Réjouis-​toi avec la femme de ta jeunesse (Proverbes 5:18)

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Mains10

Dieu a créé l’homme et la femme avec la capacité de procréer la vie, par le moyen de la sexualité, dans le cadre de l’alliance du mariage, instituée par Dieu, entre un homme et un femme, scellée devant Dieu et les hommes: « Et Dieu se mit à créer l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. En outre, Dieu les bénit et Dieu leur dit : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez -​la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre” » (Genèse 1 :27,28). Lorsque Dieu a uni le premier couple, Adam et Eve, en leur demandant d’avoir des enfants, il fallait qu’ils aient des relations sexuelles. Ainsi, le fruit défendu, mentionné en Genèse 2:17, ne représente pas les relations sexuelles dument autorisées par Dieu, dans le cadre du mariage entre un homme et une femme.

La Bible décrit la sexualité avec à la fois beaucoup de franchise et de délicatesse. Elle décrit la première étape de la séduction entre un homme et une femme. Par exemple, lorsque Dieu présenta Eve à son mari Adam, devant tant de grâce, il s’est exprimé un énonçant un poème pour la définir: « Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci sera appelée Femme, parce que de l’homme celle-ci a été prise” (Genèse 2:23). Les versets 24 et 25 définissent la loi du mariage entre un homme et une femme, comme étant une relation sacrée, et la plus intime sur le plan de la relation humaine: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.  Or tous deux étaient nus, l’homme et sa femme, et pourtant ils n’en prenaient pas honte” (Genèse 3:24,25).

Le livre du Chant de Salomon, décrit l’amour préliminaire, avant le mariage, entre un jeune homme berger amoureux de la Sulamite, à la fois éprise de lui. Cet amour préliminaire peut être scellé par des fiançailles qui représentent une promesse de mariage, mais qui n’en n’autorise pas les relations sexuelles. Voici un extrait du dialogue poétique et romantique entre la Sulamite et son fiancé berger: “Je suis noire, mais jolie, ô filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, [et pourtant] comme les toiles de Salomon. Ne me regardez pas parce que je suis basanée, parce que le soleil m’a aperçue. Les fils de ma mère se sont mis en colère contre moi ; ils m’ont établie gardienne des vignes, [bien que] ma vigne, [une vigne] qui était à moi, je ne l’aie pas gardée. “ Révèle-​moi, ô toi que mon âme a aimé, où tu mènes paître, où tu fais coucher le petit bétail à midi. Pourquoi deviendrais-​je comme une femme enveloppée dans le deuil, parmi les troupeaux de tes associés ? ” “ Si tu ne le sais pas, ô toi, la plus belle parmi les femmes, sors sur les traces du troupeau et fais paître tes chevreaux près des tabernacles des bergers. ” “ À ma jument aux chars de Pharaon, je t’ai comparée, ô ma compagne ! Tes joues sont jolies entre les tresses de cheveux, ton cou dans une rangée de perles. Nous te ferons des cercles d’or, avec des points d’argent. ” “ Tant que le roi est à sa table ronde, mon nard donne sa senteur. Celui qui m’est cher est pour moi comme un sachet de myrrhe ; entre mes seins il passera la nuit. Celui qui m’est cher est pour moi comme une grappe de henné, parmi les vignes d’En-Guédi. ” “ Vois ! Tu es belle, ô ma compagne ! Vois ! Tu es belle. Tes yeux sont [les yeux des] colombes. ” “ Vois ! Tu es beau, toi qui m’es cher ; oui, [tu es] charmant. Notre divan aussi est [un divan] de feuillage. Les poutres de notre magnifique maison sont des cèdres, nos solives, des genévriers” (Chant de Salomon 1:5-17).

Le chant de Salomon est une excellente description de cet amour préliminaire qui plonge l’homme et la femme dans une forme d’extase qu’ils ne peuvent pas s’imaginer qu’elle ne soit pas éternelle. Bien évidemment cette relation évolue, se solidifie au gré des fiançailles, par une plus grande complicité, une amitié, qu’ils désirent, par la force d’un amour mutuel, concrétiser par le pacte permanent du mariage.

Une fois mariés, Jéhovah Dieu, le Créateur du mariage, leur autorise à se réjouir l’un l’autre: “Bois l’eau de ta citerne, et celles qui ruissellent du milieu de ton puits. Tes fontaines se disperseraient-​elles au-dehors, [et] sur les places publiques [tes] ruisseaux d’eau ? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. Que ta source d’eau soit bénie, et réjouis-​toi avec la femme de ta jeunesse, biche digne d’amour et charmante chèvre de montagne. Que ses seins t’enivrent en tout temps. Sois constamment grisé par son amour” (Proverbes 5:15-19).

L’apôtre Paul, a exhorté les couples mariés qui désirent protéger leur mariage, de ne pas se priver de cette intimité, toujours en commun accord: “Cependant, en raison de la fornication si répandue, que chaque homme ait sa propre femme et que chaque femme ait son mari à elle. Que le mari rende à [sa] femme son dû ; mais que la femme aussi fasse de même envers [son] mari. La femme n’a pas pouvoir sur son propre corps, mais c’est son mari ; de même aussi le mari n’a pas pouvoir sur son propre corps, mais c’est sa femme. Ne vous privez pas l’un l’autre [de ce dû], si ce n’est d’un commun accord, pour un temps fixé, afin de consacrer du temps à la prière et de vous réunir de nouveau, de peur que Satan ne vous tente continuellement à cause de votre manque de maîtrise” (1 Corinthiens 7:2-5). Ce texte montre que la sexualité au sein d’un couple marié, empreinte d’amour, de compréhension, de communication et du don de soi, peut se révéler une source de protection concernant la permanence de l’alliance du mariage (particulièrement pour celui ou celle qui aurait un manque de maitrise de soi).

Cependant, il est évident que la sexualité n’est qu’un condiment de l’ensemble de la relation de l’homme et de la femme. Toujours, l’apôtre Paul a résumé ce que devrait être cette relation générale équilibrée entre un homme et une femme dans le cadre du mariage: “Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ.  Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme comme le Christ aussi est chef de la congrégation, étant, lui, un sauveur de [ce] corps. Oui, comme la congrégation est soumise au Christ, de même que les femmes aussi le soient en tout à leurs maris. Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré lui-​même pour elle, pour qu’il puisse la sanctifier, la purifiant avec le bain d’eau par le moyen de la parole, pour qu’il puisse se présenter à lui-​même la congrégation dans sa splendeur, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et sans défaut. C’est de cette façon que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-​même, car personne n’a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ aussi le fait pour la congrégation, parce que nous sommes membres de son corps. “ C’est pourquoi l’homme quittera [son] père et [sa] mère et il s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. ” Ce saint secret est grand. Or je parle par rapport à Christ et à la congrégation. Cependant, que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-​même ; de son côté, la femme doit avoir un profond respect pour son mari” (Ephésiens 5:21-33).

Vous abstenir de la fornication 

(Actes 15)

La fornication est une expression générale qui désigne toutes formes de pratiques sexuelles qui ne sont pas approuvées par Dieu. L’immoralité sexuelle ou la fornication englobe l’adultère, les relations sexuelles en dehors du mariage (homme/femme), l’homosexualité masculine et féminine, la bestialité et toutes formes de pratiques sexuelles perverses ou déviantes sur le plan des principes bibliques: « Comment ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous égarez pas. Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes qu’on entretient à des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes,  ni voleurs, ni gens avides, ni ivrognes, ni insulteurs, ni extorqueurs n’hériteront du royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6:9,10). « Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères » (Hébreux 13:4).

La loi mosaïque est très détaillée concernant ce que Jéhovah Dieu considère comme des pratiques sexuelles inacceptables. On peut considérer que la lecture de Lévitique chapitre 18, nous donne un aperçu assez complet de la question. Des versets 6 à 18, il y a la liste des relations sexuelles considérées comme incestueuses. Dit en passant, cette loi contre l’inceste était une protection de l’enfance contre la pédophilie qui bien malheureusement est largement répandue, au sein même des familles, mais aussi en réseaux criminels organisés, que ce soit dans les pays occidentaux ou encore vers certaines destinations « touristiques ». Le Roi Jésus-Christ châtiera avec la plus grande sévérité ces criminels qui s’en prennent aux enfants sans défense, à la grande tribulation qui s’approche à grand pas (Révélation 19:11-21). De plus, cette loi sur l’inceste protégeait le peuple d’Israël contre les mariages consanguins qui pouvaient résulter à engendrer des enfants ayant des infirmités génétiques, comme la cécité, la surdité, l’arriération mentale et bien d’autres handicaps, hérités d’un disfonctionnement génétique à la conception ou durant la gestation de la mère…

Le verset 19 interdit les relations sexuelles pendant les règles de la femme. Le verset 22 condamne les relations homosexuelles. Le 23 condamne la bestialité. Dans ce même verset, Jéhovah Dieu ajoute: « C’est une violation de ce qui est naturel » (Lévitique 18 :23b). Cette phrase très courte résume très bien toutes formes de pratiques sexuelles déviantes ; elles sont une « violation de ce qui est naturel » (que les couples mariés, maris et femmes, exercent le bon discernement car Dieu jugera même ce qui se fait dans la plus grande intimité. (Hébreux 13 :4) « Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères »). Et pour ceux qui seraient tenter de se justifier en disant « nous ne sommes plus sous la loi »: ces différents aspects de la moralité sexuelle sont permanents, car ce que Jéhovah considérait comme détestable sous la Loi, cela le reste. Jéhovah Dieu n’a pas changé et ne change pas, sa façon de penser est stable dans le temps, d’autant plus sous l’actuelle loi du Christ qui reprend ce qui fait la substance de la Loi. Voici ce qui est écrit en Malachie 3:6 : « Car je suis Jéhovah ; je n’ai pas changé ».

La Bible condamne la polygamie, tout homme se trouvant dans cette situation et qui veut plaire à Dieu, doit régulariser sa situation en restant seulement avec sa première femme qu’il a épousé (1 Timothée 3:2 « mari d’une seule femme »). La masturbation est un comportement sexuel déviant: « Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre, pour ce qui est de la fornication, de l’impureté, des désirs sexuels, des envies nuisibles et de la convoitise, laquelle est idolâtrie » (Colossiens 3:5).

Toutes les situations humaines ne sont, bien entendu, pas toutes écrites dans la Bible pour savoir ce que nous devons faire dans chacune d’elle. Le chrétien ayant atteint la maturité spirituelle et une bonne connaissance des principes bibliques, saura faire la différence entre le « bien » et le « mal », même si cela n’est pas directement marqué dans la Bible: « Mais la nourriture solide est pour les hommes mûrs, pour ceux qui, par l’usage, ont les facultés de perception exercées à distinguer et le bien et le mal » (Hébreux 5:14).

Ce que pense Jésus-Christ du divorce et du remariage

(Matthieu 19:3-9)

« Et des Pharisiens s’avancèrent vers lui avec l’intention de le tenter, et disant : “ Est-​il permis à un homme de divorcer d’avec sa femme pour n’importe quel motif ? ” En réponse il dit : “ N’avez-​vous pas lu que celui qui les a créés, dès le commencement les a faits mâle et femelle, et qu’il a dit : ‘ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ’ ? Si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a attelé au même joug, que l’homme ne le sépare pas. ” Ils lui dirent : “ Pourquoi donc Moïse a-​t-​il prescrit de donner un acte de renvoi et de divorcer d’avec elle ? ” Il leur dit : “ Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a concédé le droit de divorcer d’avec vos femmes, mais dès [le] commencement il n’en a pas été ainsi. Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme — sauf pour motif de fornication — et se marie avec une autre, commet l’adultère. ” (Matthieu 19:3-9).

Ainsi, le divorce et le remariage ne sont autorisés que pour motif de fornication, c’est-à-dire des relations sexuelles que la Bible condamne, comme l’adultère, l’homosexualité et d’autres pratiques sexuelles perverses. Ce qui rompt les liens du mariage, ce sont la mort du conjoint et la fornication, généralement l’adultère. Bien entendu, en cas d’adultère, le divorce n’est pas automatique. Le conjoint lésé peut pardonner. Dans ce cas, d’un commun accord, la vie conjugale peut reprendre. Dans cette situation, le conjoint antérieurement lésé, ne pourra bibliquement pas revenir sur sa décision (et si cela devait être le cas (alors qu’il n’y a pas d’autre constat d’adultère), il ne pourrait pas se remarier). S’il devait avoir récidive avec constat d’adultère, et que cette fois le conjoint lésé, ne pardonne pas, il peut divorcer et se remarier. Pour ceux qui feraient le calcul pervers de recourir à l’adultère, ou à la manipulation pour exposer son conjoint à l’adultère, pour reprendre l’expression du Christ (par la grève du sexe sans aucune raison, afin de pousser le conjoint dans le besoin, à la faute), afin de rompre les liens sacrés du mariage, en comptant ensuite sur la miséricorde de Dieu pour se faire pardonner, se fourvoient: « Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères » (Hébreux 13:4).

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Les enseignements élémentaires de la Bible (Hébreux 6:1-3)

Table des matières du site yomelijah.fr

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