Quand Jésus-Christ est-il devenu Roi ?

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Jésusroi

Le récit biblique montre que l’investiture d’un roi à la tête d’un royaume se fait en deux étapes. La première étape est l’onction, ou la désignation par Dieu, de l’humain qui sera roi. Il se peut qu’au moment de la désignation de Dieu, il y ait déjà un autre roi, de sorte que le nouveau roi oint, n’est pas forcément investi du royaume, au moment de sa propre onction. Prenons l’exemple du roi David, pour mieux comprendre quand le Christ a été oint comme roi et ensuite a été investi de cette royauté, cette fois à la tête d’un royaume.

Le roi David a été oint et désigné comme roi alors qu’il y avait le roi Saül qui régnait: « Et Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses frères. Alors l’esprit de Jéhovah agit sur David, à partir de ce jour-là. Plus tard, Samuel se leva et s’en alla à Rama » (1 Samuel 16:13). Ce n’est qu’à la mort du roi Saül qu’il a commencé à régner, à Hébron, parmi ses ennemis, parce qu’un des fils de Saül, Ish-Bosheth, a revendiqué la succession au trône à Jérusalem (2 Samuel chapitres 2, 3 et 4). Finalement, deux hommes ont lâchement assassiné Ish-Bosheth pendant son sommeil. Les deux assassins, pensant qu’ils allaient être récompensés pour ce geste abject, ont décapité Ish-Bosheth pour amener sa tête au roi David. Cependant, le roi David a été outré de cet assassinat et a fait exécuter sur le champs ces deux assassins (2 Samuel 4:9-12). Après la mort d’Ish-Bosheth, David a commencé à régner à Jérusalem (1 Samuel chapitre 5). Le récit historique du roi David, permet de mieux comprendre les différentes étapes de la royauté du Christ, à la tête du Royaume de Dieu.

Jésus-Christ a été oint comme Roi par son Père Céleste, Jéhovah Dieu, à son baptême, en 29 de notre ère. Avant la naissance de l’enfant Jésus, l’ange Gabriel a bien dit à Marie, sa future mère, que son fils deviendrait roi: « Il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume » (Luc 1:33). Ainsi, Jésus-Christ est devenu roi désigné par son Père, au début de sa première présence sur terre, en l’an 29 de notre ère. Vers la fin de sa première présence terrestre, le 10 Nisan de l’an 33, Jésus-Christ est rentré à Jérusalem en tant que roi désigné et oint par son Père Céleste, en accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9: « Sois très joyeuse, ô fille de Sion ! Pousse des cris de triomphe, ô fille de Jérusalem ! Vois ! Ton roi lui-même vient à toi. Il est juste, oui sauvé ; humble, et monté sur un âne, oui sur un animal fait, le fils d’une ânesse » (Matthieu 21:1-10).

Lorsqu’il est monté au ciel pour rejoindre son Père Céleste, selon le Psaumes 110, il s’est assis à la droite du Père dans l’attente de recevoir l’héritage du royaume, ou de la gouvernance tant au ciel que sur la terre: « Voici ce que Jéhovah déclare à mon Seigneur: “Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau pour tes pieds » (Psaumes 110, comparer avec Luc 19:12). En 1914, selon la prophétie de Daniel chapitre 4, et le livre de l’Apocalypse, il semblerait que le Roi Jésus-Christ ait été investi de cette royauté avec un royaume. Selon le Psaumes 2, c’est à cette date qu’il aurait commencé à régner au milieu de ses ennemis, un peu à la manière du roi David durant ses sept années de règne à Hébron. Il est intéressant de noter dans la prophétie de l’Apocalypse chapitre 6, décrivant le début des malheurs de l’humanité, Jésus-Christ est déjà décrit comme étant investi de cette royauté, au milieu de ses ennemis et dans des circonstances adverses, particulièrement pour l’humanité (Apocalypse 6:1-8, comparer avec 11:15-18, 12:10-12). C’est en tant que Roi, que Jésus-Christ viendra juger l’humanité, peu avant la grande tribulation, mettant un terme au règne de ses ennemis (Apocalypse 19:11-21).

1914, vraiment ?

Par cette question, il convient de dire que cette date ne fait absolument pas l’unanimité parmi les chrétiens qui s’intéressent à la prophétie de Jésus-Christ concernant la fin de ce système de choses. C’est pour cela que dans un premier temps, il y aura une explication simplifiée de comment s’obtient cette date, et sur la base de quelle prophétie. Et ensuite, par honnêteté intellectuelle, on examinera ce qui pourrait être considéré comme un certain nombre de faiblesses interprétatives du calcul de cette date. Et dans un troisième temps, les raisons pour lesquelles cette année de 1914 a été retenue dans la ligne éditoriale de ce site. Certaines phrases seront au conditionnel, afin de faire comprendre au lecteur qu’il n’y a aucun dogmatisme dans la présentation des différents points de vue.

1914 serait le commencement de la présence du Christ,

en tant que Roi

et le commencement de la fin

de ce système de choses mentionné

en Matthieu 24 et 25, Marc 13 et Luc 21

La détermination de cette date est basée sur la prophétie de Daniel (4:10-25), que le lecteur peut lire dans son exemplaire de la Bible. Voici l’explication simplifiée: Daniel chapitre 4, aurait eu un deuxième accomplissement qui permet de savoir quand Jésus-Christ, un descendant (lorsqu’il était humain) du Roi David, a été intronisé comme roi dans les Cieux, à la tête du royaume de Dieu (Matthieu 1:1-16 ; Luc 3:23-38): En appliquant l’interruption momentanée du règne de Neboukadnetsar, de « sept temps », à celle également momentanée, du règne de la dynastie davidique, sur Jérusalem, qui eut lieu en 607 avant notre ère, nous parvenons à la date de 1914 de notre ère.

En 607 avant notre ère, lorsque Jérusalem a été conquise par les Babyloniens, “Le trône davidique » représentant la souveraineté de Jéhovah sur terre, s’est retrouvé vacant, et la souveraineté de Dieu sur terre n’a été provisoirement plus représentée (2 Rois 25:1-26). Une prophétie de d’Ézéchiel montre que la continuité du règne de la dynastie davidique reprendrait ultérieurement : “Ôte le turban, et enlève la couronne. […] Ce ne sera à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et vraiment je le lui donnerai” (Ézéchiel 21:26, 27). Celui qui a « le droit légal” à la couronne davidique est Christ Jésus (Luc 1:32, 33).

La prophétie de Daniel, chapitre 4, indique la durée de cette interruption provisoire du règne de la dynastie davidique : 7 temps, c’est-à-dire, 7 années prophétiques de 360 jours. Ce qui fait 2520 jours ou 7 années prophétiques. Le contexte historique et prophétique, des événements qui ont suivi le renversement provisoire de la dynastie davidique, en 607 avant notre ère, nous permet de comprendre que ces 2520 jours correspondent à 2520 ans ; lorsque l’on ajoute 7 années à l’année 607 avant notre ère, rien d’historiquement important ne s’est passé : ce qui permet de discerner qu’il s’agit bien de la correspondance biblique, d’un « jour » pour une « année », soit 2520 ans (Ézéchiel 4:6). En ajoutant les 2520 années, à 607 avant notre ère, nous obtenons l’année 1914 de notre ère. En 1 Rois 25:25,26, il est écrit que Jérusalem a été totalement inhabitée à partir du septième mois de l’année 607 avant notre ère, soit à partir du mois de Tishri (Ethanim).

Les faiblesses de cette interprétation menant à 1914

De nombreux chrétiens émettent de sérieux doutes sur cette interprétation et ce calcul. Voici quatre objections majeures: la première objection simple, est que selon le contexte immédiat de Daniel chapitre 4, il n’y a aucune information qui indiquerait que ce rêve aurait un second accomplissement. La deuxième objection est qu’en admettant qu’il y aurait un autre accomplissement, la date de 607 avant notre ère, pour la première destruction de Jérusalem n’est pas conforme à la date retenue par les historiens, qui serait en 586 avant notre ère. La troisième objection est que rien n’indique, dans le contexte immédiat que les sept temps soient 7 années prophétiques. La quatrième objection est qu’il n’y a aucune indication, dans le contexte immédiat du chapitre 4, qu’il faudrait convertir les 2520 jours, en 2520 ans, selon Ezéchiel 4:6. Ces quatre objections tout à fait recevables, montrent que cette date interprétative est à considérer avec prudence et non avec dogmatisme. Maintenant, compte tenu de ces objections, voici pourquoi cette date et son calcul chronologique ont été retenus dans la ligne éditoriale du présent site, comme un marqueur historique reconnu par beaucoup d’historiens.

Ceux qui contestent la validité du calcul de cette date, disent qu’ils se basent sur une étude exégétique du texte biblique. Cependant, il convient d’aller jusqu’au bout de cette exégèse en admettant que les textes bibliques d’origines n’étaient pas quadrillés par des chapitres et des versets. Ainsi, tout en restant dans le contexte général du livre de Daniel, il ne convient pas de raisonner ou de rester sur la base du contexte d’un seul « chapitre » lorsque de toute évidence, il n’en donne pas directement le sens. Sans nécessairement aller dans un autre livre biblique, l’examen du contexte général du livre de Daniel peut généralement suffire. Voyons comment.

Concernant la première objection qui montre que rien n’indique, dans le chapitre 4, qu’il y aurait un deuxième accomplissement. De toute façon, dans la Bible, il n’y a jamais d’indication directe ou écrite montrant qu’il y aurait deux accomplissements. Ce n’est que le contexte qui permet de le comprendre (voir ci-dessus le raisonnement sur l’expression « grande tribulation »). De plus, parfois, il y a des récits bibliques historiques qui n’ont, à première vue, aucune dimension prophétique, et pourtant, elle existe. Prenons deux exemples. Le récit de la manne tombée du ciel (Exode 16:31-36). Rien, dans le contexte historique de ce passage, ne montre la dimension prophétique de ce récit. Pourtant, Jésus-Christ, a considéré qu’il avait effectivement une dimension prophétique (Jean 6:31-58). Le récit historique de la fabrication du serpent de cuivre (Nombres 21:7-9). Rien, dans le contexte historique de ce passage, ne montre la dimension prophétique de ce récit. Pourtant, Jésus-Christ, a considéré qu’il avait effectivement une dimension prophétique (Jean 3:14,15).

Intéressons-nous au récit du rêve de Nébucadnetsar en Daniel chapitre 4. Tout d’abord, il convient de spécifier que c’est son second rêve envoyé par Dieu, à ce roi (Daniel 2). Dans son premier rêve, Daniel fait savoir que Dieu lui a révélé (par ce rêve) « ce qui doit arriver dans la période finale des jours ». Ainsi, le récit historique de Daniel 2, a plus qu’une simple valeur anecdotique, mais bien une valeur prophétique, concernant notre époque. La question qui se pose est la suivante, faut-il en attendre moins concernant le récit du deuxième rêve donné par Dieu, au roi Nébucadnetsar ? À savoir, que la portée de ce deuxième rêve prophétique concernerait la période finale des jours. En nous basant, cette fois sur le contexte général du livre de Daniel, si l’on devait considérer que le deuxième rêve du roi Nébucadnetsar comme s’appliquant uniquement à son époque, et sur sa seule personne, alors ce serait la seule vision prophétique qui ne concernerait pas notre époque, tandis que l’ensemble de ce livre est en lien direct avec la période finale des jours (Daniel 12:9). Par conséquent, c’est plutôt le fait de ne pas admettre qu’il aurait un deuxième accomplissement à ce rêve, concernant les derniers jours, qui ne respecterait pas l’ensemble du contexte du livre prophétique de Daniel.

La deuxième objection concerne la date de 607 avant notre ère, qui correspondrait à la première destruction de Jérusalem par les armées babyloniennes. Or l’ensemble des historiens considèrent que cet événement s’est passé environ 20 ans plus tard, soit en 586 avant notre ère. De plus, il n’y a aucune trace écrite historique connue, de nos jours, concernant cette date de 607 avant notre ère. Pourquoi, sur un plan biblique, cette date serait retenue comme point de départ ? Parce que la date de l’édit de Cyrus autorisant les Juifs à retourner à Jérusalem, reconnue par les historiens, a été promulgué en 539 avant notre ère. Les Juifs sont arrivés à Jérusalem en 537 avant notre ère, mettant fin à 70 années de désolation de cette ville, selon la prophétie de Jérémie (Jérémie 25:11,12): « Dans la première année de son règne, moi, Daniel, je discernai par les livres le nombre des années au sujet desquelles la parole de Jéhovah était venue à Jérémie le prophète, pour accomplir les dévastations de Jérusalem, à savoir soixante-dix ans » (Daniel 9:2). Si on remonte de 70 ans, de 537 avant notre ère, on parvient à 607 avant notre ère.

La troisième objection concerne les sept temps, traduits en 7 années prophétiques de 360 jours. C’est dans le chapitre 12 que nous avons la confirmation que cette correspondance est correcte: « Ce sera pour un temps fixé, des temps fixés et une moitié » (Daniel 12:7). Cette période correspondrait à 3 temps et demi, soit trois années prophétique et demie, soit 1260 jours. Ensuite, l’ange mentionne deux autres périodes qui se juxtaposeraient aux 1260 jours, soit 1290 jours (soit 1260 jours plus 30 jours) (verset 11), 1335 jours (soit 1260 jours plus 75 jours) (verset 12). Ce qui démontre que les trois temps et demi correspondent aux 1260 jours, et que les 7 temps représentent sept années prophétiques, soit 2520 jours.

La quatrième objection concerne la conversion des 2520 jours, les fameux sept temps, en 2520 ans. Cette conversion existe dans le livre de Daniel chapitre 9, concernant les soixante-dix semaines d’années en Daniel 9:24-27. Ce qui est intéressant, c’est qu’à aucun moment, il est écrit le mot « semaine » accompagné du mot « année ». Et pourtant, selon le contexte, dans cette prophétie, les sept jours de la semaine, sont traduits automatiquement en semaines d’années. Par conséquent, convertir les 2520 jours en 2520 ans, pour parvenir dans la période des derniers jours mentionnée dans la prophétie de Daniel, respecte aussi son contexte.

On peut considérer que l’année 1914 serait le commencement du règne du Roi Jésus-Christ dans les cieux, parmi ses ennemis (Psaumes 2). Il est présent en ce sens que depuis cette période, son attention est tournée sur la terre pour agir en faveur du peuple de Dieu (Daniel 12:1). Si sa présence est actuellement invisible, sa venue, peu avant la grande tribulation, sera visible (Matthieu 24:30 ; 25:31-33 ; Apocalypse 1:7). C’est aussi durant cette année (1914), semble-t-il, selon l’Apocalypse, que le Diable et les démons ont été expulsés sur le voisinage de la terre, plongeant le monde dans un processus d’autodestruction et de suicide collectif contre l’ensemble des peuples, que l’on peut observer particulièrement de nos jours aussi: « Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, ayant une grande fureur, sachant qu’il n’a qu’une courte période » (Apocalypse 12:12). Cependant, un peu plus loin, nous verrons ce que ne représente pas l’année 1914.

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