
Il lui a aussi donné une alliance de circoncision ; et ainsi il est devenu le père d’Isaac et l’a circoncis le huitième jour ; et Isaac, de Jacob ; et Jacob, des douze chefs de famille
(Actes 7:8)
Cette alliance de la circoncision allait être le signe distinctif du peuple de Dieu, à cette époque l’Israël terrestre. Elle a une signification spirituelle, qui est précisée dans le discours d’adieu de Moïse, dans le livre du Deutéronome : « Vous devez circoncire le prépuce de votre cœur et ne plus durcir votre cou » (Deutéronome 10 :16). La circoncision signifie dans la chair ce qui correspond au cœur, étant lui-même source de vie, l’obéissance à Dieu : « Plus que toute autre chose qu’on doit garder, préserve ton cœur, car de lui [viennent] les sources de la vie » (Proverbes 4 :23).
Le disciple Étienne, dans son discours qui allait précéder son exécution par lapidation, avait compris ce point d’enseignement fondamental. Il a bien fait comprendre à ses auditeurs qui n’avaient pas foi en Jésus-Christ, quoique circoncis physiquement, ils étaient incirconcis spirituels du cœur : « Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint ; comme ont fait vos ancêtres, ainsi faites-vous. Lequel des prophètes vos ancêtres n’ont-ils pas persécuté ? Oui, ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance les choses concernant la venue du Juste, dont vous vous êtes faits maintenant traîtres et meurtriers, vous qui avez reçu la Loi transmise par des anges mais ne l’avez pas gardée » (Actes 7:51-53). Un tel reproche courageux lui a couté la vie, ce qui était une confirmation que ces assassins étaient des incirconcis spirituels du cœur.
Le cœur symbolique constitue l’intérieur spirituel d’une personne, fait de raisonnements accompagnés de paroles et d’actions (bonnes ou mauvaises). Sans utiliser l’expression, Jésus-Christ a bien expliqué ce qui rend pure ou impure une personne, en raison de l’état de son cœur : « Cependant, ce qui provient de la bouche sort du cœur, et c’est cela qui souille l’homme. Par exemple, c’est du cœur que sortent raisonnements mauvais, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, blasphèmes. C’est là ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:18-20). Dans ce cas, Jésus-Christ décrit un être humain dans une condition d’incirconcision spirituelle, avec son « prépuce du cœur », avec ses mauvais raisonnements qui le rend impur devant Dieu et non apte à la vie (revoir Proverbes 4:23). « L’homme bon, de son bon trésor, fait sortir de bonnes choses, tandis que l’homme mauvais, de son mauvais trésor, en fait sortir de mauvaises » (Matthieu 12 :35). Dans la première partie de l’affirmation de Jésus-Christ, il décrit un être humain qui a un cœur spirituellement circoncis.
L’apôtre Paul avait aussi bien compris ce point d’enseignement transmis par Moïse, et ensuite par Jésus-Christ. La circoncision signifiait, spirituellement, l’obéissance à Dieu et ensuite à son Fils Jésus-Christ : « La circoncision, en effet, n’est utile que si tu pratiques la loi ; mais si tu es un transgresseur de la loi, ta circoncision est devenue incirconcision. Si donc un incirconcis garde les justes exigences de la Loi, son incirconcision sera comptée comme circoncision, n’est-ce pas ? Et l’incirconcis qui l’est par nature, en accomplissant la Loi, te jugera, toi qui, avec son code écrit et la circoncision, es un transgresseur de la loi. Car n’est pas Juif qui l’est au-dehors, ni n’est circoncision celle qui l’est au-dehors, sur la chair. Mais est Juif qui l’est au-dedans, et sa circoncision c’est celle du cœur par l’esprit, et non par un code écrit. La louange de celui-là vient, non pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:25-29).
Le chrétien fidèle n’est plus sous l’application de la Loi transmise à Moïse, et par conséquent, il n’est plus obligé de pratiquer la circoncision physique, selon le décret apostolique écrit en Actes 15 :19,20,28,29. Cela est confirmé par ce qui a été écrit sous inspiration par l’apôtre Paul : « Car Christ est la fin de la Loi, pour que tout homme qui exerce la foi ait la justice » (Romains 10 :4). « Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ? Qu’il ne devienne pas incirconcis. Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l’incirconcision ? Qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision ne signifie rien, et l’incirconcision ne signifie rien, mais [ce qui importe], c’est l’observation des commandements de Dieu » (1 Corinthiens 7:18,19).
Désormais, le chrétien doit avoir la circoncision spirituelle du cœur, c’est-à-dire, obéir à Jéhovah Dieu et avoir foi dans le sacrifice du Christ qui permet le pardon des péchés et plus tard d’obtenir la vie éternelle (Jean 3:16,36).
Tout comme celui qui voulait participer à la pâque devait être circoncis, de même le chrétien (quelle que soit son espérance (céleste ou terrestre)), doit avoir la circoncision spirituelle du cœur avant de consommer le pain sans levain et boire la coupe de la commémoration de la mort de Jésus-Christ : « Qu’un homme d’abord s’approuve lui-même après s’être examiné sérieusement, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe » (1 Corinthiens 11 :28 comparer avec Exode 12 :48 (la pâque)).
(Nous devons commémorer la mort de Jésus-Christ chaque année. Tous les chrétiens fidèles, (quelle que soit son espérance (céleste ou terrestre)), sont dans l’obligation de prendre les emblèmes, selon Jean 6:48-58)
La circoncision spirituelle du cœur
et le devoir de conscience envers Dieu
Comme on peut le lire dans la Bible, la circoncision spirituelle du cœur représente l’obéissance à Dieu et à son Fils Jésus-Christ (Deutéronome 10:16 ; Matthieu 15:18-20 ; Actes 7:51-53 ; Romains 2:25-29). Cette obéissance s’effectue en se laissant guider par l’esprit saint que l’on peut avoir par le moyen de la prière et en lisant et en appliquant la Bible, qui en est le dépôt scriptural. Si nous faisons cela, notre conscience sera en adéquation avec l’influence de l’esprit saint et nous aurons une conscience nette devant Dieu et son Fils Jésus-Christ (1 Corinthiens 11:28 « Qu’un homme d’abord s’approuve lui-même »). Ceci étant dit, ce qui vient d’être écrit est un tableau idyllique de la condition spirituelle d’un chrétien, tant devant Dieu le Père Céleste, que devant son Fils Jésus-Christ. Cependant, vivant dans un système de choses opposé spirituellement à ces valeurs chrétiennes, le disciple du Christ se trouve confronté à des situations décalées par rapport aux principes bibliques, même au sein de la congrégation chrétienne. Malgré ces situations adverses, le chrétien a un devoir de conscience envers Dieu, quel que soit le prix à payer (1 Pierre 2:19,20 « par motif de conscience envers Dieu »).
Ce décalage entre le principe biblique et la situation elle-même, a été illustré par Jésus-Christ: « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne récolte jamais des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons, n’est-ce pas ? De même, tout bon arbre produit de beaux fruits, mais tout arbre pourri produit des fruits sans valeur ; un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, ni un arbre pourri produire de beaux fruits. Tout arbre qui ne produit pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes » (Matthieu 7:15-20). Le point important de cet enseignement, est de juger des situations en aval, c’est-à-dire par leurs résultats parce que les situations « étranges » sont difficilement détectables en amont (sans que l’on ne reproche à celui qui tente de le faire de « complotiste » (par définition, un complot ou une infiltration, s’ourdit, se fait de manière à ne pas être détecté)).
Cette sensation étrange et difficilement décelable, est aussi décrite dans la première lettre de Pierre: « Bien-aimés, ne soyez pas intrigués par l’incendie qui est au milieu de vous et qui vous arrive pour vous éprouver, comme s’il vous survenait quelque chose d’étrange » (1 Pierre 4:12). Par exemple, comme l’écrit le disciple Jude, une infiltration de faux frères est généralement difficilement décelable en amont: « Ceux-là sont dans vos festins d’amour les rochers cachés sous l’eau, tandis qu’ils font bonne chère avec vous, bergers qui se font paître eux-mêmes sans crainte » (Jude 12). On peut lire l’expression « rochers cachés sous l’eau », ce qui démontre que ces situations décalées ne sont détectables que par les mauvais résultats qu’elles produisent en aval (Matthieu 11:19 « Cependant, la sagesse se révèle juste par ses œuvres »).
Selon le contexte de cette déclaration, Jésus-Christ a semble-t-il décrit cette situation se déroulant au sein même de la congrégation chrétienne, parce que voici ce qu’il a déclaré par la suite: « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘ Seigneur, Seigneur ’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là : ‘ Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, et en ton nom que nous avons expulsé des démons, et en ton nom que nous avons accompli de nombreuses œuvres de puissance ? ’ Et à eux pourtant je le confesserai alors : Je ne vous ai jamais connus ! Éloignez-vous de moi, vous qui pratiquez l’illégalité » (Matthieu 7:21-23). Ainsi, les déclarations d’intention ne suffisent pas, nous devons faire la volonté de Dieu, écrite dans la Bible, et non dans un quelconque « Talmud » chrétien, qui parfois, voir souvent, annule le message clair et net de la Bible (Matthieu 15:3-9).
Bien souvent, on applique ce texte sur le plan de l’enseignement biblique, et c’est tout à fait correct. Par exemple, pendant des siècles de nombreuses églises dites « chrétiennes », ont enseigné des doctrines non bibliques, comme la Trinité, l’enfer de feu, le purgatoire, les limbes, l’immortalité de l’âme, le culte marial, l’adoration de la croix… Beaucoup plus récemment, et depuis une petite centaine d’années, certains chrétiens enseignent l’interdictions de prendre les emblèmes lors de la commémoration de la mort de Jésus-Christ (chaque 14 nisan du calendrier juif), à des millions de frères et sœurs chrétiens fidèles, sous prétexte de leur espérance terrestre de la vie éternelle, alors que Jésus-Christ a dit de consommer le pain de vie: « Je suis le pain de vie. (…) Alors Jésus leur dit : “Oui, vraiment, je vous le dis : Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-mêmes. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour » (…) Voici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme à l’époque où vos ancêtres ont mangé et pourtant sont morts. Celui qui se nourrit de ce pain vivra pour toujours » (Jean 6:48-58). Bien souvent ce sont les « Talmuds » chrétiens qui se chargent de justifier ces faux enseignements qui annulent l’enseignement de la Bible et du Christ (Matthieu 15:3-9).
Ceci n’est que l’aspect de l’enseignement, mais il y a bien d’autres domaines où les chrétiens ont un devoir de conscience envers Dieu, en faisant preuve de courage, car cela peut mener à toutes sortes de problèmes tels que, l’emprisonnement, l’ostracisme ou la mort sociale par l’aliénation pendant plusieurs années, des membres proches de leur famille. Et même, comme nous l’avons lu, dans l’exemple du disciple Etienne, qui a prêché que Jésus était le Christ et ensuite il leur a dit en face qu’ils avaient tuée une âme innocente, en la personne du Christ, lui a coûté la vie (Actes 7:51-53). Ce qui veut dire qu’agir en fonction de ce devoir de conscience envers Dieu, est un véritable acte de courage. Beaucoup plus tard, au Moyen-âge, lors des inquisitions, ce sont des milliers de chrétiens et chrétiennes courageux attachés à la Bible, qui ont été emprisonnés, torturés et jugés sommairement pour être brûlés vifs aux bûchers comme « hérétiques », le tout fait par des « chrétiens ».
Actuellement, sous les dictatures dites « chrétiennes » de juntes religieuses mondialisées, de nombreux chrétiens et chrétiennes sincères et courageux, attachés à la Bible, et suivant la voix de leur conscience envers Dieu, sont entrés en dissidence et sont actuellement séparés des membres de leur famille très proche, pour certains depuis de nombreuses années, en étant considérés comme « apostats » et en raison des sentences de condamnations à la mort sociale, décrétée à huis clos, sur la base, bien souvent, d’uniquement de leurs « Talmuds » chrétiens, par ces mêmes corporations religieuses dictatoriales (« Cependant moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal; mais celui qui profère contre son frère un inqualifiable terme de mépris en répondra devant la Cour suprême; tandis que celui qui dit: ‘Fou abject!’ sera passible de la géhenne de feu » (Matthieu 5:22)). Cependant, voici ce qui est écrit, à leur endroit, dans la partie finale de la prophétie d’Esaïe: « Entendez la parole de Jéhovah, vous qui tremblez à sa parole : “ Vos frères qui vous haïssent, qui vous excluent à cause de mon nom, ont dit : ‘ Que Jéhovah soit glorifié ! ’ Oui, il apparaîtra aussi avec joie chez vous, et ce sont eux qui seront couverts de honte » (Esaïe 66:5).
Selon cette prophétie, ces hommes et ces femmes chrétiens, qui continuent à aimer et à adorer Dieu le Père Céleste, à aimer son Fils Jésus-Christ, à respecter la Bible, ont suivi la voix de leur conscience envers Dieu, et cette souffrance injuste, endurée avec dignité Lui est agréable: « Car si quelqu’un, par motif de conscience envers Dieu, supporte des peines et souffre injustement, c’est là une chose agréable. Car quel mérite y a-t-il si, lorsque vous péchez et qu’on vous frappe, vous l’endurez ? Mais si, quand vous faites le bien et que vous souffrez, vous l’endurez, c’est là une chose agréable auprès de Dieu » (1 Pierre 2:19,20). En temps voulu par Dieu et son Fils Jésus-Christ, au plus tard, peu avant la grande tribulation, ils seront réhabilités dans leur honneur chrétien, actuellement bafoué: « Heureux êtes-vous lorsqu’on vous outrage, qu’on vous persécute et qu’on dit mensongèrement contre vous toutes sortes de choses mauvaises, à cause de moi. Réjouissez-vous et bondissez de joie, puisque votre récompense est grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous » (Matthieu 5:11,12).
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La signification de la promesse de Dieu faite en Eden (Genèse 3:15)
Table des matières du site yomelijah.fr
Tout en lisant la Bible chaque jour, cette table des matières contient des articles bibliques instructifs (Veuillez cliquer sur le lien ci-dessus afin de la consulter, s’il vous plait)…
Liste (en anglais) des plus de soixante-dix langues, avec six articles bibliques importants, écrits dans chacune de ces langues…
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