Méditation sur le livre du Chant de Salomon

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Introduction

C’est le récit touchant de l’expression des sentiments amoureux d’une jeune femme, la Sulamite de la ville de Sunem, pour un berger. Cependant, alors que Salomon est de passage vers cette région, il remarque la beauté de la Sulamite. Il l’invite à son campement, en compagnie des filles de la cour, afin de la courtiser. Et ensuite, il l’amène à Jérusalem, loin de celui qu’elle aime, son berger bien-aimé. Dans ce chant, il n’est pas toujours facile de déterminer qui intervient. C’est par ce qui est dit, que l’on peut savoir qui s’exprime. Par le moyen de cette méditation, les différentes situations et personnages, seront mentionnés avant.

Présentation de la situation, avec la Sulamite dans le camp de Salomon, en compagnie des femmes de la cour, et du roi Salomon pour la première fois, la courtise. Cependant, bien évidemment, les pensées de la Sulamite vont vers son humble berger, son bien-aimé:

« Le chant par excellence, qui est de Salomon : 2 “ Qu’il me baise des baisers de sa bouche, car tes marques de tendresse sont meilleures que le vin. 3 Pour ce qui est de la senteur, tes huiles sont bonnes. Ton nom est comme une huile qu’on répand. C’est pourquoi les jeunes filles t’ont aimé. 4 Entraîne-moi avec toi ; courons. Le roi m’a introduite dans ses chambres intérieures ! Soyons dans la joie et réjouissons-nous en toi. Mentionnons tes marques de tendresse plus que le vin. C’est à bon droit que l’on t’a aimé.

5 “ Je suis noire, mais jolie, ô filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, et pourtant comme les toiles de Salomon. 6 Ne me regardez pas parce que je suis basanée, parce que le soleil m’a aperçue. Les fils de ma mère se sont mis en colère contre moi ; ils m’ont établie gardienne des vignes, bien que ma vigne, [une vigne] qui était à moi, je ne l’aie pas gardée.

7 “ Révèle-moi, ô toi que mon âme a aimé, où tu mènes paître, où tu fais coucher le petit bétail à midi. Pourquoi deviendrais-je comme une femme enveloppée dans le deuil, parmi les troupeaux de tes associés ? ”

8 “ Si tu ne le sais pas, ô toi, la plus belle parmi les femmes, sors sur les traces du troupeau et fais paître tes chevreaux près des tabernacles des bergers. ”

9 “ À ma jument aux chars de Pharaon, je t’ai comparée, ô ma compagne ! 10 Tes joues sont jolies entre les tresses de cheveux, ton cou dans une rangée de perles. 11 Nous te ferons des cercles d’or, avec des points d’argent. ”

12 “ Tant que le roi est à sa table ronde, mon nard donne sa senteur. 13 Celui qui m’est cher est pour moi comme un sachet de myrrhe ; entre mes seins il passera la nuit. 14 Celui qui m’est cher est pour moi comme une grappe de henné, parmi les vignes d’En-Guédi” » (Chant de Salomon 1:1-14).

On apprend que la Sulamite est basanée ce qui intrigue les femmes de la cour: « Je suis noire, mais jolie, ô filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, et pourtant comme les toiles de Salomon. Ne me regardez pas parce que je suis basanée, parce que le soleil m’a aperçue. Les fils de ma mère se sont mis en colère contre moi ; ils m’ont établie gardienne des vignes, bien que ma vigne, [une vigne] qui était à moi, je ne l’aie pas gardée » (Versets 5 et 6). Le roi Salomon courtise la Sulamite: « À ma jument aux chars de Pharaon, je t’ai comparée, ô ma compagne ! Tes joues sont jolies entre les tresses de cheveux, ton cou dans une rangée de perles. Nous te ferons des cercles d’or, avec des points d’argent » (versets 9-11).

Le berger parvient à s’introduire dans le camp de Salomon pour voir sa bien-aimée, la Sulamite, afin d’exprimer ses sentiments amoureux. Cette fois, la Sulamite lui répond, en se décrivant comme un simple safran et un simple lis:

“Vois ! Tu es belle, ô ma compagne ! Vois ! Tu es belle. Tes yeux sont les yeux des colombes. ”

16 “ Vois ! Tu es beau, toi qui m’es cher ; oui, [tu es] charmant. Notre divan aussi est un divan de feuillage. 17 Les poutres de notre magnifique maison sont des cèdres, nos solives, des genévriers.

2 “ Je suis un simple safran de la plaine côtière, un lis des basses plaines. ”

2 “ Comme un lis parmi les plantes épineuses, telle est ma compagne parmi les filles” (Cantique de Salomon 1:15-2:2).

Après le départ de son bien-aimé, elle exprime sa mélancolie et sa tristesse:

« Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est parmi les fils celui qui m’est cher. J’ai passionnément désiré son ombre, et là je me suis assise, et son fruit a été doux à mon palais. 4 Il m’a introduite dans la maison du vin, et sa bannière au-dessus de moi, c’était l’amour. 5 Ranimez-moi avec des gâteaux de raisins, soutenez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour. 6 Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite — elle m’étreint. 7 Je vous ai fait jurer, ô filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, de ne pas tenter d’éveiller ou de réveiller l’amour en moi avant qu’il le désire.

8 “ Le bruit de celui qui m’est cher ! Voyez ! Celui-ci vient, grimpant sur les montagnes, sautant sur les collines. 9 Celui qui m’est cher ressemble à une gazelle ou au faon des cerfs. Voyez ! Celui-ci se tient derrière notre mur, regardant par les fenêtres, jetant un coup d’œil à travers les treillis. 10 Celui qui m’est cher a répondu et m’a dit : ‘ Lève-toi, ma compagne, ma belle, et pars. 11 Car voici que la saison des pluies est passée, la pluie torrentielle a cessé, elle s’en est allée. 12 Les fleurs sont apparues dans le pays, le temps de la taille de la vigne est arrivé et la voix de la tourterelle s’est fait entendre dans notre pays. 13 Quant au figuier, il a mûri ses figues précoces, leur faisant prendre de la couleur ; et les vignes sont en fleur, elles ont donné leur senteur. Lève-toi, viens, ô ma compagne, ma belle, et pars. 14 Ô ma colombe, dans les antres du rocher, dans le secret du chemin en pente raide, fais-moi voir ta forme, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est agréable et ta forme est jolie. ’ ”

15 “ Saisissez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur. ”

16 “ Celui qui m’est cher est à moi, et je suis à lui. Il mène paître parmi les lis. 17 Avant que souffle le jour et que se soient enfuies les ombres, fais demi-tour, ô toi qui m’es cher ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des cerfs sur les montagnes de séparation.

3 “ Sur mon lit, durant les nuits, j’ai cherché celui que mon âme a aimé. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. 2 Laissez-moi me lever, s’il vous plaît, et tourner dans la ville ; dans les rues et sur les places publiques, laissez-moi chercher celui que mon âme a aimé. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. 3 Les gardes qui tournaient dans la ville m’ont trouvée : ‘ Avez-vous vu celui que mon âme a aimé ? ’ 4 À peine les avais-je dépassés que j’ai trouvé celui que mon âme a aimé. Je l’ai saisi, et je n’ai pas voulu le lâcher avant de l’avoir introduit dans la maison de ma mère et dans la chambre intérieure de celle qui s’était trouvée enceinte de moi. 5 Je vous ai fait jurer, ô filles de Jérusalem, par les gazelles ou par les biches des champs, de ne pas tenter d’éveiller ou de réveiller l’amour [en moi] avant qu’il le désire » (Chant de Salomon 2:3-3:5).

Alors que la Sulamite ne peut pas partir du camp de Salomon, pendant ses instants de tristesse, loin de celui qu’elle aime, elle se remémore les bons moments passés avec son berger, sous le regard défiant des frères, les gardiens de leur sœur. Finalement, la Sulamite est amenée à Jérusalem, au palais du roi Salomon. Cependant, son berger va lui aussi à Jérusalem et il parviendra à la voir, pour lui exprimer son amour:

« Qu’est cette chose qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, parfumée de myrrhe et d’oliban, oui de toutes sortes de poudres aromatiques de commerçant ? ”

7 “ Voyez ! C’est son lit, celui de Salomon. Soixante hommes forts sont autour du lit, parmi les hommes forts d’Israël, 8 tous en possession d’une épée, exercés à la guerre, chacun son épée sur sa cuisse à cause de l’effroi durant les nuits. ”

9 “ C’est la litière que le roi Salomon s’est faite avec les arbres du Liban. 10 Ses colonnes, il les a faites d’argent, ses appuis, d’or. Son siège est de laine teinte en pourpre rougeâtre, son intérieur, garni avec amour par les filles de Jérusalem. ”

11 “ Sortez et contemplez, ô filles de Sion, le roi Salomon, avec la couronne que sa mère lui a tressée au jour de son mariage et au jour de la joie de son cœur. ”

4 “ Vois ! Tu es belle, ô ma compagne ! Vois ! Tu es belle. Tes yeux sont [les yeux des] colombes, derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres qui sont descendues en bondissant de la région montagneuse de Guiléad. 2 Tes dents sont comme un troupeau de [brebis], fraîchement tondues, qui sont remontées du lavage ; toutes portent des jumeaux, aucune d’elles n’a perdu ses petits. 3 Tes lèvres sont comme un fil d’écarlate, et ta parole est agréable. Comme une tranche de grenade sont tes tempes derrière ton voile. 4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie par rangées de pierres, où sont suspendus mille boucliers, tous les boucliers ronds des hommes forts. 5 Tes deux seins sont comme deux faons, les jumeaux d’une gazelle, qui paissent parmi les lis. ”

6 “ Avant que souffle le jour et que se soient enfuies les ombres, j’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’oliban. ”

7 “ Tu es toute belle, ô ma compagne, et il n’y a pas de tare en toi. 8 Avec moi, du Liban, ô épouse, avec moi, du Liban puisses-tu venir. Puisses-tu descendre du sommet de l’Anti-Liban, du sommet du Senir, oui de l’Hermôn, des repaires des lions, des montagnes des léopards. 9 Tu m’as fait battre le cœur, ô ma sœur, [mon] épouse, tu m’as fait battre le cœur par un seul de tes yeux, par un seul pendentif de ton collier. 10 Que tes marques de tendresse sont belles, ô ma sœur, mon épouse ! Que tes marques de tendresse sont meilleures que le vin, et la senteur de tes huiles que toutes sortes de parfums ! 11 De miel en rayon, tes lèvres dégouttent sans arrêt, ô mon épouse ! Du miel et du lait sont sous ta langue, et la senteur de tes vêtements est comme la senteur du Liban. 12 C’est un jardin verrouillé ma sœur, mon épouse, un jardin verrouillé, une source scellée. 13 Ta peau est un paradis de grenades, avec les fruits de choix, des hennés avec des nards ; 14 du nard et du safran, de la canne et du cinnamome, avec toutes sortes d’arbres à oliban, de la myrrhe et de l’aloès, avec tous les meilleurs parfums ; 15 et une source de jardins, un puits d’eau douce, et de petits ruisseaux du Liban. 16 Réveille-toi, ô vent du nord, et viens, ô vent du sud ! Souffle sur mon jardin. Que ses parfums ruissellent. ”

“ Que celui qui m’est cher entre dans son jardin et en mange les fruits de choix. ”

5 “ Je suis entré dans mon jardin, ô ma sœur, mon épouse ! J’ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates. J’ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait » (Chant de Salomon 3:6-5:1).

Il y a la description de l’entrée majestueuse du roi Salomon à Jérusalem (3:6-11). Le berger parvient à rejoindre sa bien-aimée, la Sulamite et lui exprime poétiquement son amour, en rendant hommage à sa beauté, mais aussi à sa chasteté et sa fidélité (4:12). Ils s’expriment mutuellement leurs sentiments d’amour et d’affection (4:7-5:1). Voici le récit du rêve de la Sulamite:

« Je suis endormie, mais mon cœur est éveillé. C’est le bruit de celui qui m’est cher ! Il frappe ! ”

“ Ouvre-moi, ô ma sœur, ma compagne, ma colombe, mon [amie] intègre ! Car ma tête est remplie de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. ”

3 “ ‘ J’ai enlevé ma robe. Comment puis-je la remettre ? J’ai lavé mes pieds. Comment puis-je les salir ? ’ 4 Celui qui m’est cher a retiré sa main du trou [de la porte], et mes entrailles se sont agitées en moi. 5 Je me suis levée, moi, pour ouvrir à celui qui m’est cher, et mes mains ont dégoutté de myrrhe et mes doigts de myrrhe liquide, sur les creux de la serrure. 6 J’ai ouvert, moi, à celui qui m’est cher, mais celui qui m’est cher s’en était allé, il était passé. Mon âme était sortie [de moi] quand il parlait. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu. 7 Les gardes qui tournaient dans la ville m’ont trouvée. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée. Les gardes des murailles ont enlevé de dessus moi mon grand châle.

8 “ Je vous ai fait jurer, ô filles de Jérusalem, si vous trouvez celui qui m’est cher, de lui annoncer que je suis malade d’amour. ”

9 “ Celui qui t’est cher, en quoi l’emporte-t-il sur tout autre [ami très] cher, ô toi, la plus belle parmi les femmes ? Celui qui t’est cher, en quoi l’emporte-t-il sur tout autre [ami très] cher, pour que tu nous aies fait prêter pareil serment ? ”

10 “ Celui qui m’est cher est éblouissant et a le teint vermeil ; c’est le plus remarquable entre dix mille. 11 Sa tête est d’or, de l’or affiné. Ses boucles sont des grappes de dattes. Sa [chevelure] noire est comme le corbeau. 12 Ses yeux sont comme des colombes près des canaux d’eau, se baignant dans du lait, posées à l’intérieur des bords. 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, des tours d’herbes odorantes. Ses lèvres sont des lis, elles dégouttent de myrrhe liquide. 14 Ses mains sont des cylindres d’or, remplis de chrysolithe. Son abdomen est une plaque d’ivoire couverte de saphirs. 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre fondées sur des socles mortaisés d’or affiné. Son aspect est comme le Liban, [il est] de choix comme les cèdres. 16 Son palais n’est que douceur, et tout en lui est extrêmement désirable. Voilà celui qui m’est cher, et voilà mon compagnon, ô filles de Jérusalem ! ”

6 “ Où est allé celui qui t’est cher, ô la plus belle parmi les femmes ? Où s’est dirigé celui qui t’est cher, pour que nous le cherchions avec toi ? ”

2 “ Celui qui m’est cher est descendu à son jardin, aux parterres d’aromates, pour mener paître parmi les jardins, et pour cueillir des lis. 3 Je suis à celui qui m’est cher, et celui qui m’est cher est à moi. Il fait paître parmi les lis » (Chant de Salomon 5:2-6:3).

Elle rêve que son bien-aimé frappe à la porte de sa chambre lui demandant de l’ouvrir. Elle dit qu’elle ne peut pas, mais finalement elle se lève pour ouvrir, mais il n’y a personne. Elle le cherche dans la ville, mais les gardes s’interposent fermement pour l’en empêcher. Elle demande de l’aide aux filles de Jérusalem pour retrouver son bien-aimé. Celles-ci lui demandent en quoi son berger, est-il différent des autres hommes. La Sulamite décrit sa beauté et la raison pour laquelle elle l’aime éperdument. Le roi Salomon fait une dernière tentative pour courtiser et gagner le cœur de la Sulamite:

« Tu es belle, ô ma compagne, comme Ville Charmante, jolie comme Jérusalem, impressionnante comme des troupes rassemblées autour de bannières. 5 Détourne tes yeux de devant moi, car ils m’ont alarmé. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres qui sont descendues de Guiléad en bondissant. 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui sont remontées du lavage ; toutes portent des jumeaux, aucune d’elles n’a perdu ses petits. 7 Comme une tranche de grenade sont tes tempes derrière ton voile. 8 Il y a peut-être soixante reines et quatre-vingts concubines et des jeunes filles sans nombre. 9 Il y en a une qui est ma colombe, mon [amie] intègre. Il y en a une qui appartient à sa mère. Elle est la pure de celle qui l’a mise au monde. Les filles l’ont vue, et elles l’ont alors déclarée heureuse ; reines et concubines, et elles l’ont alors louée : 10 ‘ Quelle est cette femme qui abaisse [sur nous] ses regards comme l’aurore, belle comme la pleine lune, pure comme le soleil brûlant, impressionnante comme des troupes rassemblées autour de bannières ? ’ ”

11 “ Au jardin des noyers j’étais descendue, pour voir les pousses dans le ouadi, pour voir si la vigne avait bourgeonné, si les grenadiers avaient fleuri. 12 Avant que je l’aie su, mon âme m’avait mise aux chars de mon peuple bien disposé. ”

13 “ Reviens, reviens, ô Sulamite ! Reviens, reviens, pour que nous te contemplions ! ”

“ Que contemplez-vous dans la Sulamite ? ”

“ Quelque chose comme la danse de deux camps ! ”

7 “ Que tes pas sont devenus beaux dans tes sandales, ô fille bien disposée ! Les courbes de tes cuisses sont comme des ornements, œuvre de mains d’artiste. 2 Ton nombril est un bol arrondi. Que le vin mélangé n’[y] manque pas. Ton ventre est un tas de blé, entouré de lis. 3 Tes deux seins sont comme deux faons, les jumeaux d’une gazelle. 4 Ton cou est comme une tour d’ivoire. Tes yeux sont comme les piscines de Heshbôn, près de la porte de Bath-Rabbim. Ton nez est comme la tour du Liban, qui guette du côté de Damas. 5 Ta tête sur toi est comme le Carmel, et la chevelure de ta tête est comme de la laine teinte en pourpre rougeâtre. Le roi est tenu enchaîné par ces flots. 6 Que tu es belle et que tu es charmante, ô bien-aimée, parmi les délices ! 7 Oui, ta taille que voici ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes de dattes. 8 J’ai dit : ‘ Je monterai au palmier pour en saisir les régimes de dattes. ’ S’il te plaît, que tes seins deviennent comme les grappes de la vigne, et la senteur de ton nez comme des pommes, 9 et ton palais comme le meilleur vin, qui glisse facilement pour celui qui m’est cher, coulant doucement sur les lèvres des dormeurs. ”

10 “ Je suis à celui qui m’est cher, et vers moi est son désir. 11 Viens, ô toi qui m’es cher, sortons à la campagne ; logeons parmi les hennés. 12 Levons-nous de bonne heure pour aller aux vignobles, pour voir si la vigne a bourgeonné, si la fleur s’est ouverte, si les grenadiers ont fleuri. Là je te donnerai mes marques de tendresse. 13 Les mandragores ont donné leur senteur, et à nos portes il y a toutes sortes de fruits de choix. Les nouveaux comme les anciens, ô toi qui m’es cher, je les ai conservés avec soin pour toi.

8 “ Oh ! que n’es-tu comme mon frère, tétant les seins de ma mère ! Si je te trouvais dehors, je t’embrasserais. Les gens ne me mépriseraient pas. 2 Je te conduirais, je t’introduirais dans la maison de ma mère, qui m’enseignait. Je te ferais boire du vin aromatisé, du jus frais de grenades. 3 Sa main gauche serait sous ma tête, et sa droite — elle m’étreindrait.

4 “ Je vous ai fait jurer, ô filles de Jérusalem, de ne pas tenter d’éveiller ou de réveiller l’amour en moi avant qu’il le désire » (Chant de Salomon 6:4-8:4).

Le roi Salomon fait preuve de persuasion en décrivant de façon poétique la beauté de la Sulamite, cependant elle refuse fermement et courageusement cet amour et réaffirme que son cœur est tout entier à son berger, qu’elle aime : « Je suis à celui qui m’est cher, et vers moi est son désir. Viens, ô toi qui m’es cher, sortons à la campagne ; logeons parmi les hennés. Levons-nous de bonne heure pour aller aux vignobles, pour voir si la vigne a bourgeonné, si la fleur s’est ouverte, si les grenadiers ont fleuri. Là je te donnerai mes marques de tendresse. Les mandragores ont donné leur senteur, et à nos portes il y a toutes sortes de fruits de choix. Les nouveaux comme les anciens, ô toi qui m’es cher, je les ai conservés avec soin pour toi » (7:10-13). Enfin, le dénouement heureux du retour de la Sulamite qui rejoint celui qu’elle a toujours aimé, son humble berger:

« Quelle est cette femme qui monte du désert, appuyée sur celui qui lui est cher ? ”

“ Sous le pommier je t’ai réveillé. Là, ta mère, enceinte de toi, a été dans les douleurs. Là, celle qui te mettait au monde a éprouvé les douleurs.

6 “ Place-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; parce que l’amour est fort comme la mort, la volonté d’être l’objet d’un attachement exclusif est inflexible comme le shéol. Ses flamboiements sont des flamboiements de feu, la flamme de Yah. 7 Les eaux nombreuses ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne sauraient l’entraîner. Si un homme donnait toutes les choses de valeur de sa maison pour l’amour, à coup sûr on les mépriserait. ”

8 “ Nous avons une petite sœur qui n’a pas de seins. Que ferons-nous pour notre sœur le jour où on la demandera ? ”

9 “ Si elle est une muraille, nous bâtirons sur elle des créneaux d’argent, mais si elle est une porte, nous la bloquerons d’une planche de cèdre. ”

10 “ Je suis une muraille, et mes seins sont comme des tours. Alors je suis devenue à ses yeux comme celle qui trouve la paix.

11 “ Salomon avait une vigne à Baal-Hamôn. Il remit la vigne aux gardiens. Chacun apportait pour son fruit mille pièces d’argent.

12 “ Ma vigne, qui m’appartient, est à ma disposition. Les mille t’appartiennent, ô Salomon, et deux cents à ceux qui en gardent le fruit. ”

13 “ Ô toi qui habites dans les jardins, les associés sont attentifs à ta voix. Fais que je l’entende. ”

14 “ Fuis, toi qui m’es cher, et deviens semblable à une gazelle ou à un faon des cerfs sur les montagnes des aromates » (Chant de Salomon 8:5-14).

Le passage qui résume magnifiquement la beauté de l’amour de la Sulamite envers son berger, est celui qui décrit cet amour comme étant la flamme de Jah (diminutif du nom de Dieu, Jéhovah): « Place-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; parce que l’amour est fort comme la mort, la volonté d’être l’objet d’un attachement exclusif est inflexible comme le shéol. Ses flamboiements sont des flamboiements de feu, la flamme de Yah » (Chant de Salomon 8:6).

Le chant de Salomon est l’illustration de la force de l’amour, de l’attachement exclusif entre deux êtres humains, un homme, le berger et une femme, la Sulamite. Cet attachement est comparé à la force de la mort qui mène irrémédiablement à la tombe commune à l’humanité, le Shéol (Hadès en grec). Néanmoins, cette force de l’amour exclusif, entre un homme et une femme, est une création divine, faite d’affection profonde l’un pour l’autre et de fidélité mutuelle. Même si le berger et la Sulamite n’était pas encore fiancés, ils ont dès le départ, particulièrement la Sulamite, étaient fidèles à leurs sentiments d’amour mutuel. La Sulamite a refusé sans hésiter la position prestigieuse de femme du roi Salomon et tous les avantages matériels et de luxe qu’elle allait avoir. Elle a préféré cet amour puissant qu’elle ressentait pour son berger avec une vie beaucoup plus simple. Probablement, qu’ils auront vieilli ensemble, mariés avec des enfants, jusqu’à ce que la mort le sépare. Ils auront été fidèles l’un envers l’autre, au soir de leur vie, au moment où la beauté physique de la jeunesse, décrit dans le chant de Salomon, aura en grande partie disparue. Ils se retrouveront, en tant que frère et sœur de cœur au moment de la résurrection (Actes 24:15).

***

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