Par ta postérité se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre (Genèse 22 :18)

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Abraham2

Avant de continuer les explications concernant la promesse de Dieu, cette fois, sous l’aspect des différentes alliances conclues par Dieu, il convient de préciser que la correspondance des personnages bibliques, avec d’autres personnage, respectera le contexte biblique. Le lecteur attentif peut éventuellement lire ou relire Galates 4:21-31, où on l’on peut noter que l’apôtre Paul décrit des faits historiques bibliques concernant Abraham, comme étant un « drame symbolique » (Galates 4:24). Dans ce même chapitre, il écrit que certains aspects de la vie d’Abraham, de Sarah et d’Agar, ont une dimension prophétique. De même, dans le cadre de sa promesse, Dieu demandera à Abraham et son fils Isaac (selon le récit biblique), de jouer un « drame symbolique » à caractère prophétique et correspondant avec le futur sacrifice du Christ (à l’époque d’Abraham) (Jean 3:16). Il convient de voir l’étude de ces alliances de deux manières. Dieu révèle la signification de sa promesse de manière progressive par ces alliances. Elles représentent aussi un jalon, ou une étape, qui a pour but final, de sauver l’humanité, mais aussi, de détruire le diable et sa descendance, ainsi que ses œuvres: « C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté: pour détruire les œuvres du Diable » (1 Jean 3:8).

L’alliance abrahamique est une promesse selon laquelle toute l’humanité obéissante à Dieu, sera bénie grâce à la descendance d’Abraham. Abraham a eu un fils, Isaac, avec sa femme Sarah (pendant très longtemps stérile) (Genèse 17 :19). Abraham, Sarah et Isaac sont les personnages principaux d’un drame prophétique qui représentent, en même temps, la signification du saint secret et le moyen par lequel Dieu sauvera l’humanité obéissante (Genèse 3:15). Par le moyen de l’alliance Abrahamique, Dieu révèle par qui viendra la descendance ou postérité de la femme, mentionnée en Genèse 3:15, c’est-à-dire, de la postérité d’Abraham, qui bénira l’ensemble de l’humanité.

– Jéhovah Dieu, le Père Céleste, représente le Grand Abraham: « Car tu es notre Père ; même si Abraham ne nous a pas connus et qu’Israël ne nous reconnaisse pas, toi, ô Jéhovah, tu es notre Père. Notre Racheteur d’autrefois, tel est ton nom » (Esaïe 63 :16). Abraham était l’image du père de la nation d’Israël. Par exemple dans une conversation entre Jésus-Christ et les chefs religieux, ces derniers ont dit qu’ils avaient pour père Abraham: « En réponse ils lui dirent : “ Notre père, c’est Abraham. ” Jésus leur dit : “ Si vous êtes les enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham » » (Jean 8:39). Par conséquent, Abraham était l’image symbolique de Dieu le Père, le Créateur de toutes les nations (Actes 17:24-28). Jésus-Christ, dans une de ses allégories, il a représenté le Père Céleste sous la figure symbolique d’Abraham, le père de la nation d’Israël: « Or, par la suite, le mendiant est mort et il a été emporté par les anges dans le sein d’Abraham » (Luc 16:22). 

– La Femme Céleste représente la Grande Sarah, longtemps stérile et sans enfant (Concernant Genèse 3:15). Selon l’apôtre Paul, elle représente la « Jérusalem d’en-haut »: «  »Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère. Car il est écrit : “ Réjouis-toi, femme stérile, toi qui ne mets pas au monde; éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas les douleurs ; car les enfants de la désolée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a le mari. ” Or nous, frères, nous sommes enfants de la promesse, tout comme Isaac. Mais de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit, de même aussi maintenant. Toutefois, que dit l’Écriture ? “ Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n’héritera d’aucune façon avec le fils de la femme libre. ” C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre » (Galates 4:26-31).

L’apôtre Paul l’a aussi désignée par une autre expression synonymique, la « Jérusalem Céleste »: « Mais vous vous êtes approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, [la] Jérusalem céleste, et de myriades d’anges, en assemblée générale, et de la congrégation des premiers-nés qui ont été inscrits dans les cieux, et de Dieu le Juge de tous, et des vies spirituelles des justes qui ont été rendus parfaits, et de Jésus le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang d’aspersion qui parle mieux que le sang d’Abel »  (Hébreux 12:22-24).

En comparant les deux passages bibliques de Hébreux 12:22,23 et Galates 4:26,27: Il n’y a aucune différence, les deux expressions bibliques représentent Dieu avec Christ et ceux qui sont amenés à régner avec lui ensemble avec le peuple angélique de Dieu dans les cieux. La « Jérusalem d’en-haut » ou la « Jérusalem céleste » représente la « femme » de Genèse 3:15: « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon » (Genèse 3:15).

La « Jérusalem d’en-haut » ou la « Jérusalem céleste » représente la « femme » qui accouche d’un « enfant » en Révélation 12: « Et on a vu un grand signe dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et sur sa tête était une couronne de douze étoiles, et elle était enceinte. Et elle crie dans les douleurs et les tourments de l’accouchement. (…) Et elle a mis au monde un fils, un mâle, qui va faire paître toutes les nations avec un bâton de fer. Et son enfant a été emporté vers Dieu et vers son trône » (Révélation 12:1-6). Cet enfant représente à la fois, Jésus-Christ en tant que Roi céleste intronisé, mais aussi le Royaume de Dieu, associé avec les 144000 mentionnés en Révélation 7:3-8 et 14:1-5.

Compte tenu de l’ensemble de ces informations bibliques, nous comprenons que la « Jérusalem d’en-haut » ou la « Jérusalem céleste », représente la famille céleste de Dieu, qui est associée à Lui, comme son épouse (Esaïe 54:1).

Bien évidemment, il convient de ne pas la confondre avec la « Nouvelle Jérusalem », qui représente l’épouse de l’Agneau, c’est-à-dire, du Roi Jésus-Christ: « Et j’ai vu un nouveau ciel et une nouvelle terre; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu, et la mer n’est plus. J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, et préparée comme une épouse parée pour son mari. Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire: “Voyez! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu »” (Révélation 21:1-5).

– Jésus-Christ représente le Grand Isaac, la semence principale d’Abraham: « Or les promesses ont été énoncées à l’adresse d’Abraham et de sa semence. On ne dit pas : “ Et aux semences ”, comme pour beaucoup, mais comme pour une seule : “ Et à ta semence ”, qui est Christ » (Galates 3 :16).

– La blessure au talon  de la Femme Céleste : Jéhovah Dieu demanda à Abraham de sacrifier son fils Isaac. Abraham n’a pas refusé (parce qu’il pensait que Dieu ressusciterait Isaac après ce sacrifice (Hébreux 11:17-19)). Juste avant le sacrifice, Dieu a empêché Abraham de faire un tel acte. Isaac a été substitué par un bélier sacrifié par Abraham : « Il reprit : “ S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et fais route vers le pays de Moria, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. (…) Finalement ils arrivèrent à l’endroit que lui avait indiqué le [vrai] Dieu et Abraham y bâtit un autel ; il disposa le bois, ligota Isaac son fils et le mit sur l’autel par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main et prit le grand couteau pour tuer son fils. Mais l’ange de Jéhovah l’appela des cieux et dit : “ Abraham ! Abraham ! ” À quoi il répondit : “ Me voici ! ”  Il reprit : “ N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. ” Alors Abraham leva les yeux et regarda, et voici qu’à quelque distance [de lui] il y avait un bélier pris par les cornes dans un fourré. Abraham alla donc prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Puis Abraham appela cet endroit du nom de Jéhovah-Yiré. C’est pourquoi on a coutume de dire aujourd’hui : “ Dans la montagne de Jéhovah il sera pourvu » (Genèse 22 :1-14).

Effectivement Jéhovah y a pourvu avec, cette fois, Son Propre Fils. Cette représentation prophétique est la réalisation d’un sacrifice extrêmement douloureux pour Jéhovah Dieu (et son Fils Jésus-Christ (relire l’expression « ton fils unique que tu aimes tant »)). Jéhovah Dieu, le Grand Abraham, a sacrifié son Fils bien-aimé Jésus-Christ, le Grand Isaac pour le salut de l’humanité obéissante : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. (…) Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 :16,36). La réalisation finale de la promesse faite à Abraham s’accomplira par la bénédiction éternelle de l’humanité obéissante à la fin du règne millénaire du Christ : « Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : “ Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu » (Révélation 21 :3,4).

Ton fils unique que tu aimes tant

(Genèse 22:2)

Lorsque Jéhovah Dieu, demanda à Abraham d’offrir son fils Isaac en sacrifice (qu’Il a empêché au dernier moment), il employa cette expression très importante et qui va faire l’objet de la présente méditation: « S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et fais route vers le pays de Moria, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai » (Genèse 22:2). De toute évidence, Jéhovah Dieu, par cette demande douloureuse pour Abraham, lui a fait jouer malgré lui (sans qu’Abraham n’en soit conscient) le drame prophétique du futur sacrifice de son Fils Unique, Jésus-Christ: « Ces choses sont un drame symbolique » (Galates 4:24). Pour ce faire, Jéhovah Dieu a demandé d’aller au Mont Moria, le lieu où est construit Jérusalem et l’endroit, où quelques siècles, plus tard, allait mourir Jésus-Christ en sacrifice en faveur du monde (Jean 3:16).

Après trois jours de marche, en voyant de loin la montagne, Abraham et Isaac son fils ont finalement fait le parcours ensemble vers le lieu du sacrifice. La situation était si étrange pour Isaac, son fils, que finalement, il a posé cette question à son père: « Et Isaac dit à Abraham son père : “ Mon père ! ” Alors Abraham dit : “ Me voici, mon fils ! ” Il reprit : “ Voici le feu et le bois, mais où est le mouton pour l’holocauste ? ” À quoi Abraham dit : “ Dieu va se pourvoir lui-même du mouton pour l’holocauste, mon fils. ” Et tous deux continuèrent de marcher ensemble » (Genèse 22:7,8). Selon le récit, il n’a pas directement répondu à la question, afin de, semble-t-il ne pas être trop abrupte dans sa réponse. Est-ce à dire qu’Isaac a été dans l’ignorance, même jusqu’au dernier moment ? Plusieurs éléments montrent qu’Abraham a informé Isaac de la situation et que son fils a coopéré avec son père.

En Genèse 22:5, Abraham désigne son fils en parlant de lui comme étant un « garçon », est-ce à dire qu’Isaac n’était qu’un petit enfant sans défense, n’ayant pas d’autres choix que de suivre son père ? Le contexte de Genèse chapitre 22, montre au contraire que ce devait être un homme d’une très grande force physique: « Abraham prit alors le bois de l’holocauste et le mit sur Isaac son fils » (Genèse 22:6). A l’époque, Abraham avait au moins 120 ans, voir même plus de 130 ans, et peut-être n’était-il plus en mesure de porter le bois nécessaire pour faire le feu de l’holocauste. De plus, ils allaient devoir monter au sommet du Mont Moria, c’est dire la condition physique d’Isaac. En Genèse 22:9, il est écrit: « Finalement ils arrivèrent à l’endroit que lui avait indiqué le vrai Dieu et Abraham y bâtit un autel ; il disposa le bois, ligota Isaac son fils et le mit sur l’autel par-dessus le bois ». Il semble évident que le jeune homme Isaac, s’est laissé faire, il a laissé son père le ligoter et ensuite faire en sorte qu’il s’allonge sur l’autel. Par conséquent, il est évident qu’Abraham a informé son fils suffisamment à l’avance. Le livre de la Genèse ne nous mentionne pas l’intimité du dialogue entre le Père et le Fils. Néanmoins, Isaac a accepté de coopérer, car il avait tout à fait les moyens physiques d’empêcher son père de le ligoter et ensuite de faire en sorte qu’il s’allonge sur l’autel.

De plus, pour reprendre l’expression de l’apôtre Paul, en Galates 4:24, si Jéhovah Dieu a fait jouer un drame prophétique à Abraham, représentant le Père Céleste, et Isaac, son Fils Unique Jésus-Christ, pourquoi ne pas penser qu’Isaac aurait eu le même âge que le Christ, lorsqu’il est mort en sacrifice, à savoir 33 ans ? Bien évidemment que Dieu n’a pas permis qu’Abraham aille jusqu’au bout de son geste: « Puis Abraham étendit la main et prit le grand couteau pour tuer son fils. Mais l’ange de Jéhovah l’appela des cieux et dit : “ Abraham ! Abraham ! ” À quoi il répondit : “ Me voici ! ” Il reprit : “N’étends pas la main contre le garçon et ne lui fais rien, car à présent je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » » (Genèse 22:10-12). Par cet acte de foi, Abraham, associé à son fils bien-aimé Isaac, est devenu le père de ceux qui ont foi (Romains 4:11). Le temps de ce drame prophétique, Abraham a souffert émotionnellement à l’idée de devoir sacrifier son fils. Néanmoins, l’issue a été heureuse pour lui et Isaac: « Alors Abraham leva les yeux et regarda, et voici qu’à quelque distance de lui il y avait un bélier pris par les cornes dans un fourré. Abraham alla donc prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Puis Abraham appela cet endroit du nom de Jéhovah-Yiré. C’est pourquoi on a coutume de dire aujourd’hui : “ Dans la montagne de Jéhovah il sera pourvu” » (Genèse 22:13,14).

Cependant, par cette simple phrase « S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant », et par ce drame prophétique, peut-être Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ désirent-ils que nous comprenions mieux la souffrance émotionnelle du Père Céleste en ayant sacrifié son Fils Unique, pour sauver l’humanité: « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

Quelles ont été les sentiments du Père en voyant son Fils profondément attristé et angoissé, peu avant les longues heures de souffrances qu’il allait subir ? « En sortant, il se rendit comme d’habitude au mont des Oliviers ; et les disciples aussi le suivirent. Étant arrivé à l’endroit, il leur dit : “ Priez, pour que vous n’entriez pas en tentation. ”Et il s’éloigna d’eux d’environ un jet de pierre, il plia les genoux et se mit à prier, en disant : “ Père, si tu veux, écarte cette coupe de moi. Toutefois, que ce soit, non pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse. ” Alors un ange du ciel lui apparut et le fortifia. Mais étant pris d’angoisse, il continua à prier de façon plus ardente ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre. Et il se releva de sa prière, alla vers les disciples et les trouva assoupis de tristesse » (Luc 22:39-45).

Jésus-Christ était profondément angoissé en sachant la tristesse qu’éprouverait Dieu, en voyant ce que les hommes allaient lui infliger. Dieu a envoyé un ange pour réconforter son Fils très attristé et angoissé, avant de l’abandonner jusqu’à la mort, entre les mains de Satan le diable et de ses fils humains.

Quelles ont été les sentiments du Père en voyant son Fils traité avec irrespect, insulté, giflé, certains lui crachant dessus: « Quel est votre avis ? ” Ils répondirent : “ Il est passible de mort. ”  Alors ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing. D’autres lui donnèrent des gifles, en disant : “ Prophétise-​nous, Christ ! Qui est-​ce qui t’a frappé ?” (Matthieu 26:66-68).

L’expression « Prophétise-nous, Christ ! Qui est-ce qui t’a frappé ?”, laisse entendre qu’ils avaient bandé les yeux de Jésus-Christ, alors qu’ils le frappaient et lui craché dessus.

Quelles ont été les sentiments du Père en voyant que le peuple avait préféré libérer un criminel, plutôt que son Fils ? Quelles ont été les sentiments du Père en voyant son Fils flagellé, et ensuite insulté, et frappé par les soldats ?

« Alors il leur relâcha Barabbas, mais il fit flageller Jésus et le livra pour être attaché sur un poteau. Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le palais du gouverneur et rassemblèrent auprès de lui toute la troupe. Et après l’avoir dévêtu, ils le couvrirent d’un manteau écarlate,  et ils tressèrent une couronne d’épines et la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans sa main droite. Et, s’agenouillant devant lui, ils se moquèrent de lui, en disant : “ Bonjour, Roi des Juifs ! ” Et ils crachèrent sur lui, ils prirent le roseau et se mirent à le frapper sur la tête. Finalement, lorsqu’ils se furent moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau et lui remirent ses vêtements de dessus, et ils l’emmenèrent pour l’attacher sur un poteau » (Matthieu 27:26-31).

La flagellation provoquait de grande perte de sang, ce qui a anémié Jésus-Christ, par conséquent il n’avait plus la force de porter la charge de son poteau, contrairement aux deux autres criminels qui l’accompagnaient: « Comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme, originaire de Cyrène, nommé Simon. Cet homme, ils le réquisitionnèrent pour prendre son poteau de supplice » (Matthieu 27:32).

Quelles ont été les sentiments du Père en voyant les soldats romains clouer les mains et les pieds pour suspendre le corps de son Fils ? Il très probable que Jésus-Christ, à cet instant, ait pensé aux sentiments de son Père, lorsqu’il a dit: « Père, pardonne-​leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34). Effectivement, que peut ressentir un père qui est en présence de quelqu’un qui agresse son fils ?

Quelles ont été les sentiments du Père pendant les six heures de souffrance et au moment de la mort de son Fils Unique ? « Et Jésus appela d’une voix forte et dit : “Père, entre tes mains je remets mon esprit. ” Quand il eut dit cela, il expira » (Luc 23:46).

Jéhovah Dieu, le Père, a imagé prophétiquement, la souffrance émotionnelle de Marie, la mère de Jésus, au moment de la mort de son Fils, sur la terre:  » “Écoute ! Celui-ci est mis là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe contre qui on parlera (oui, une longue épée te passera au travers de l’âme), afin que les raisonnements de beaucoup de cœurs soient dévoilés” (Luc 2:34,35).

Cette image du transpercement de l’âme de Marie, pour décrire la violence de la douleur émotionnelle qu’elle aurait suite à sa mort de son Fils, sur la terre, nous donne une idée du profond sentiment de tristesse qu’a ressenti le Père. En cette circonstance, en réponse à l’acte le plus abject des humains, Dieu a répondu par un acte le plus élevé de son Amour, en donnant son Fils pour sauver l’humanité: « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

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La signification de la promesse de Dieu faite en Eden (Genèse 3:15)

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