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas de notre genre ; car s’ils avaient été de notre genre, ils seraient demeurés avec nous. Mais ils sont sortis pour qu’il soit mis en évidence que tous ne sont pas de notre genre. 20 Et vous avez une onction qui vient du saint ; tous, vous avez la connaissance. 21 Je vous écris, non parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Voilà l’antichrist, celui qui nie le Père et le Fils. 23 Tout homme qui nie le Fils n’a pas non plus le Père. Celui qui confesse le Fils a aussi le Père. 24 Quant à vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez vous aussi en union avec le Fils et en union avec le Père. 25 De plus, voici la chose promise que lui-même nous a promise : la vie éternelle. 26 Ces choses, je vous les écris à propos de ceux qui essaient de vous égarer. 27 Et quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que quelqu’un vous enseigne ; mais, comme l’onction [reçue] de lui vous enseigne sur toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, et tout comme elle vous a enseignés, demeurez en union avec lui. 28 Maintenant donc, petits enfants, demeurez en union avec lui, pour que, lorsqu’il sera manifesté, nous ayons de la franchise et que nous n’ayons pas à nous éloigner de lui, remplis de honte, lors de sa présence. 29 Si vous savez qu’il est juste, vous pouvez savoir que tout homme qui pratique la justice est né de lui » (versets 18-29). 

On rappelle la définition très précise de l’antichrist, selon ce qui est écrit en 1 Jean 2:22,23: « Voilà l’antichrist, celui qui nie le Père et le Fils. Tout homme qui nie le Fils n’a pas non plus le Père. Celui qui confesse le Fils a aussi le Père ».

Chapitre 3:

« Voyez quel genre d’amour le Père nous a donné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu; et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il n’est pas parvenu à le connaître. 2Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Cependant, nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. 3Et tout homme qui possède cette espérance fondée sur lui se purifie, tout comme celui-là est pur » (versets 1-3).

Es-tu un fils de Dieu? « Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu! » (Romains 8:14).

Cette question est uniquement dans le contexte biblique, et particulièrement de la lettre aux Romains, chapitre 8. La réponse se basera sur le contexte du chapitre 8, afin de savoir si, le statut de « fils de Dieu » est uniquement réservé à une catégorie de chrétiens, par exemple, ceux qui ont l’espérance céleste de faire partie des 144000, ou à l’ensemble des chrétiens, incluant ceux qui on une espérance terrestre (Apocalypse 7:1-8 (les 144000) ; 7:9-17 (la grande foule qui survivra à la grande tribulation). Afin que le lecteur puisse vérifier par lui-même, le contexte révèle deux points importants:


1 – L’apôtre Paul ne parle à aucun moment directement, de deux catégories de chrétiens, mais plutôt de deux catégories d’humains, ceux qui vivent selon les désirs charnels, et ceux (les chrétiens fidèles) qui vivent en se laissant guider par l’esprit saint.


2 – L’apôtre Paul n’évoque pas l’espérance de la vie éternelle, en faisant directement une différence entre la vie éternelle au ciel et la vie éternelle dans le futur paradis terrestre.


Il convient de rappeler qu’en Romains 8, l’apôtre Paul écrit que les « enfants de Dieu » vivent selon l’esprit, et c’est tout à fait le cas des chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre. De plus, s’il est évident que l’expression de « cohéritiers de Christ » a un sens restrictif en Romains (8:12-17), s’appliquant seulement aux 144000, cette expression peut tout à fait s’appliquer actuellement aux chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre, dans le sens large de Luc 23:43: « Tu seras avec moi dans le Paradis ». Les chrétiens actuellement fidèles et qui ont l’espérance terrestre, seront, dans un sens large, « cohéritiers de Christ », car ils seront avec lui dans le Paradis…


Enfin, il est aussi bon de se rappeler comment commence la prière du Notre Père: « Notre Père dans les cieux » (Matthieu 6:9)… Si Jésus-Christ demande à ce que l’on prie son Père ainsi, c’est bien la preuve que Dieu n’attendra pas mille ans pour considérer dès à présent, que les chrétiens fidèles qui ont l’espérance terrestre, sont ses enfants, les enfants de Dieu… « Car tous ceux qui sont conduits par l’esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu! » (Romains 8:14)…

Celui qui pratique le péché, vient du diable: « Tout homme qui pratique le péché pratique aussi l’illégalité, et ainsi le péché est l’illégalité. 5 Vous savez aussi que celui-là a été manifesté pour enlever nos péchés, et il n’y a pas de péché en lui. 6 Tout homme qui demeure en union avec lui ne pratique pas le péché ; tout homme qui pratique le péché ne l’a pas vu et n’est pas non plus parvenu à le connaître. 7 Petits enfants, que personne ne vous égare ; celui qui pratique la justice est juste, tout comme celui-là est juste. 8 Celui qui pratique le péché vient du Diable, parce que le Diable pèche dès le commencement. C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté : pour détruire les œuvres du Diable. 9 Tout homme qui est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que Sa semence reproductrice demeure en celui-là, et il ne peut pas pratiquer le péché, parce qu’il est né de Dieu. 10 Par là sont manifestes les enfants de Dieu et les enfants du Diable : tout homme qui ne pratique pas la justice ne vient pas de Dieu, pas plus que celui qui n’aime pas son frère. 11 Car voici le message que vous avez entendu dès le commencement : que nous nous aimions les uns les autres ; 12 non pas comme Caïn, qui venait du méchant et qui a tué son frère. Et pourquoi l’a-t-il tué ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, mais celles de son frère étaient justes » (versets 4-12).

L’apôtre Jean mentionne la pratique du péché, c’est-à-dire avoir une conduite continuelle et volontaire dans le péché. Dans les versets 7 et 8, il met en contraste l’homme qui pratique la justice, et qui en fait son mode de vie et l’homme qui pratique le péché, et qui en fait également son mode vie. Ainsi, la pratique du péché est différente du fait de commettre un péché, en tant qu’acte isolé, qui pourrait être le résultat d’une faiblesse humaine. L’apôtre Paul a montré, comme l’apôtre Jean, que ce genre de péché isolé, fait par faiblesse peut être pardonné sur la base de la valeur propitiatoire du sacrifice du Christ (Romains 7:21-25). Jean donne un exemple de pratique du péché, un sentiment continu de haine contre son prochain:

« Ne vous étonnez pas, frères, que le monde ait de la haine pour vous. 14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. 15 Tout homme qui a de la haine pour son frère est un homicide, et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui. 16 Par là nous avons appris à connaître l’amour, parce que celui-là a livré son âme pour nous ; et nous sommes tenus de livrer nos âmes pour nos frères. 17 Mais celui qui a les moyens d’existence de ce monde et voit son frère dans le besoin et pourtant lui ferme l’accès de ses tendres compassions, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? 18 Petits enfants, aimons, non pas en parole ni avec la langue, mais en action et vérité » (versets 13-18).

Comme Jésus-Christ l’a enseigné, le péché par intention dans le cœur, ou par l’expression de mauvais sentiments de haine dans le cœur, est un péché grave, même s’il n’est pas concrétisé en actions (comme un homicide ou un meurtre) (Matthieu 5:28). Jean écrit que quelqu’un qui a de la haine pour son frère, est déjà un homicide et par conséquent il ne remplit plus les conditions requises par Dieu, pour obtenir la vie éternelle.

Jésus-Christ a formellement interdit la haine, l’insulte et le meurtre: « Vous avez entendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens: ‘Tu ne dois pas assassiner; mais celui qui commet un meurtre en répondra devant le tribunal.’ Cependant moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal; mais celui qui profère contre son frère un inqualifiable terme de mépris en répondra devant la Cour suprême; tandis que celui qui dit: ‘Fou abject!’ sera passible de la géhenne de feu » (Matthieu 5:21-22).

Jésus-Christ a montré comment éviter cette extrémité, en nous efforçant, autant que faire se peut, de résoudre nos problèmes de conflits de personnalité: « Si donc tu apportes ton présent à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton présent là, devant l’autel, et va-t’en; d’abord, fais la paix avec ton frère, et puis, quand tu seras revenu, offre ton présent. » (Matthieu 5:23,24).

Toujours dans ce même chapitre, Jésus-Christ a dit d’aimer nos ennemis (Matthieu 5:38-48). Le verbe « aimer » dans ce contexte, est à prendre dans le sens d’un amour raisonné, sans nécessairement qu’il soit empreint d’affection envers notre ennemi. Par exemple, lorsque qu’une personne nous insulte ou se comporte mal envers nous, l’amour basé sur des principes bibliques, nous empêchera de répondre à l’insulte par l’insulte, ou la haine par la haine. De cette façon le cercle vicieux de la haine par la haine sera rompu, par le cercle vertueux demandé par Jésus-Christ: répondre à la haine de notre ennemi, par la maitrise de soi, par un amour basé sur la bienséance, les bonnes manières, la bonne éducation et le bon sens (Galates 5:22,23 « Le fruit de l’esprit saint »). Cette façon d’agir pourra peut-être l’encourager à changer d’attitude envers nous.

Lors de son arrestation qui le mènerait à la mort, Jésus-Christ a interdit d’utiliser les armes, ni même pour le défendre ou défendre sa cause: « Alors Jésus lui dit: “Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26:52). Le meurtre et l’homicide sont interdits, pour des raisons à la fois personnelles, et même par patriotisme religieux ou d’état. Cette déclaration du Christ est un rappel de ce qui est écrit dans la prophétie d’Ésaïe: « Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l’épée contre une nation, et ils n’apprendront plus la guerre » (Ésaïe 2:4).

Ne plus apprendre la guerre suppose bien évidemment de ne pas pratiquer à la fois, des sports de combats ou les arts martiaux, même teintés de propagande religieuse qui consisterait à dire que c’est dans un but « défensif ». Transformer un corps humain en « arme défensive », peut rapidement devenir « une arme offensive » qui peut blesser ou tuer… Les Chrétiens ne doivent pas se repaitre de spectacles sportifs violents ou de films exaltant la violence gratuite. Cela est complètement détestable aux yeux de Jéhovah Dieu : « Jéhovah lui-même examine le juste comme le méchant ; quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment » (Psaumes 11:5).

Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses: « Par là nous saurons que nous venons de la vérité, et nous rassurerons notre cœur devant lui 20 concernant tout ce en quoi notre cœur vient à nous condamner, parce que Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses. 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de la franchise envers Dieu ; 22 et tout ce que nous demandons, nous le recevons de lui, parce que nous observons ses commandements et faisons les choses qui sont agréables à ses yeux. 23 Oui, voici son commandement : que nous ayons foi dans le nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions les uns les autres, tout comme il nous en a donné le commandement. 24 De plus, celui qui observe ses commandements demeure en union avec lui, et lui en union avec celui-là ; et par là nous pouvons savoir qu’il demeure en union avec nous, grâce à l’esprit qu’il nous a donné » (versets 19-24).

Parfois, notre cœur symbolique, qui représente la source de nos intuitions, peut mal nous orienter. Il pourrait nous condamner avec un sentiment excessif de culpabilité, en pensant, par exemple, que Dieu ne nous a pas pardonné ou que notre péché est beaucoup trop grave pour être pardonné (Esaïe 1:18). Néanmoins, comme le rappelle l’apôtre Jean, Dieu est plus grand que notre cœur. Par conséquent, ce n’est pas parce que nous avons la mauvaise intuition de ne pas être pardonné, que Dieu ne nous a pas pardonné notre péché, ou qu’il est impossible qu’il nous pardonne, que c’est effectivement le cas. D’une certaine façon, dans ce cas précis, on pourrait dire que Dieu est beaucoup plus miséricordieux qu’un cœur constamment culpabilisant (lire Psaumes 51).

L’histoire du roi Manassé, qui a fait couler beaucoup de sang, est la démonstration de jusqu’à quel point peut s’appliquer la miséricorde de Jéhovah, envers les repentis sincères. Dans le récit biblique, il est écrit ceci à propos des mauvaises actionsdu roi Manassé: « Et Manassé versa aussi le sang innocent en très grande quantité, jusqu’à ce qu’il en ait rempli Jérusalem d’un bout à l’autre, outre son péché par lequel il fit pécher Juda en faisant ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah » (2 Chroniques 21:16). En raison de ses mauvaises actions, Dieu l’a puni: « Et Jéhovah continua de parler à Manassé et à son peuple, mais ils ne prêtèrent pas attention. Finalement Jéhovah fit venir contre eux les chefs de l’armée qui appartenait au roi d’Assyrie; ils capturèrent alors Manassé dans les trous, le lièrent avec deux entraves de cuivre et l’emmenèrent à Babylone » (2 Chroniques 33:10,11). Cependant, pour aussi incroyable que cela puisse être, ce mauvais roi a fini par se repentir sincèrement de ses mauvaises actionset à obtenir la miséricorde de Jéhovah: »Mais dès que cela le mit dans la détresse, il adoucit la face de Jéhovah son Dieu; et il s’humiliait beaucoup à cause du Dieu de ses ancêtres. Et il Le priait, si bien qu’Il se laissa implorer par lui; Il entendit sa demande de faveur, le ramena à Jérusalem [et le rétablit] dans sa royauté; et Manassé sut que Jéhovah est le [vrai] Dieu » (2 Chroniques 33:12,13). Quelle est la raison de cet exemple biblique?

Beaucoup d’hommes et de femmes ont commis des erreurs irréversibles, telles que tuer de nombreux humains (dans le cadre de conflits) ou participer à des avortements, parfois même tardifs. Beaucoup d’entre eux pensent qu’il est impossible que Dieu leur pardonne. S’ajoute à cela un profond sentiment de remord et d’indignité. Concernant l’immense miséricorde de Jéhovah, voici ce qu’il est écrit: « Venez donc et remettons les choses en ordre entre nous”, dit Jéhovah. “Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme de l’étoffe cramoisie, ils deviendront comme de la laine » (Esaïe 1:18). Ce verset est tout spécialement adressé à ces hommes et femmesqui se repentent sincèrement devant Dieu, en Lui demandant pardon: Dieu pardonne aux repentis sincères sur la base du sang précieux de Jésus-Christ: « Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et pourtant, si quelqu’un vient à commettre un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus Christ, un juste. Et il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1,2). De plus, Jéhovah Dieu ressuscitera les millions de morts victimes des nombreux génocides (Jean 5:28,29). Ce qui est irréversible pour l’homme, ne l’est pas pour Dieu (Matthieu 19:26 « à Dieu tout est possible »).

Il est possible, que même si la miséricorde de Dieu s’applique aux repentis sincères, qu’un sentiment de remords et d’indignité continuent à les harceler. Cependant, il faut qu’ils sachent que Dieu est plus grand que les cœurs: (1 Jean 3:19-22).

Chapitre 4:

Il est très important de vérifier si l’enseignement que l’on reçoit, comme paroles « inspirées », est véritablement basé sur la Bible: « Bien-aimés, ne croyez pas toute parole inspirée, mais éprouvez les paroles inspirées pour voir si elles viennent de Dieu, parce que beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. 2 Vous pouvez connaître la parole inspirée qui vient de Dieu par ceci : toute parole inspirée qui confesse Jésus Christ comme étant venu dans la chair vient de Dieu, 3 mais toute parole inspirée qui ne confesse pas Jésus ne vient pas de Dieu. C’est là, en outre, la parole inspirée de l’antichrist dont vous avez entendu dire qu’elle venait, et maintenant elle est déjà dans le monde. 4 Vous venez de Dieu, petits enfants, et vous avez vaincu ces gens, parce que celui qui est en union avec vous est plus grand que celui qui est en union avec le monde. 5 Ils viennent du monde ; voilà pourquoi ils disent [ce qui vient] du monde et le monde les écoute. 6 Nous venons de Dieu. Celui qui parvient à connaître Dieu nous écoute ; celui qui ne vient pas de Dieu ne nous écoute pas. Voilà comment nous notons la parole inspirée de la vérité et la parole inspirée de l’erreur » (versets 1-6).

Comment « éprouver les paroles inspirées pour voir si elles viennent de Dieu » ? Nous avons un exemple concret relaté dans le livre des Actes: « Or ces derniers avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, car ils reçurent la parole avec le plus grand empressement, examinant soigneusement les Écritures chaque jour pour voir si ces choses étaient ainsi » (Actes 17:11). Ce sont les Béréens qui, tout en écoutant l’enseignement de l’apôtre Paul, vérifiaient si c’était bien basé sur la Bible.

Dans les versets 2 et 3, Jean précise sa pensée: « Toute parole inspirée qui confesse Jésus Christ comme étant venu dans la chair vient de Dieu, mais toute parole inspirée qui ne confesse pas Jésus ne vient pas de Dieu ». Pourquoi l’apôtre Jean insiste-t-il tant sur la foi en Jésus-Christ ? Parce que c’est le point d’enseignement névralgique, centrale du christianisme. À partir du moment où l’on s’attaque à certains aspects de cet enseignement à la fois simple et très important, on peut mettre en danger l’avenir éternel de ceux qui reçoivent cet enseignement édulcoré ou qui nie franchement le fait que Jésus soit le Christ.

Cependant, cela peut prendre une tournure plus difficile à déceler. Prenons un exemple concret en lien direct avec la foi dans le sacrifice Jésus-Christ, qui mène à la vie éternelle. Parlons de la célébration du souvenir du sacrifice du Christ. Jésus a dit de le célébrer une fois par an, à la date de la célébration de l’ancienne Pâque juive, le 14 Nisan du calendrier Juif: « Continuez à faire ceci en souvenir de moi » (Luc 22:19). Cette cérémonie chrétienne doit être célébrée de la même façon que la pâque, seulement entre circoncis spirituels, entre chrétiens fidèles, en congrégation ou en famille (Exode 12:48 ; Hébreux 10:1 ; Colossiens 2:17 ; 1 Corinthiens 11:33). Après la célébration de la pâque, Jésus-Christ a instauré le modèle de la future célébration du souvenir de sa mort (Luc 22:12-18). Ils sont dans ces passages bibliques, des évangiles: Matthieu 26:17-35, Marc 14:12-31, Luc 22:7-38, Jean chapitre 13 à 17.

L’apôtre Paul a d’ailleurs écrit ceci: “Christ notre Pâque a été sacrifié » (1 Corinthiens 5:7). Les modalités de cette célébration chrétienne qui remplacent la Pâque juive, sont très simples. L’agneau pascal est remplacé par ce qui représente symboliquement le corps du Christ: sa chair est représentée par un pain sans levain, son sang est représenté par la coupe. Tout comme les juifs circoncis mangeaient l’agneau de la Pâque, ainsi le chrétien est invité, par Jésus-Christ à participer au pain sans levain et à boire de la coupe: « Alors Jésus leur dit : “ Oui, vraiment, je vous le dis : Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-mêmes. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour ; car ma chair est vraie nourriture et mon sang est vraie boisson » » (Jean 6:53-55).

Actuellement et à l’échelle mondiale, certaines déclarations « inspirées » humaines prétendent que les chrétiens fidèles qui ont l’espérance de vivre éternellement sur la terre, n’ont pas le droit de prendre part au pain et à la coupe, en contredisant frontalement les déclarations claires et précises du Christ (Révélation 21:3,4 (l’espérance terrestre de la vie éternelle) ; Jean 6:48-58 (l’injonction du Christ de manger le pain et boire la coupe, symbolisant sa chair et son sang)). Ce dogme de l’interdiction de prendre les emblèmes n’a absolument aucun fondement biblique et contredit frontalement l’enseignement du Christ de prendre part au pain et à la coupe. Or, le fait de prendre part au pain et à la coupe est l’unique moyen visible qu’a le chrétien de démontrer sa foi dans le sacrifice du Christ et en l’espérance de la vie éternelle (Jean 3:16,36). Par conséquent, vous chrétiens qui vérifiez les déclarations inspirées, comme nous encourage à le faire l’apôtre Jean, lors de la prochaine célébration du souvenir du sacrifice du Christ, qu’allez-vous faire?

Si nous aimons Dieu, nous devons aussi aimer notre prochain: « Bien-aimés, continuons à nous aimer les uns les autres, parce que l’amour vient de Dieu, et tout homme qui aime est né de Dieu et parvient à connaître Dieu. 8 Celui qui n’aime pas n’a pas appris à connaître Dieu, parce que Dieu est amour. 9 Par là a été manifesté dans notre cas l’amour de Dieu, parce que Dieu a envoyé son Fils unique-engendré dans le monde pour que nous puissions obtenir la vie par son intermédiaire. 10 L’amour est à cet égard, non pas que nous avons aimé Dieu, mais qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme sacrifice propitiatoire pour nos péchés. 11 Bien-aimés, si c’est ainsi que Dieu nous a aimés, alors nous sommes, nous, tenus de nous aimer les uns les autres. 12 Jamais personne n’a vu Dieu. Si nous continuons à nous aimer les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est rendu parfait en nous. 13 Par là nous pouvons savoir que nous demeurons en union avec lui et lui en union avec nous, parce qu’il nous a donné son esprit. 14 De plus, nous-mêmes nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. 15 Celui qui confesse que Jésus Christ est le Fils de Dieu, Dieu demeure en union avec lui et lui en union avec Dieu. 16 Et nous, nous avons appris à connaître et nous avons cru l’amour que Dieu a dans notre cas. (…) Si quelqu’un déclare : “ J’aime Dieu ”, et pourtant a de la haine pour son frère, c’est un menteur. Car celui qui n’aime pas son frère, qu’il a vu, ne peut pas aimer Dieu, qu’il n’a pas vu. 21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (versets 7-16a,20,21).

Jean nous encourage à aimer notre prochain à la manière de Dieu, c’est-à-dire en faisant le premier pas: « L’amour est à cet égard, non pas que nous avons aimé Dieu, mais qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme sacrifice propitiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si c’est ainsi que Dieu nous a aimés, alors nous sommes, nous, tenus de nous aimer les uns les autres » (versets 10 et 11). C’est Dieu qui nous a aimé le premier, alors qu’au départ, nous ne l’aimions pas. Jésus-Christ a exprimé la même idée, à savoir de faire le premier pas, pour aimer quelqu’un qui ne nous aime pas, comme Dieu l’a fait avec nous, mais de manière différente: « Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? Les collecteurs d’impôts aussi n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les gens des nations aussi n’en font-ils pas autant ? Vous devez donc être parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:46-48). Ainsi, la manifestation de l’amour à la manière de Dieu est de le sublimer en aimant particulièrement ceux qui ne nous aiment pas. Peut-être que dans leur cœur, en retour, naîtra-t-il de l’amour pour nous, comme cela a été le cas pour notre amour envers Dieu et son Fils Jésus-Christ (Jean 3:16).

L’amour pour Dieu est dépourvu de toute crainte: « Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour demeure en union avec Dieu et Dieu demeure en union avec lui. 17 Voici comment l’amour a été rendu parfait chez nous, pour que nous ayons de la franchise au jour du jugement, parce que tel est celui-là, tels nous sommes, nous, dans ce monde. 18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait jette dehors la crainte, parce que la crainte est un frein. En fait, celui qui vit dans la crainte n’a pas été rendu parfait dans l’amour. 19 Quant à nous, nous aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (versets 16b-19).

Comment se fait-il que l’apôtre Jean écrive d’aimer Dieu sans le craindre, alors que dans d’autres partie de la Bible, il est écrit de craindre Dieu (Proverbes 2:5 « la crainte de Jéhovah »)? La crainte de Jéhovah mentionnée en Proverbes 2:5 est un sentiment de profond respect et de déférence, une crainte référentielle. Tandis que la crainte mentionnée par l’apôtre Jean, est incompatible avec l’amour pour Dieu parce qu’elle est d’une autre nature. C’est une crainte morbide, une peur du châtiment qui est tout à fait incompatible avec l’amour que l’on pourrait naturellement avoir envers une personne qui ne nous fait pas peur et qui nous rassure.

Chapitre 5:

La victoire qui a vaincu le monde: notre foi: « Tout homme qui croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et tout homme qui aime celui qui a fait naître aime celui qui est né de celui-là. 2 Par là nous pouvons savoir que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements. 3 Car voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants, 4 parce que tout ce qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi. 5 Qui est le vainqueur du monde, sinon celui qui a foi que Jésus est le Fils de Dieu ? 6 C’est lui qui est venu par le moyen de l’eau et du sang, Jésus Christ ; non pas avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang. Et l’esprit est ce qui témoigne, parce que l’esprit est la vérité. 7 Car il y en a trois qui témoignent : 8 l’esprit et l’eau et le sang, et les trois sont d’accord » (versets 1-7).

Le témoignage que rend Dieu au sujet de son Fils est plus grand: « Si nous recevons le témoignage que rendent les hommes, le témoignage que rend Dieu est plus grand, car voici le témoignage que rend Dieu : le fait qu’il a témoigné au sujet de son Fils. 10 L’homme qui met sa foi dans le Fils de Dieu a le témoignage qui est rendu dans son propre cas. L’homme qui n’a pas foi en Dieu a fait de lui un menteur, parce qu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage qui est rendu, que Dieu en tant que témoin a rendu au sujet de son Fils. 11 Et voici le témoignage qui est rendu : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. 12 Celui qui a le Fils a cette vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas cette vie. 13 Je vous écris ces choses pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu. 14 Et voici l’assurance que nous avons à son égard : c’est que, quoi que ce soit que nous demandions selon sa volonté, il nous entend. 15 De plus, si nous savons qu’il nous entend concernant tout ce que nous demandons, nous savons que nous allons avoir les choses demandées puisque nous les lui avons demandées » (versets 9-15).

Toute injustice est péché ; et pourtant, il y a un péché qui ne fait pas encourir la mort: « Si quelqu’un aperçoit son frère qui pèche d’un péché qui ne fait pas encourir la mort, il demandera, et il lui donnera la vie, oui à ceux qui ne pèchent pas de telle façon qu’ils encourent la mort. Il y a un péché qui fait encourir la mort. C’est à propos de ce péché-là que je ne lui dis pas de faire une demande. 17 Toute injustice est péché ; et pourtant il y a un péché qui ne fait pas encourir la mort. 18 Nous savons que tout homme qui est né de Dieu ne pratique pas le péché, mais Celui qui est né de Dieu veille sur lui, et le méchant n’a pas de prise sur lui. 19 Nous savons que nous venons de Dieu, mais que le monde entier se trouve au pouvoir du méchant. 20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous parvenions à connaître le véritable. Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus Christ. C’est là le vrai Dieu et la vie éternelle. 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles » (versets 16-21).

Comme l’a écrit l’apôtre Paul, le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6:23). Ainsi, selon l’apôtre Jean, le péché qui ne fait pas mourir, est celui qui permet le pardon de Dieu, sur la base du sacrifice du Christ. Le péché qui fait encourir la mort, selon le verset 18, est celui qui est pratiqué continuellement et de manière volontaire, dans ce cas-là, le sacrifice du Christ ne s’applique pas, il n’est même pas utile de prier pour que propitiation soit faite sur la base du sang du Christ, en faveur d’une personne qui pratiquerait continuellement le péché. L’apôtre Paul a écrit une idée similaire sur la pratique du péché volontaire, qui ne peut pas être pardonné et qui, par conséquent fait encourir la mort: « Il est impossible, en effet, quant à ceux qui ont été éclairés une fois pour toutes, qui ont goûté le don gratuit céleste, qui sont devenus participants de [l’]esprit saint, 5 qui ont goûté la belle parole de Dieu et les puissances du système de choses qui vient, 6 mais qui sont tombés, il est impossible de les faire revivre une nouvelle fois pour la repentance, parce que, pour leur part, ils attachent de nouveau le Fils de Dieu sur le poteau et l’exposent au déshonneur public » (Hébreux 6:4-6).

Le présent système de choses est sous la domination de Satan le diable: « Nous savons que nous venons de Dieu, mais que le monde entier se trouve au pouvoir du méchant » (verset 19).

Le chrétien ne doit pas pratiquer l’idolâtrie: « Petits enfants, gardez-vous des idoles » (verset 21).

La deuxième lettre de l’apôtre Jean

Cette lettre est adressée à une femme et à ses enfants (à moins que ce soit la métaphore d’une congrégation chrétienne (la dame) avec ses enfants, les chrétiens qui la composent):

« L’ancien, à la dame choisie et à ses enfants, que j’aime vraiment — et non pas moi seul, mais aussi tous ceux qui ont appris à connaître la vérité — 2à cause de la vérité qui demeure en nous, et elle sera avec nous pour toujours. 3Il y aura avec nous faveur imméritée, miséricorde [et] paix de la part de Dieu le Père et de la part de Jésus Christ le Fils du Père, avec vérité et amour.

4Je me réjouis beaucoup parce que j’ai trouvé certains de tes enfants qui marchent dans la vérité, tout comme nous en avons reçu du Père le commandement. 5Et maintenant, dame, je te demande, comme quelqu’un qui t’écrit, non pas un commandement nouveau, mais celui que nous avions dès le commencement: que nous nous aimions les uns les autres. 6Et voici ce que signifie l’amour: que nous continuions à marcher selon ses commandements. Voici le commandement, tout comme vous l’avez entendu dès le commencement: que vous continuiez d’y marcher. 7Car beaucoup de trompeurs sont sortis dans le monde, des gens qui ne confessent pas Jésus Christ comme venant dans la chair. Voilà le trompeur et l’antichrist.

8Prenez garde à vous-mêmes, pour que vous ne perdiez pas le résultat de notre travail, mais pour que vous obteniez une pleine récompense. 9Tout homme qui va de l’avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement, c’est lui qui a et le Père et le Fils. 10Si quelqu’un vient vers vous et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez jamais chez vous et ne lui adressez pas non plus de salutation. 11Car celui qui lui adresse une salutation participe à ses œuvres mauvaises.

12Bien que j’aie beaucoup de choses à vous écrire, je ne veux pas le faire avec du papier et de l’encre, mais j’espère venir vers vous et parler avec vous face à face, pour que votre joie soit complète.

13Les enfants de ta sœur, celle qui a été choisie, t’envoient leurs salutations » (versets 1-13).

C’est un résumé du thème principal de la première lettre de Jean: « Car beaucoup de trompeurs sont sortis dans le monde, des gens qui ne confessent pas Jésus Christ comme venant dans la chair. Voilà le trompeur et l’antichrist. Prenez garde à vous-mêmes, pour que vous ne perdiez pas le résultat de notre travail, mais pour que vous obteniez une pleine récompense. Tout homme qui va de l’avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement, c’est lui qui a et le Père et le Fils » (versets 7-9).

La troisième lettre de l’apôtre Jean

On pourrait aussi nommer cette lettre, la lettre à Gaïus:

« L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime vraiment. 2Bien-aimé, je prie pour qu’en toutes choses tu prospères et que tu sois en bonne santé, tout comme ton âme prospère. 3Car je me suis beaucoup réjoui quand des frères sont venus et ont rendu témoignage à la vérité que tu possèdes, tout comme tu continues à marcher dans la vérité. 4Je n’ai pas de plus grand sujet de reconnaissance que ceci: que j’entende dire que mes enfants continuent à marcher dans la vérité.

5Bien-aimé, tu fais œuvre fidèle dans tout ce que tu fais pour les frères — pourtant des étrangers — 6qui ont rendu témoignage à ton amour devant la congrégation. Ceux-là, s’il te plaît, tu les feras partir par leur chemin, d’une manière digne de Dieu. 7Car c’est pour [son] nom qu’ils sont sortis, sans rien recevoir des gens des nations. 8Nous sommes donc tenus d’accueillir de tels hommes avec hospitalité, afin que nous devenions des compagnons de travail dans la vérité.

9J’ai écrit quelque chose à la congrégation, mais Diotréphès, qui aime occuper la première place parmi eux, ne reçoit rien de notre part avec respect. 10Voilà pourquoi, si je viens, je rappellerai ses œuvres qu’il continue à faire, comment il se répand à notre sujet en paroles méchantes. Et non content de cela, lui-même ne reçoit pas les frères avec respect, et ceux qui veulent les recevoir, il cherche à les en empêcher et à les expulser de la congrégation.

11Bien-aimé, imite, non pas ce qui est mauvais, mais ce qui est bon. Celui qui fait le bien vient de Dieu. Celui qui fait le mal n’a pas vu Dieu. 12À Démétrius, témoignage a été rendu par tous et par la vérité elle-même. Oui, nous aussi, nous rendons témoignage, et tu sais que le témoignage que nous rendons est vrai.

13J’avais beaucoup de choses à t’écrire, cependant je ne veux pas continuer à t’écrire avec de l’encre et une plume. 14Mais j’espère te voir vite, et nous parlerons face à face. Paix à toi. Les amis t’envoient leurs salutations. Adresse mes salutations aux amis, chacun par son nom » (versets 1-14).

L’apôtre Jean fait mention de la présence dans la congrégation chrétienne, d’un individu malfaisant. Il s’agit de Diotréphès, qui se comporte comme un loup tyrannique, en maltraitant les frères et sœurs de la congrégation chrétienne. Dans la lettre du disciple Jude, il est expliqué comment s’opère l’infiltration de ces personnes malveillantes, et comment les identifier (Lettre de Jude).

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Atteindre la maturité spirituelle (Hébreux 6:1)

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