Méditation sur le livre de Job

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Job10

Cette méditation sera basée sur le dialogue de Job avec ses trois accusateurs, sur le discours d’Elihu et enfin l’intervention de Jéhovah Dieu, le Père Céleste, afin de discipliner Job sur ses propos. Les dialogues entre Job et ses trois accusateurs, Eliphaz, Bildad et Tsophar, se composent de trois parties (1 – Job 3:1 à 14:22 ; 2 – 15:1 à 21:34 ; 3 – 21:1 à 25:6. Le dernier discours de Job, avant l’intervention d’Elihu, se trouve en Job 21:1 à 31:40). En raison de la grande longueur des passages bibliques, il y aura quelques versets bibliques mentionnés comme points saillants, avec ou sens commentaire.

Le dialogue de Job face à ses trois accusateurs

(Job chapitres 3 à 31)

Job chapitre 3: la complainte de Job: il regrette d’être venu à l’existence.

« C’est après cela que Job ouvrit la bouche et se mit à appeler le mal sur son jour » (Job 3:1).

« Pourquoi ne suis-je pas mort dès la matrice? Pourquoi suis-je sorti du ventre et pourquoi alors n’ai-je pas expiré? » (Job 3:11).

« Pourquoi donne-t-il la lumière à l’homme robuste dont le chemin a été caché, et que Dieu enclôt de toutes parts? » (Job 3:23).

« Je n’ai pas vécu sans souci, je n’ai pas connu le calme, je n’ai pas non plus joui du repos, et pourtant l’agitation vient » (Job 3:26).

Job chapitres 4 et 5: la réponse d’Eliphaz, le premier accusateur: il remet en doute l’intégrité et la fidélité de Job envers Dieu. Selon lui, son grand malheur est l’indice évident de la désapprobation de Dieu.

« Si l’on tente de t’adresser une parole, te lasseras-tu? Mais qui peut retenir les paroles? » (Job 4:1).

Dès les premiers mots, Eliphaz offense Job, en laissant entendre qu’il n’est pas dans l’écoute patiente de l’autre.

« Ta crainte de Dieu n’est-elle pas le fondement de ta confiance? Ton espoir, n’est-ce pas l’intégrité de tes voies? Rappelle-toi, s’il te plaît: Quel innocent a jamais péri? Et où les hommes droits ont-ils jamais été effacés? »(Job 4:6,7). Eliphaz, en prenant à témoin Job, dit qu’il n’a jamais vu un innocent ou des hommes droits périr dans le malheur (un sous-entendu que tes malheurs sont la preuve de ta culpabilité devant Dieu).

« D’après ce que j’ai vu, ceux qui forgent le méfait et ceux qui sèment le malheur en feront eux-mêmes la moisson » (Job 4:8). Eliphaz, dit que par contre, il arrive toujours malheur aux méchants (insinuant, s’il t’arrive tant de malheurs, toi-même, tu en es responsable)…

« Un esprit alors est passé sur ma face; les poils de ma chair se hérissaient » (Job 4:12-16). Eliphaz trahit la source diabolique de l’inspiration de ses propos malveillants. Il n’est que le porte-parole de Satan le diable, l’esprit qui l’inspire, en commençant par deux déclarations qui sont justes, pour ensuite en travestir ou en tordre le sens. Voici les deux assertions justes:

« Un mortel — peut-il être plus juste que Dieu lui-même? Ou un homme robuste peut-il être plus pur que son Auteur? » (Job 4:17). Voici, maintenant comment, leurs sens en est tordus:

« Vois! En ses serviteurs il n’a pas foi, et à ses messagers il impute du défaut. Combien plus à ceux qui habitent des maisons d’argile, dont les fondations sont dans la poussière! On les écrase plus vite qu’une mite » (Job 4:18,19). Eliphaz, le porte-parole de Satan le diable, dit que la justice de Dieu est tellement élevée et pure, que Dieu ne consent même pas à faire confiance en l’homme, fait de poussière et qu’il est tout juste bon à être écrasé comme une mite. Une insinuation supplémentaire que l’homme de poussière écrasé comme une mite, dans le cas présent, est Job.

Eliphaz, le prophète du diable, enfonce le clou, en faisant cette fois allusion à la mort de ses dix enfants:

« Ses fils restent loin du salut, et ils sont écrasés dans la porte sans personne qui délivre » (Job 5:4).

Il décrit la mort de ses dix enfants comme étant l’écrasement des fils du méchant, sous-entendu, Job…

Job chapitres 6 et 7: en réponse aux insinuations graves d’Eliphaz d’infidélité envers Dieu, il lui demande tout simplement de dire quelles sont ces fautes: « Instruisez-moi, et moi je me tairai; et l’erreur que j’ai commise, faites-la-moi comprendre »(Job 6:24).

Job a une conscience nette devant Dieu, et quand bien même il peut commettre des erreurs involontaires, pourquoi Dieu ne lui pardonnerait-il pas?

« Si j’ai péché, que puis-je mener à bien contre toi, l’Observateur des humains? Pourquoi m’as-tu pris pour ta cible, pour que je devienne un fardeau pour toi? Et pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et ne passes-tu pas sur ma faute? » (Job 7:20,21).

Job chapitre 8: Bildad, le deuxième accusateur du diable, par ses premières paroles, agresse verbalement Job: « Jusqu’à quand énonceras-tu ces choses, alors que les paroles de ta bouche ne sont qu’un vent puissant? » (Job 8:2).

Il continue dans le même genre d’insinuations diaboliques d’Eliphaz, sur le sort tragique des dix enfants de Job. Il dit que leur mort est le résultat du juste jugement de Dieu, en raison de leur infidélité et aussi celle de Job: « Dieu fera-t-il dévier le jugement, ou bien le Tout-Puissant fera-t-il dévier la justice? Si tes fils ont péché contre lui, de sorte qu’il les laisse aller en la main de leur révolte, si toi tu veux bien chercher Dieu, et si tu veux bien implorer la faveur du Tout-Puissant, si tu es pur et droit, dès maintenant il se réveillerait pour toi, oui il rétablirait ta demeure de justice » (Job 8:3-6).

Job chapitres 9 et 10: Job répond à Bildad en lui disant que s’il avait songé un instant à pécher volontairement contre Dieu, cela aurait été pure folie de sa part. Justement, la crainte référentielle qu’il éprouve pour Dieu, lui empêche d’avoir un tel comportement pécheur: « Oui, je sais bien qu’il en est ainsi. Mais comment un mortel peut-il avoir gain de cause dans un procès avec Dieu? S’il prenait plaisir à le combattre, il ne saurait lui répondre une fois sur mille. Il est sage de cœur et robuste en force. Qui peut s’obstiner contre lui et en sortir indemne? » (Job 9:2-4).

Job chapitre 11: Tsophar, le troisième accusateur, reproche à Job de se vanter d’être fidèle à Dieu et de ne pas tenir compte des réprimandes d’Eliphaz et de Bildad. Au passage, il a des propos méprisants, envers les réponses de Job adressées à ses deux premiers accusateurs et envers sa sagesse. Comme ses deux compagnons, il l’accuse d’être infidèle à Dieu: « Une multitude de paroles restera-t-elle sans réponse, ou un homme qui se glorifie aura-t-il raison? Tes vains propos feront-ils taire les hommes, et continueras-tu à te moquer sans que personne te réprimande?De plus, tu dis: ‘Mon enseignement est pur, et vraiment je suis apparu net à tes yeux.’ Cependant — ah! si seulement Dieu lui-même voulait parler et ouvrir ses lèvres avec toi! Alors il te révélerait les secrets de la sagesse, car multiples sont les choses de la sagesse pratique. Tu saurais en outre que Dieu permet qu’on oublie pour toi une part de ta faute. Peux-tu découvrir les choses profondes de Dieu, ou peux-tu découvrir la limite même du Tout-Puissant? » (Job 11:2-7, voir aussi le verset 20).

Job chapitre 12 à 14: Job est révolté et indigné: « Vraiment vous êtes le peuple, et avec vous mourra la sagesse! » (Job 12:2). Il ne se laisse pas déstabiliser par les fausses accusations contre lui-même et aussi contre la mémoire de ses dix enfants décédés:  » Moi aussi, j’ai un cœur comme vous. Je ne vous suis pas inférieur, et chez qui n’y a-t-il pas des choses comme celles-là? Je deviens quelqu’un qui est un objet de risée pour son semblable, quelqu’un qui appelle Dieu pour qu’il lui réponde. Il est objet de risée, le juste, l’intègre » (Job 12:3,4).

Job chapitre 15: Eliphaz, loin de répondre sur le fond des idées de Job, se moque de ses propos: « Un sage répondra-t-il par une connaissance qui n’est que du vent, ou bien se remplira-t-il le ventre de vent d’est? » (Job 15:2). Et lorsqu’il l’accuse d’infidélité envers Dieu, voir même d’apostasie, il ne donne aucune preuve ou aucun exemple pour étayer ses accusations graves: « Mais toi, tu rends inerte la crainte devant Dieu, et tu amoindris l’inquiétude qui vous saisit devant Dieu. Car ta faute éduque ta bouche, et tu choisis la langue des astucieux. Ta bouche te déclare coupable, et non moi; tes propres lèvres répondent contre toi » (Job 15:4-6).

Eliphaz répète l’idée qu’il a exprimée au début, Dieu n’a pas confiance en ses créatures, ni même en ses anges, et il va encore plus loin, cette fois en parlant du lieu d’habitation de Dieu: « Vois! En ses saints il n’a pas foi, et les cieux mêmes ne sont pas purs à ses yeux. Combien moins lorsqu’un homme est détestable et corrompu, un homme qui boit l’injustice comme l’eau! » (Job 15:15,16). Bien évidemment, qu’Eliphaz se trompe, Dieu a confiance en ses créatures fidèles, qu’elles soient célestes ou terrestres. De plus, comment pourrait-il habiter dans des cieux qu’il ne considérerait pas purs, alors qu’il est Saint? Eliphaz dit cela en contraste pour mieux écraser Job et laisser entendre qu’aux yeux de Dieu, il ne peut qu’être impur, misérable et pitoyable…

Job chapitre 16 et 17: Job répond que leurs paroles ne sont en rien consolantes, et lui renvoie la pareille concernant les paroles d’Eliphaz, qui ne sont que du vent: « J’ai entendu bien des choses comme celles-là. Vous êtes tous de pénibles consolateurs! Y a-t-il une fin à des paroles qui ne sont que du vent? Ou qu’est-ce qui t’irrite pour que tu répondes? » (Job 16:2,3). Il lui répond que si Eliphaz et ses deux autres accusateurs, avaient été à sa place, il n’aurait pas parlé de la sorte. Il aurait eu au contraire des paroles consolantes: « Moi aussi, je pourrais parler comme vous. Si seulement vos âmes se trouvaient là où est mon âme, est-ce que je brillerais par des paroles contre vous et que je hocherais la tête contre vous? Je vous fortifierais par les paroles de ma bouche, et la consolation de mes lèvres retiendrait… » (Job 16:4,5). Job dit une fois de plus qu’il a une conscience pure devant Dieu, et qu’il a confiance en la justice de Dieu dans le constat de son intégrité: « Maintenant aussi, voyez! dans les cieux il y a quelqu’un qui témoigne à mon sujet, et mon témoin est dans les hauteurs » (Job 16:19). Dit en passant, Job accuse ses trois faux-amis de pratiquer l’inversion accusatoire, alors qu’ils devraient le consoler, étant sur le point de mourir des suites de sa maladie: « Ils continuent de faire passer la nuit pour le jour: ‘La lumière est proche à cause des ténèbres.’Si je continue d’attendre, le shéol est ma maison; c’est dans les ténèbres que je devrai étendre ma couche. À la fosse je devrai crier: ‘Tu es mon père!’ à la larve: ‘Ma mère et ma sœur!’ Et où donc est mon espoir? Et mon espoir — qui l’aperçoit? » (Job 17:12-15).

Job chapitre 18: Bildad est très en colère, suite à l’ensemble de la réponse de Job (chapitres 16 et 17) et dit que le jugement de Dieu contre Job, en tant que méchant, ne tardera pas à s’abattre sur lui et qu’il se retrouvera sans postérité: « Jusqu’à quand tarderez-vous à mettre un terme aux paroles? Vous devriez comprendre pour que nous parlions ensuite. Pourquoi serions-nous considérés comme des bêtes et passerions-nous pour impurs à vos yeux? Il déchire son âme dans sa colère. À cause de toi la terre sera-t-elle abandonnée, ou un rocher se transportera-t-il hors de sa place? La lumière des méchants s’éteindra, elle aussi, et l’étincelle de son feu ne brillera pas » (Job 18:2-5).

Job chapitre 19: Job répond en dénonçant la cruauté de leurs paroles qui l’écrasent: « Jusqu’à quand irriterez-vous mon âme et m’écraserez-vous avec des paroles? » (Job 19:2). Job a conscience de son intégrité devant Dieu et il sait qu’en temps voulu, il le sauvera: « Et je sais bien, moi, que mon rédempteur est vivant, et que, venant après moi, il s’élèvera au-dessus de la poussière. Et après ma peau, qu’on a enlevée, — ceci! Et pourtant, consumé dans ma chair, je contemplerai Dieu » (Job 19:25,26).

Job chapitre 20: la réponse de Tsophar est similaire à la réponse de Bildad, en exprimant son irritation envers Job, en l’insultant et en répétant qu’il subira le jugement des méchants (chapitre 20): « J’entends une exhortation qui m’outrage; c’est un esprit n’ayant pas mon intelligence qui me répond. As-tu en tout temps su cela, depuis que l’homme a été mis sur la terre, que le cri de joie des méchants est de courte durée, et que la joie d’un apostat ne dure qu’un instant? » (Job 20:3-5).

Job chapitre 21: la réponse de Job montre que c’est plutôt l’inverse qui se produit, le méchant prospère dans sa méchanceté, et le juste souffre en raison de sa justice: « Celui-ci mourra alors qu’il a de quoi se suffire pleinement, alors qu’il vit absolument sans souci et tranquille, Alors que ses cuisses sont devenues pleines de graisse et que la moelle de ses os continue d’être humectée. Et celui-là mourra l’âme amère, sans avoir mangé de bonnes choses » (Job 21:23-25; comparer avec Ecclésiaste 7:15 et 8:14).

Job chapitre 22: Eliphaz dit que Dieu est indifférent à la conduite juste de ses créatures (ce qui est faux): « Un homme robuste peut-il être utile à Dieu lui-même, pour que tout homme perspicace soit utile à son égard? Le Tout-Puissant a-t-il quelque plaisir parce que tu es juste ou quelque profit parce que tu rends ta voie intègre? » (Job 22:2,3). Dans ses accusations de méchanceté contre Job, il l’accuse d’extorsion en tout genre, y compris contre ceux qui n’ont plus rien. Il l’accuse de n’avoir pas aidé les pauvres: « Est-ce que ta méchanceté n’est pas déjà excessive, et n’y aura-t-il pas de fin à tes fautes? Car tu saisis sans raison un gage chez tes frères, et tu arraches même les vêtements de ceux qui sont nus. Tu ne donnes pas d’eau à boire à celui qui est fatigué, et à l’affamé tu refuses du pain » (Job 22:5-7). Et c’est en raison de cette méchanceté, qu’il est dans cette situation dramatique: « Voilà pourquoi des pièges à oiseaux sont autour de toi, et un effroi soudain te trouble; ou bien ce sont des ténèbres, [de sorte que] tu ne vois pas, et une masse d’eau tumultueuse te recouvre » (Job 22:10,11). Bien entendu, toutes ces accusations qu’Eliphaz énumère, dans le chapitre 22, sont fausses.

Job chapitres 23 et 24: Job réitère qu’il a une conscience nette devant Dieu, et il espère que Dieu l’entendra. Il répète l’idée selon laquelle les méchants prospèrent dans leur méchanceté, mais qu’en temps voulu, Dieu leur demandera des comptes. Par la dernière phrase du chapitre 24, Job montre qu’il ne se laisse pas déstabiliser par les mensonges des trois accusateurs du diable: « Vraiment donc, qui me convaincra de mensonge? » (Job 24:25).

Job chapitre 25: Bildad dit que Dieu a des critères de pureté tellement élevés, que ni même sa création ne les remplient, encore moins un homme mortel (faisant allusion à Job qui dit qu’il a une conduite intègre (ou pure) devant Dieu). Il est évident que l’argument de Bildad est complètement absurde. Comment Dieu aurait-il pu créer quelque chose qui n’aurait pas rempli ses critères de pureté ou de perfection? « Vois! Il y a même la lune, et elle est sans éclat, et les étoiles ne sont pas apparues pures à ses yeux. Combien moins un mortel, qui est une larve, et un fils d’homme, qui est un ver! » (Job 25:5,6). On peut relever les deux expressions insultantes pour le genre humain, celles de le traiter de larve et de ver. Cette déclaration est tout simplement la signature de Satan le diable, qui effectivement n’aime pas le genre humain, particulièrement ceux qui restent intègres envers Dieu, selon les principes bibliques, comme le fidèle serviteur Job.

Job chapitres 26 à 31: le dernier discours de Job. Il tourne en dérision la réponse de Bildad, et plus généralement des autres accusateurs: « Ah! comme tu as aidé celui qui est sans force! Ah! comme tu as sauvé le bras sans vigueur! Comme tu as conseillé l’homme sans sagesse, et comme tu as fait connaître la sagesse pratique à la multitude! » (Job 26:2,3). Job souffrait d’une maladie mortelle, il était mourant, lui et sa femme avaient perdu leurs dix enfants. Pourtant, au lieu de le consoler, ils l’ont insulté, ils ont mis en doute son intégrité envers Dieu, en laissant entendre que même la mort de ses dix enfants, était le juste jugement de Dieu contre les fils du méchant. Il y a une déclaration que Job a faite qui résume très bien son attachement à Dieu et à ses principes: « Jusqu’à ce que j’expire, je ne me dessaisirai pas de mon intégrité! » (Job 27:5).

En conclusion de cette première partie qui clôt le dialogue entre Job et les trois accusateurs, il y a une déclaration qu’a fait bien plus tard, Jésus-Christ concernant ses disciples: « Voyez! Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups » (Matthieu 10:16). Le fidèle serviteur Job, a été comme une brebis blessée, sur le point de mourir, déchiquetée verbalement par trois loups rapaces, dans un esprit de meute et de méchanceté absolue. Ces trois procureurs du diable se sont déguisés en amis venant le consoler, mais au lieu de cela, ils ont agi comme des loups rapaces: « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces » (Matthieu 7:15). C’est par le fruit de leurs paroles malfaisantes, des insultes à répétitions, des fausse accusations, des insinuations blessantes que leur masque est tombé, faisant apparaître le visage du diable qui parlait à travers ces trois hommes: « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne récolte jamais des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons, n’est-ce pas? De même, tout bon arbre produit de beaux fruits, mais tout arbre pourri produit des fruits sans valeur; un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, ni un arbre pourri produire de beaux fruits. Tout arbre qui ne produit pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes » (Matthieu 7:16-19).

Dieu a condamné leur mauvaise conduite: « Et il arriva ceci: après que Jéhovah eut dit ces paroles à Job, Jéhovah alors dit à Éliphaz le Témanite: “Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job. (…). Sa face seule je l’agréerai afin de ne pas commettre avec vous de sottise déshonorante, car vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job » (Job 42:7,8).

Elihu reprend Job et les trois accusateurs

pour avoir dit des choses inexactes concernant Dieu

(Job chapitres 32 à 37)

Certains ont écrit qu’Elihu était jeune. Cependant, selon le contexte du livre de Job, ce n’est pas nécessairement le cas. Il est évident, qu’il était beaucoup moins âgé que les quatre interlocuteurs, qu’étaient Job et les trois autres interlocuteurs. Par exemple, en Job 42:10, il est écrit que Jéhovah donna à Job, le double de ce qu’il avait perdu. Ensuite, en Job 42:16, il est écrit que Jéhovah lui ajouta 140 ans de vie en plus. En recoupant, ces deux informations, on en déduit que Job et ses trois interlocuteurs étaient âgés de bien plus de 100 ans. Par conséquent, Elihu, étant moins âgé qu’eux, aurait pu avoir cinquante, voir soixante ans et plus. Quand on examine attentivement le discours d’Elihu, on se rend compte qu’il avait non seulement une grande sagesse, mais une grande capacité d’écoute et de compréhension. Les contre arguments d’Elihu, cette fois justes, dépassaient en sagesse et en perspicacité, ceux des trois interlocuteurs de Job qui l’accusaient faussement d’apostasie et qui avaient été incapables de prendre Job en défaut.

Certains ont écrit que c’est Dieu qui a donné cette sagesse à Elihu ; certainement. Cependant, quand Dieu donne de la sagesse à un humain, généralement, il se base déjà sur son acquit spirituel (Job 32:7). Dieu fait en sorte, que la connaissance de ses principes, jumelée avec une expérience de vie, soient sublimées par la sagesse de Dieu (Proverbes 2:1-9). Par exemple, Jésus-Christ a montré que l’esprit saint permettrait à ses disciples de se rappeler de certains points de ses enseignements: « Mais l’assistant, l’esprit saint, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites » (Jean 14:26). Tout cela pour dire qu’Elihu était loin d’être un jeune homme fraîchement sorti de l’adolescence, mais plutôt un adulte qui avait une solide expérience de vie et de sagesse et sa manière de s’exprimer en témoignait. Le fait même qu’il se tienne à l’écart de ces quatre patriarches très âgés et qu’il attende jusqu’au bout que tous aient terminé leurs discours, faisait partie d’un code de conduite tout à fait normal à cette époque, en raison de la grande différence d’âge (Voir Lévitique 19:32).

L’indignation d’Elihu est à la fois contre Job et ses trois interlocuteurs, il laisse entendre qu’en les entendant, qu’il a eu du mal à se maîtriser, par l’abondance des mots (ou contre arguments) qui lui venaient à l’esprit: « Mais la colère d’Élihu le fils de Barakel le Bouzite de la famille de Ram devint ardente. Contre Job s’enflamma sa colère, parce qu’il déclarait juste son âme plutôt que Dieu. Contre ses trois compagnons aussi sa colère s’enflamma, parce qu’ils n’avaient pas trouvé de réponse, mais qu’ils déclaraient Dieu coupable » (Job 32:2,3 « Car je suis devenu plein de mots, oui de l’esprit me presse dans mon ventre » (Job 32:18)). Elihu reprend Job avec bienveillance, mais aussi avec fermeté, en lui disant qu’il a manqué de sagesse et de perspicacité, dans ses propos: « Job parle sans la connaissance, et ses paroles manquent de perspicacité » (Job 34:35).

Elihu reprend Job sur divers points qui ne seront pas tous mentionnés. Il lui reproche d’avoir été plus soucieux de se justifier, plutôt que Dieu: « Mais tu as dit à mes oreilles, et j’entendais le son de tes paroles: ‘Je suis pur, sans transgression, je suis net, et je n’ai pas de faute. Voyez! Il trouve des occasions de s’opposer à moi, il me prend pour son ennemi. Il met mes pieds dans les ceps, il surveille tous mes sentiers’  » (Job 33:8-11). Voici une déclaration de Job, proclamant sa propre justice: « Je me revêtais de justice, et elle me revêtait. Mon droit était comme un manteau sans manches — et un turban » (Job 29:14). D’un autre côté, par ignorance de la situation céleste, telle qu’elle est décrite en Job chapitres 1 et 2, il pensait que Dieu, rétribuait la justice de Job, par les malheurs qu’il vivait: « Pourquoi caches-tu ta face et me considères-tu comme ton ennemi? » (Job 13:24). Vu sous cet angle, bien évidemment, il considère que l’intégrité n’est pas avantageuse.

Par exemple, Elihu reprend une déclaration de Job qui laisse entendre que le fait de rester intègre à Dieu, n’apporte aucun profit: « Car il a dit: ‘L’homme robuste n’a aucun profit à prendre plaisir en Dieu.’ C’est pourquoi, hommes de cœur, écoutez-moi. Loin du vrai Dieu d’agir méchamment et du Tout-Puissant d’agir injustement! Car selon la manière d’agir de l’homme tiré du sol, il le rétribuera, et selon le sentier de l’homme, il le fera venir sur lui » (Job 34:9-11). Reprenons la déclaration antérieure de Job: « Il y a une chose. Oui, c’est pourquoi je dis: ‘L’homme intègre, le méchant également, il les supprime’ » (Job 9:22). Des siècles plus tard, le roi Salomon, a exprimé une idée similaire: « Car il n’y a pas plus de souvenir du sage que du stupide, pour des temps indéfinis. Dans les jours qui déjà viennent, tous sont bel et bien oubliés ; et comment mourra le sage ? Avec le stupide » (Ecclésiaste 2:16). Ce texte montre que ce n’est pas Dieu qui fait mourir le sage avec le stupide, mais c’est le résultat de la condition humaine qui a hérité du péché adamique (Romains 5:12). L’erreur dans les propos de Job, est qu’il laisse entendre que c’est Dieu qui provoque la mort du juste avec le méchant. Elihu rectifie cette erreur de Job, en montrant que Dieu rétribuera immanquablement la manière d’agir des justes et des injustes. Dieu n’est en rien indifférent aux comportements des humains.

Jéhovah discipline Job sur ses propos erronés

(Job chapitre 38 à 42)

Les deux points principaux des reproches que Dieu fait à Job sont les suivants, son manque de connaissance et de perspicacité, mais aussi son manque de modestie, par rapport à son souci de se justifier à l’excès. Alors Jéhovah Dieu, par une série de questions rhétoriques, va le faire réfléchir sur son manque de discernement, mais aussi sur sa petitesse en comparaison à la puissance de sa création, voici quelques passages choisis:

« Quel est celui qui obscurcit le conseil par des paroles sans connaissance ? Ceins tes reins, s’il te plaît, comme un homme robuste, que je te questionne, et tu me renseigneras. Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-le-moi, si vraiment tu connais l’intelligence. Qui en a fixé les mesures, si tu le sais, ou qui a tendu sur elle le cordeau ? (…) Est-ce depuis tes jours que tu as commandé au matin ? As-tu fait connaître à l’aurore sa place,pour saisir les extrémités de la terre, afin qu’en soient secoués les méchants ? » (Job 38:2-5). Jéhovah Dieu, met en contraste la brève existence de Job qui ne pouvait même pas être présent au commencement de la création.

Il souligne son ignorance et le fait qu’il n’a aucune prise sur la plupart des phénomènes naturels, qu’ils soient célestes ou terrestres et concernant le règne animal: « Les eaux se tiennent cachées comme sous une pierre et la surface de l’abîme d’eau devient compacte. Peux-tu nouer les liens de la constellation de Kima ou peux-tu desserrer les cordes de la constellation de Kesil ? Peux-tu faire sortir la constellation de Mazzaroth en son temps fixé ? Et la constellation d’Ash avec ses fils, peux-tu les conduire ? Es-tu parvenu à connaître les ordonnances des cieux, ou pourrais-tu établir son pouvoir sur la terre ? Peux-tu élever ta voix jusqu’au nuage, pour qu’une masse d’eau tumultueuse te recouvre ? Peux-tu envoyer des éclairs pour qu’ils partent et te disent : ‘ Nous voici ’ ? Qui a mis la sagesse dans les couches de nuages, ou qui a donné l’intelligence au phénomène céleste ? Qui peut avec sagesse dénombrer exactement les nuages, ou les jarres du ciel — qui peut les renverser, quand la poussière se coule comme en une masse de métal fondu et que les mottes se collent ensemble ? Peux-tu chasser une proie pour le lion et peux-tu assouvir la voracité des jeunes lions, lorsqu’ils se tapissent dans les cachettes ou lorsqu’ils restent allongés dans le fourré, en embuscade ? Qui prépare au corbeau sa nourriture lorsque vers Dieu ses petits crient au secours, qu’ils errent çà et là parce qu’il n’y a rien à manger ? » (Job 38:30-41).

Dieu montre que Job (et l’homme en général) n’a pas une grande force physique qui permettrait de maitriser certains animaux sauvages très puissants. Il serait incapable de les diriger d’un endroit à un autre, tels que le taureau sauvage, le béhémoth (l’hippopotame) et le léviathan (le crocrodile): (le taureau sauvage) « Le taureau sauvage voudra-t-il te servir, ou passera-t-il la nuit près de ta mangeoire? Attacheras-tu le taureau sauvage avec ses cordes dans le sillon, ou hersera-t-il les basses plaines derrière toi? Mettras-tu ta confiance en lui parce que sa force est abondante, et lui abandonneras-tu ton labeur? Comptes-tu sur lui pour qu’il rapporte ta semence et pour qu’il amasse sur ton aire de battage? » (Job 39:9-12). (Béhémoth, l’hippopotame) »Voici donc Behémoth que j’ai fait tout aussi bien que toi. Il mange de l’herbe verte, comme le taureau. Voici donc que sa force est dans ses hanches et son énergie vive dans les cordons musculaires de son ventre. Il plie sa queue comme un cèdre, les tendons de ses cuisses sont entrelacés. Ses os sont des tubes de cuivre, ses os solides sont comme des barres en fer forgé. Il est le commencement des voies de Dieu » (Job 40:15-19). (Léviathan, le crocodile) « Peux-tu tirer Léviathan avec un hameçon, ou avec une corde peux-tu tenir sa langue baissée? Peux-tu lui mettre un jonc dans les narines, ou avec une épine peux-tu lui percer les mâchoires? Te fera-t-il beaucoup de supplications, ou te dira-t-il de douces paroles? Conclura-t-il une alliance avec toi, pour que tu le prennes comme esclave pour des temps indéfinis? Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau, ou l’attacheras-tu pour tes fillettes? » (Job 41:1-5).

Bien évidemment, Job se repend devant Dieu de ses propos irréfléchis: « J’ai appris que tu peux tout, et qu’aucune idée n’est irréalisable pour toi. ‘Quel est celui qui, sans connaissance, obscurcit le conseil?’ J’ai donc parlé, mais je ne comprenais pas des choses trop prodigieuses pour moi, que je ne connais pas. ‘Entends, s’il te plaît, et moi je parlerai. Je te questionnerai, et tu me renseigneras.’ Par ouï-dire j’ai entendu parler de toi, mais maintenant mon œil te voit, oui. C’est pourquoi je me rétracte, et je me repens réellement dans la poussière et dans la cendre » (Job 42:2-6).

Après avoir repris très sévèrement les trois accusateurs de Job, Jéhovah Dieu a délivré Job de sa condition de captif, créé par Satan le diable:

« Et il arriva ceci: après que Jéhovah eut dit ces paroles à Job, Jéhovah alors dit à Éliphaz le Témanite:

“Ma colère s’est enflammée contre toi et contre tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme [l’a fait] mon serviteur Job. Et maintenant prenez pour vous sept taureaux et sept béliers, allez vers mon serviteur Job et vous devrez offrir un holocauste en votre faveur ; et Job mon serviteur priera pour vous. Sa face seule je l’agréerai afin de ne pas commettre avec vous de sottise déshonorante, car vous n’avez pas dit à mon sujet ce qui est vrai, comme l’a fait mon serviteur Job. ”

Éliphaz le Témanite, Bildad le Shouhite et Tsophar le Naamathite s’en allèrent donc et firent exactement comme Jéhovah leur avait dit ; et ainsi Jéhovah agréa la face de Job.

Et Jéhovah lui-même fit s’en retourner l’état de captif de Job lorsqu’il pria en faveur de ses compagnons, et Jéhovah se mit à donner en outre tout ce qui avait été à Job, au double. Vinrent alors vers lui tous ses frères et toutes ses sœurs, ainsi que tous ceux qui le connaissaient auparavant, et ils se mirent à manger le pain avec lui dans sa maison; ils se mirent à le plaindre et à le consoler de tout le malheur que Jéhovah avait laissé venir sur lui, puis ils lui donnèrent chacun une pièce d’argent et chacun un anneau d’or.

Quant à Jéhovah, il bénit la fin de Job, par la suite, plus que son commencement, si bien qu’il eut quatorze mille moutons et six mille chameaux, mille paires de bovins et mille ânesses. Il eut aussi sept fils et trois filles. 14Il appelait la première du nom de Yemima, la seconde du nom de Qetsia et la troisième du nom de Qérèn-Happouk. On ne trouvait pas dans tout le pays d’aussi belles femmes que les filles de Job; leur père leur donna alors un héritage parmi leurs frères.

Et Job vécut encore après cela cent quarante ans, et il put voir ses fils et ses petits-fils — quatre générations. Finalement Job mourut, vieux et rassasié de jours » (Job 42:7-17).

La miséricorde de Dieu et la souffrance de la femme de Job

La définition de la miséricorde est la compassion en action. Bien souvent, on associe la miséricorde à une décision de justice qui épargne le coupable en raison de circonstances atténuantes: « La miséricorde, triomphante, se glorifie aux dépens du jugement » (Jacques 2:13).

Lorsqu’on lit le livre de Job, particulièrement les récits des catastrophes qui lui sont survenues, décrit aux chapitres 1 et 2, on est impressionné, et à juste titre, des souffrances qu’il a dû subir. Cependant, bien souvent, il y a une personne que l’on oublie et qui a subi très exactement les mêmes épreuves, moins la maladie mortelle de Job, c’est sa femme. En effet, en plus d’avoir perdu tous ses biens, avec son mari Job, elle a subi la souffrance que toutes les mères redoutent le plus au monde, c’est de perdre son enfant. Or, la femme de Job, n’a pas perdu un enfant, mais dix enfants en un seul instant, ses fils et ses filles (Job 1:18,19). Il est probable que la douleur émotionnelle de la femme de Job, de cette mère qui avait perdu, en un instant, ses filles et ses fils, l’ait faite tomber, l’espace d’un instant, dans la folie la plus complète. Dans le livre de l’Ecclésiaste, il est écrit ceci: « Car l’oppression peut faire qu’un sage agisse comme un fou » (Ecclésiaste 7:7). Si Job l’avait choisie pour femme, c’est que certainement, c’était une femme d’une grande sagesse.

Mais voilà, voici ce qui est écrit dans le récit de Job: « Finalement sa femme lui dit: “Est-ce que tu tiens toujours ferme ton intégrité? Maudis Dieu et meurs!” » (Job 2:9). Comme l’a dit son mari, en réponse à son injonction, elle parlait comme une femme insensée: « Mais il lui dit: “Toi aussi, tu parles comme parle une des insensées. Accepterons-nous du vrai Dieu seulement ce qui est bon? N’accepterons-nous pas aussi ce qui est mauvais?”En tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres » » (Job 2:10). On pourra noter que Job inclut sa femme, quand il évoque les malheurs, il emploie le pronom personnel « nous », ce qui démontre qu’il reconnaissait, qu’elle était sa compagne dans ce grand malheur.

Le récit en conclusion du livre Job, nous montre, certes d’une manière indirecte, la miséricorde de Dieu envers la femme de Job, qui s’est conduite, l’espace d’un instant, en femme insensée. Dans la conclusion du livre, on lit que Dieu s’est indigné des propos diaboliques des trois accusateurs du diable, Eliphaz, Bildad et Tsophar. Il n’est pas fait mention de ce qu’aurait pu dire Dieu concernant les propos graves de la femme de Job. Il est possible qu’il ait considéré plusieurs facteurs qui l’ont amené à lui faire miséricorde: la douleur émotionnelle intense qui l’a poussé à une folie momentanée, qu’il ait considéré que la réprimande de son mari, en tant que chef, ait suffi, avec plus tard la nécessité pour la femme de Job, de demander pardon à Dieu, pour son offense grave. Le récit montre que Dieu a fait preuve d’une grande miséricorde envers la femme de Job, en lui accordant, dix autres enfants. Bien évidemment, qu’ils n’ont en rien remplacé, les dix premiers qui ont péri, cependant, il est probable, qu’elle ait trouvé une certaine consolation. Le récit mentionne que Job a été béni par le double. Au moment de la résurrection, ce n’est pas dix, mais vingt enfants qu’ils accueilleront (le double) (Actes 24 :15). Néanmoins, le péché de la femme de Job était suffisamment grave pour qu’il soit mentionné dans la Bible, pour non seulement en souligné la gravité, mais aussi que Dieu est miséricordieux même envers ceux qui l’offensent directement: « Oui, je favoriserai qui je favoriserai et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde » (Exode 33:19).

Qui est Satan le diable ?

Il est important de connaitre les informations bibliques concernant le diable, toujours pour bien comprendre les raisons profondes de la permission divine du mal et de l’actuelle triste condition humaine de l’humanité.

Jésus-Christ a décrit le diable de façon très concise: « Celui-là a été un homicide lorsqu’il a commencé, et il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa propre inclination, parce que c’est un menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Satan le diable n’est pas l’abstraction du mal, mais bien une personne spirituelle réelle (Voir le récit de Matthieu 4:1-11). De même, les démons sont aussi des anges qui sont devenus rebelles qui ont suivi l’exemple du diable (Genèse 6:1-3, à comparer avec la lettre de Jude verset 6: « Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle, il les a réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour »). Quand il est écrit « il n’a pas tenu bon dans la vérité », cela montre que Dieu avait créé cet ange sans péché et sans aucune trace de méchanceté dans son cœur. Cet ange, au départ de sa vie avait un « beau nom » (Ecclésiaste 7:1a). Cependant, il n’a pas persévéré dans son intégrité, il a cultivé l’orgueil dans son cœur et avec le temps il est devenu « diable », ce qui veut dire calomniateur, et Satan, opposant ; son ancien beau nom, sa bonne réputation, a été remplacé par un autre à la signification d’opprobre éternelle.

Dans la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 28), contre le roi orgueilleux de Tyr, il est clairement fait allusion à l’orgueil de l’ange qui est devenu « diable » et « Satan »: « Tu scelles un modèle, plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu. Toutes les pierres précieuses te recouvraient : rubis, topaze et jaspe ; chrysolithe, onyx et jade ; saphir, turquoise et émeraude ; et d’or était le travail de tes montures et de tes alvéoles en toi. Au jour de ta création elles furent préparées. Tu es le chérubin oint qui couvre, et je t’ai placé. Tu étais sur la montagne sainte de Dieu. Au milieu de pierres de feu tu circulais. Tu as été intègre dans tes voies depuis le jour de ta création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en toi » (Ézéchiel 28:12-15). Par son acte d’injustice, en Éden, il est devenu un « menteur » qui causé la mort de l’ensemble de la descendance d’Adam (Genèse 3 ; Romains 5:12). Actuellement, c’est Satan le diable qui gouverne le monde :  » Maintenant a lieu un jugement de ce monde ; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31 ; Éphésiens 2:2 ; 1 Jean 5:19).

Satan le diable, sera détruit définitivement: « De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Genèse 3:15 ; Romains 16:20).

***

Lire et comprendre la Bible (Psaumes 1:2,3)

Pourquoi Dieu a-t-il permis la souffrance et la méchanceté

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